C’est à Chavignol que nous nous rendons chez Gérard Boulay, Caroline, Jean-Philippe, Armand et moi-même. Cela faisait déjà un petit moment que je prévoyais de lui rendre visite tant ses vins me semblaient remarquables. Eclairage sur un ce vigneron fort consciencieux. (Je vous laisse observer la tenue impeccable de ses vignes…) Toutes les photos sont l’oeuvre d’ ©Armand Borlant.
Gérard Boulay
18300 Sancerre-Chavignol
Tel : +33 2 48 54 36 37
DOMAINE BOULAY, SANCERRE
Gérard Boulay s’est installé à Chavignol voilà déjà bien des années, et depuis le départ, la foi chevillée au corps, il se démène pour parvenir à signer des vins de haute volée. Il faut dire que le domaine tient ses origines de 1380. C’est dire !
UNE VISION TRES POINTUE DE LA VITICULTURE
Gérard Boulay ne se croise pas souvent les bras, croyez-moi! (© Armand Borlant)
Il faut dire aussi qu’avec 11 hectares de vignes, Gérard se donnait les moyens de respecter au mieux le travail aux vignes. Et il suffit juste de se rendre au pied de celles-ci pour comprendre à quel point cet aspect est pour lui essentiel. Ainsi, les parcelles sont impeccablement tenues. Et depuis une bonne quinzaine d’années, Gérard Boulay met un point d’orgue à travailler ses sols afin d’y favoriser la vie biologique. Il n’y a qu’à se rendre au pied de ses vignes pour se rendre compte du travail qu’il fournit. Sa priorité reste bien l’expression de ses terroirs, davantage que la signature variétale de son cépage.Non, il estime juste qu’il n’en a pas besoin commercialement parlant. Ses vins étant tout particulièrement recherchés, il n’a aucun problème pour vendre sa production.
Les soins prodigués aux vignes sont donc respectueux notamment pour ses plus vieilles vignes. Y sont proscrits les pesticides, et une grande partie des vignes sont enherbées, l’herbe fauchée, afin notamment d’éviter l’érosion. Sur certains coteaux, la pente atteint 60%. La visite de ses vignes est absolument bluffante tant elles sont magnifiquement entretenues. A tel point qu’il nous avoue avoir fait quelques émules. Divers vignerons venant y jeter un oeil par eux-mêmes pour s’en inspirer. C’est tout dire. Je fus moi-même impressionné. Les labours y sont réguliers, binages et griffages également.
Notons également que les vignes sont plantées à 8 000 pieds / ha, taillées courtes, puis les entre bourgeons seront retirés à la main afin d’éviter les vendanges en vert, contre-productives selon lui tout en préservant de faibles rendements. Les produits utilisés si tant est qu’il en ait besoin sont ceux acceptés dans la viticulture biologique.
Les vignes profitent à plein d’une vision sincère et perfectionniste de son vigneron. Il faut dire également qu’à la propriété, ce ne sont pas moins de trois personnes qui s’attelent à la tâche, aux vignes. Assurément, notre vigneron met un point d’honneur à assurer à celles-ci un état sanitaire très strict, tout en restant le plus naturel possible.
DE GRANDS TERROIRS
Avec les Culs de Beaujeu, le Clos de Beaujeu et les Monts Damnés, et à peine 45 ares sur la Grande Côte, Gérard Boulay possède des vignes reposant sur de superbes terroirs. Petit éclairage afin de mieux les appréhender.
Les Monts Damnés
Les Monts damnés, à Chavignol exposition sud, sud-est (© Armand Borlant)
Ce coteau impressionne par sa pente et son exposition solaire, plein sud! Jusqu’au bas et milieu-haut de coteau, le sol est dit argilo-calcaire, et marnes kimmeridgiennes, qui ne sont pas sans rappeler ceux de Chablis, éloigné ceci étant dit d’à peine 90 kilomètres à l’est. Notes fumées et acidités strictes se retrouvent régulièrement sur ce terroir. Sur la partie haute, le sol situé au bord des arbres, est dit du Portlandien, qui n’est autre que celui que l’on retrouve sur les plateaux du Petit Chablis. Coteau qui révèle des vins assez étonnants, vifs sans être variétaux, avec quelques notes finement salines, de grande garde révélant une minéralité appuyée sur des millésimes évolués. Gérard Boulay détient environ 1,5 ha de vignes sur ce terroir exposé plein sud.
Le Clos de Beaujeu
(© Armand Borlant)
Le Clos de Beaujeu est la partie qui forme l’ensemble de la parcelle, ou du coteau atteignant jusque 45% de dénivelé. Son exposition est (au levant) et sud-est révèle un sol de type argilo-calcaire et marnes kimmeridgiennes. On y retrouve en surface des « caillottes », plus exactement des cailloutis fossilisés. Voici d’ailleurs un exemplaire que nous montre Gérard Boulay ci-dessous.
