Analyser un vin à l’aveugle, cela s’apprend ! Voici le Graal du dégustateur : trouver l’identité d’un vin servi à l’aveugle. Mais, comment font-ils ?
La dégustation à l’aveugle ! L’exercice absolu !
C’est aussi le fantasme numéro des apprentis dégustateurs.
Mais alors, une question brûle vos lèvres :
Analyser un vin à l’aveugle : la méthode des sommeliers
Avant de commencer, je tiens à spécifier deux choses essentielles.
- Il faut goûter, déguster énormément de vins et les mémoriser.
- Il s’agit donc d’un énorme entrainement, celui d’une vie entière.
On trouve rarement un vin à l’aveugle, on se trompe 19 fois sur 20, pour les plus entrainés d’entre nous.
La dégustation à l’aveugle : les étapes-clé !
Quand on déguste un vin à l’aveugle, j’aime bien rappeler l’image de l’inspecteur de police, qui part à la recherche d’un coupable. Je vais donc développer rapidement, la Technique de l’Inspecteur™ que j’enseigne à mes élèves dans l’Académie™
Pour parvenir à le trouver, comment procède t’il ? Il commence par chercher des indices !
Il en va de même pour le dégustateur !
L’objectif numéro un est donc de déceler les indices que le vin nous offre !

Or, la première étape est trop souvent négligée :
L’oeil du vin (la robe)
- Que nous enseigne la robe du vin ?
- Quels indices peut-elle dévoiler ?
Deux éléments importants qui peuvent vous mettre sur la (bonne) voie.
Mais attention, ceux-ci devront être confirmés à l’étape suivante.
Donc on peut, à la couleur se faire une idée de :
- Son état d’évolution (jeune, vieux, mature)
- voire sa tranche d’âge et s’approcher de son millésime
- Sa latitude (nord, ou sud) approcher de son type de climat
Ce sont quand même deux éléments non négligeables.
Évidemment, à ce stade, il est presque impossible d’être certain de ces affirmations.
Mais cela reste des indices.
Grâce donc aux larmes ou jambes, mais aussi au dégradé de couleur du disque des vins rouges, de la clarté des reflets du vin blanc.
Je ne vais pas développer en détail ici.
Tout se trouve dans la formation dédiée à la dégustation dans l’Académie® (+10h, et 60 vidéos)
L’étape suivante va confirmer ou infirmer cela.

Le Nez du vin
Le nez suit donc la vue. À ce stade on a une idée encore assez vague de la latitude et de l’évolution du vin.
En sentant les arômes du vin, on va pouvoir confirmer les impressions de la vue.
Par exemple : La robe dévoile un vin blanc clair, aux reflets verts (donc à priori un vin jeune et plutôt vif en acidité). Et les jambes coulent assez vite (on penche pour le nord).
Au nez, le vin sent les agrumes, pamplemousse, fruits blancs acidulés.
Ça semble compatible, et cela appuie vos impressions de départ.
Parfait ! Vous êtes sur la bonne voie.
Si le vin sent plutôt les fruits jaunes, voire exotiques, des pointes anisées, fenouil, par exemple, avec quelques points d’alcool, on pense davantage au sud.
👉 À ce moment-là, on revient sur la robe et on observe à nouveau les larmes, jambes.
Selon les arômes perçus, vous pouvez déceler un ou plusieurs cépages.
Cela vous permet d’avancer dans vos investigations.
Généralement, le nez prend le dessus sur la robe.
Vous avancez peu à peu.
Mais évidemment, c’est l’étape suivante, le coeur et le poumon du vin qui va vous éclairer définitivement : la bouche.

Analyser le vin à l’aveugle en bouche : le coeur du vin
La bouche décide de tout ! Et notamment, la persistance du vin.
Vous commencez par le toucher du vin.
Pour cela, une seule façon de faire : la mâche du vin ! Ne le grumez pas, ça n’apporte rien.
Seule la salive permet d’activer le goût et le toucher du vin.
- Quel profil a ce vin, quel toucher ?
- Ample, gras, onctueux, mince, soyeux, crémeux…?
Naturellement les arômes perçus au nez, explosent en bouche.
À ce stade, vous décelez peut-être les odeurs liées à :
- un ou plusieurs cépages.
- Vous avez une idée beaucoup plus précise de la latitude voire du climat du vin.
- De son évolution, également.
- De son élevage également (bois, fût neuf, demi-muids, chauffe, amphore, inoxydable…)
Et peut-être aussi s’il a bénéficié d’un bâtonnage sur les lies, d’une Malo-lactique etc…(le vin ne ment jamais, et cet aspect technique joue un rôle important quand on souhaite dénicher la patte d’un vigneron particulier.)
Et de l’identité d’un millésime spécifique.
On peut aussi aller plus loin encore, selon la salivation.
Une salivation fluide et abondante peut mettre en exergue un sol plus proche du calcaire, qu’une salivation plus épaisse et diffuse propre à l’argile par exemple.
Cet aspect jamais ou rarement abordé par ailleurs est une flèche de plus dans votre carquois, pour mettre en lumière le lieu d’un vin : son terroir, son sol, sans oublier aussi sa végétation, dont si peu de dégustateurs parlent.
Je ne vais pas entrer dans les détails, évidemment. Je réserve tout cela à mes élèves de l’Académie®
Mais cet article est là pour vous prouver simplement qu’il est possible de dénicher un vin à l’aveugle.
Sous conditions :
- entrainement,
- capacité de mémorisation,
- technique
- et concentration afin de déceler tout ce que le vin a, à nous offrir.
Savoir déguster à l’aveugle, c’est une compétence très recherchée car rare.
Peu de gens, même parmi les professionnels sont capables de telles prouesses.
L’important n’est pas le résultat : trouver l’identité d’un vin.
Vous pouvez impressionner tout le monde, même si vous êtes à côté de la plaque !
C’est le chemin emprunté qui est remarquable.
Votre capacité à analyser, expliquer, décortiquer, et supposer qui font de vous un dégustateur ou une dégustatrice fabuleuse.
Expliquer, nommer, supputer, raconter l’histoire ou l’anamnèse du vin dégusté est passionnant, pour quiconque vous écoute.

Même les vignerons me l’ont affirmé.
Comment je peux parvenir à comprendre autant le vin, alors même que je n’ai aucune réponse.
Qu’eux seuls peuvent m’apporter. Et ça, c’est tellement passionnant ! Car tout ce que vous dites, a toujours un sens. Même si vous vous trompez.
Mais comment peut-on parvenir à déguster avec autant de verve ?
J’aimerai vous dire qu’il existe des formations pour cela.
Malheureusement, il existe bien trop peu de formations capables de vous offrir tout cela sur un plateau d’argent.
Peut-être un coaching intense avec un éminent dégustateur, et formateur (je l’ai fait pour certains pros, et ça marche mais le budget est conséquent).
Le WSET ne le permet pas si vous n’allez pas jusqu’au Diploma (niveau 4).
Mais là, le temps, le coût et le travail sont vraiment intenses. Sans compter, que ce diplôme se dispense en langue anglaise.
La seule possibilité, vous la connaissez donc : l’Académie®

Pour devenir un(e) expert(e) en vins, c’est bien l’Académie®, capable de réaliser ce travail de fond, pour vous.
Et donc, avant de rejoindre les autres élèves de l’Académie®, nous avons un moment à partager ensemble, en Visio afin de mieux vous connaitre, ainsi que votre projet.
Et voir si vos objectifs sont compatibles avec le programme de l’Académie®.
N’hésitez pas à réserver votre appel / Visio pour en discuter, via mon Calendly
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