Les « caillottes », cailloutis fossilisés sur le Clos de Beaujeu. (© Armand Borlant)
Le Cul de Beaujeu
(© Armand Borlant)
Situé sur la partie extérieure de l’ensemble du coteau, le « cul de Beaujeu » offre une partie là aussi très pentue, atteignant jusque 60%. Exposition similaire, sol identique bien que semblant plus calcaire, terre blanche. Les vignes plantées sur l’ensemble de la parcelle ont en moyenne 40 ans. Sur ce secteur les vins ne révèlent pas vraiment, et même sur de jeunes millésimes, l’expression variétale du sauvignon.
LES ELEVAGES
Gérard Boulay semble apprécier les vins de grande expression et n’est pas du genre à proposer des vins marqués par l’élevage, entendez le fût neuf. Désormais, notre vigneron s’entoure de barriques ayant « vu et bu » plusieurs vins au préalable. D’ailleurs lors de la visite de son chai je fus étonné de voir une faible proportion de barriques, en rapport aux cuves. Cela me semble aller dans le bon sens, celui de plus de fraîcheur et de définition. Certains fûts, une bonne partie d’ailleurs sont de 300 litres. Pour ses cuvées parcellaires, Gérard Boulay laisse ses vins fermenter en fûts donc de plusieurs vins, puis les laissent environ 12 mois sur leurs lies fines, sans batonnage. Suivront ensuite quelques mois d’élevage en cuve afin de les vins digérer leur passage en fûts. L’idée étant une fois encore de ne pas trop marquer les vins.
UN CHAI TOUT NEUF ET MODERNE
La toute première chose qui vient à l’esprit en nous rendant chez Gérard Boulay est bien ce magnifique chai ultra-moderne. Dès l’extérieur, on y devine aisément ce qu’il renferme. La visite permet de confirmer les impressions. Cuves thermo-régulées ultra-modernes, permettant une parfaite maîtrise des températures, et donc un parfait contrôle des fermentations. Une propreté clinique avec une facilité de nettoyage fortement accrue, et bien pensée. Une meilleure organisation en terme de logistique mais surtout de stockage, d’élevage, et de manipulation.
Tout est fait dans le sens du raisin, des jus puis du vin.
A terme, et ce très rapidement sans doute, les vins devraient gagner encore davantage en précision aromatique, et en netteté. Bien que les vins de Gérard arrivent déjà à un haut niveau qualitatif.
DEGUSTATION
In situ en compagnie de Gérard Boulay et de mes compagnons de voyage (© Armand Borlant)
Sancerre Tradition 2011
100% cuve, assemblage parcellaire.
Nez rafraichissant, légèrement variétal, plus floral à l’aération. Menthol, anisé, résineux. Fond de nez fruits fraisBouche droite, de belle constitution entre fleurs et pointes anisées. Acidité saillante, révélant une belle persistance florale.
Ensemble net, bien construit et tonique sans jouer la carte de l’explosivité tapageuse. Délicieux.
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Sancerre « Les Monts Damnés » 2010″
Vignes de 35 ans.100% fûts de plusieurs vins, durant 12 mois sur lies fines sans batonnage, puis 100% cuve.
Nez discret de belle fraîcheur entre fruits blancs puis menthe fraîche. Suggestion du boisé après aération hésitant entre aubépine, amande puis un fond de nez anisé.Bouche de belle tenue, droite, étirée par une matière joliment galbée impulsée par une acidité remarquable, signée d’un fruit jaune vivace. Tonalité ciselée, tendue en finale, légèrement saline, persistance respirante, aérienne bien qu’un poil ferme.
Vin complet relayant le fruité net, le cépage et la terre de l’endroit, de belle amplitude sans pour autant manquer de fraîcheur.
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Sancerre « Clos de Beaujeu » 2010
Vinifié en cuve, vignes de 40 ans, élevé en fûts de plusieurs vins.
Nez généreux de fruits, floral entouré d’un boisé enjôleur et pur. Fruit pulpeux en fond de nez.La bouche, de grande pureté, éclatante, repose sur une jolie matière. Le boisé, à peine perceptible, offre un joli confort à l’ensemble. La finale déverse un jus plein, sur une persistance salivante, finissant sur de fins amers pour un ensemble superbe d’harmonie.
Bel éclat du fruit sur ce vin, parfaitement épaulé par une matière pleine et une certaine nervosité. Là encore, il sera utile d’attendre ce vin quelques années. Dans la mesure où sur ces crus de Chavignol le temps sait parfaitement oeuvrer en révélant des fraîcheurs épatantes.
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Sancerre « La Côte » 2010″
Vinification 100% fûts de plusieurs vins puis élevage cuve
Nez légèrement réduit, puis explosion florale après aération, violette, aubépine. Fruits en fond de nez. (Poire).Bouche éclatante au fruité strict, à la minéralité traçante signant un vin de belle droiture. La finale suit le même sillage, intense et fraîche, hésitant entre le fruité et le minéral en persistance tout juste souligné par un léger résiduel, nullement gênant. Une belle promesse à tenir tant ce vin semble posséder un joli fond, un superbe tonus et une harmonie là encore superbe.
Une matière à la fois pleine et énergique, révélant un vin somme toute bien subtil que les années sauront patiner et fondre à merveille. Mais là, il va savoir se montrer patient.
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Sancerre « Comtesse » 2010
Vignes de 70 ans, 100% cuve
Nez floral de grande classe, puis fruitée à l’aération. (Rhubarbe et pomme à cidre).Fond de nez minéral, salin.La bouche signe une empreinte saline en son milieu, reposant sur une matière rectiligne de belle constitution. Le fruit coule sur une finale anisée et légèrement amandée. Vin brillant, de grande pureté.
Vertical, vibrant, ce vin mérite d’être attendu, même si en l’état il se montre déjà grandement séducteur. Attendre, assurément ! Seulement, sur ce coup là, il va falloir se raisonner pour ne pas les boire trop tôt.
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Sancerre « Clos de Beaujeu » 2000
Nez patiné, ciré encaustique, à la bouche ample, complexe, oxydatif marqué en l’état, malgré une bonne persistance.
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CONCLUSION
(© Armand Borlant)
Avec Gérard Boulay, vous partirez à la rencontre d’un vigneron tout en retenue. N’allez pas pour autant croire qu’il soit timide, ou introverti. Non, il m’a semblé être juste un peu sur la réserve, car il ne cherche pas à se mettre sur le devant de la scène. Presque gêné finalement de nous avouer qu’il n’avait pas de vins à vendre. Et vous pensez que Gérard Boulay pourrait se reposer sur ses lauriers ? Que nenni, il ne cesse de se remettre en questions, de se donner les moyens d’offrir des vins encore plus complets, fins, sapides. Il s’est permis d’investir pour des chais de tout premier ordre. Afin de gagner encore en pureté, et en netteté. Un véritable perfectionniste. En inspectant ses vignes, clairement vous serez épatés par la tenue de celles-ci, où on les sent bien vivre, et saines. Ses vins sont superbes et je ne pèse pas mes mots. Complets, charnus et aux acidités souvent saillantes, l’ensemble reste toujours dense, rarement variétal, souvent empli d’énergie. Certes, il leur faudra un peu de temps, si tant est que les finales parfois strictes sur les millésimes juvéniles puissent gêner les « trop pressés ». Gérard Boulay profite à plein de son superbe travail, de sa passion, et de ses grands terroirs afin de sculpter des vins tout simplement superbes. De la très très belle ouvrage où les vins retranscrivent merveilleusement bien les terroirs sur lesquels ils reposent.
Notons également des vins rouges raffinés, juteux et de belle tenue. Dégusté un millésimed’une dizaine d’années étonnants de fraîcheur. A découvrir absolument sur place.
Emmanuel Delmas
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bregeon
Brillant ce compte rendu sur les Sancerres de ce vigneron ( que je ne connaissais pas du reste ) C’est un plaisir de voir les photos de ces magnifiques côtes ! j’ai repéré votre livre à la
FNAC , je vais m’en porter acquéreur , je vais suivre aussi régulièrement votre BLOG qui a du fond ( comme les bons vins) et une bonne écriture.
J’espère vous le faire dédicasser un jour ( je suis de Nantes)
Frédéric Brégeon
Emmanuel DELMAS
Merci Frédéric ! Pour le livre, je peux ledédicacer sans souci et avec plaisir. Ayant un petit petit pied à terre à Nantes, que je loue actuellement, il est probable que je le meuble cet été et y
passe quelques jours. L’occasion de se croiser à ce moment-là -)
gérard
Content de voir cet article sur Gérard Boulay, dont j’avais eu l’occasion de vanter la qualité sur ce blog il y a quelques mois. Je ne pense pas qu’on puisse classer Boulay n°1 devant Cotat ou
Vatan au top au dessus des autres. Il s’agit là de très grands vignerons qui nous offrent des expressions parfois personnelles de leur terroir et du cépage sauvignon, et chaque dégustateur a sa
préférence. N’oubliez pas dans le « dessus du panier » Vincent Pinard, Vacheron ou le discret Dominique Roger, et quelques autres, qui font beaucoup pour mettre à l’honneur le sauvignon. A noter
aussi que Didier Dagueneau avait acquis une parcelle sur les Monts Damnés, superbement vignifiée par Benjamin aujourd’hui.
Enfin, attention à la notion de vin « abordable ». La tendance des prix n’est pas à la baisse, et une caisse de 12 à 240 euros ce n’est pas à la portée de tous les amateurs. Heureusement qu’il y a
quelques vignerons raisonnables, ce qui n’est pas le cas de Mellot, toujours au top… des prix !
Emmanuel DELMAS
Comme je le dis souvent, il y a du beau monde sur Sancerre, Vatan j’adore, tout comme Vincent Pinard d’ailleurs dont j’ai redécouvert ses vins récemment. Vacheron, goûté de très belles choses et
déçu parfois aussi…Dominique Roger que j’aime bien aussi, sans oublier à prix angélique, Pascal Reverdy.
laurentg
Grande Côte 2001 fut un des plus grands goûtés lors de notre verticale complète des vins du domaine (63 vins goûtés, avec quleques pirates).
La cuvée Paul, avec du sucre résiduel peut s’avérer extraordinaire (1995, par exemple).
Un petit débat sur la sensation de soufre dans ces vins.
Nous en avons senti parfois un peu trop alors que le vigneron s’en défend.
Peut-être étions-nous trompés par nos sensations ?
Peut-être est-c aussi une question de seuil physiologique de chacun ? d’attente ? de repères (cf. Ste-Hune par ex).
Enquête en cours …
Je considère en tout cas que le domaine produit un vin d’excellence, qui plus est abordable.
Pour moi le top mondial du sauvignon (cf. la comparaison en 130 cuvées relatée il y a quelques années).
Emmanuel DELMAS
Comme je te le disais la Grande Côte 96 en magnum goutée voilà 18 mois était spectaculaire de fraîcheur malgré son résiduel. Il y a chez François un trc, ou de schoses qui ne s’expliquent pas, je
crois 😉
Pierre-Antoine Thiot
Même si je préfère les vin de Gérard Boulay les vins des cousins Cotat sont au dessus du panier.J’avais adoré La Grande Côte 2001 de François Cotat…Malheureusement à Bordeaux il est difficile
de trouver de bons Sancerre « mûres »
Franck R
Mon pote Et peu fier. Grand légataire des Sancerre traditionnels à la Francis et Paul Cotat, Edmond Vatan.
laurentg
Pierre-Antoine,
Vous préférez les vins de Pascal ou de François Cotat (style assez différent) ?
laurentg
N’oubliez pas la beauté du Clos la Néore de Vatan … l(e rouge est sympa, en pinot noir, aussi).
Emmanuel DELMAS
Franck n’a pas oublié de le souligner, et je confirme. Dégusté récemment, bien que stricts car millésime très jeune, quelle profondeur! Mais pas lisible pour tous, en revanche tant ils sont
impregnés de personnalité. J’aime énormément ce style en tout cas.
Pierre Antoine Thiot
Pour moi le meilleur producteur de Sancerre, mieux que Cotat et Cotat et loin devant Mellot
Céline Collet-Les Bricoles
C’est très bon Boulay !
laurentg
Et quitte à enfoncer des portes ouvertes, j’aime rappeler qu’il est très instructif de goûter avec des gens très différents, les regards sur le vin étant très variés.
Sur place, adoré Clos 2009 de Droin ou Preuses 2008 La chablisienne
Emmanuel DELMAS
Nous sommes bien d’accord !
laurentg
N’est-ce pas par ex La Chablisienne qui représente la typicité (j’y ai goûté de très belles bouteilles, lors d’une longue visite éclairante)?
Ou Thomas Pico, avec ses goûts exotiques de manseng ?
Ou encore Alice et Olivier de Moor ?
Emmanuel DELMAS
En fait, la typicité est un peu la combinaison de diverses signatures. Ainsi, Thomas Pico révèle des vins nets, précis et pourtant vivants, De Moor dans un registre plus singulier encore, mais
souvent assez éclatants (selon les périodes aussi), et la Chablisienne qui peut révéler des vins assez étincelants sur de beaux millésimes et terroirs, on a avec eux, une certaine typicité, si on
prend à chacun une part de leur caractère.
Ainsi, dans le style profond et précis, ceux de Benoît Droin sont aussi remarquables sans oublier ceux de Denis Pommier, Sébastien Christophe, Guillaume Vrignaud, domaine Garnier, JP Grossot,
mais aussi D.E Defaix dans un registre encore différent…en fait, la typicité doit se nourrir de diverses signatures. Alors que bien souvent on a tendance à vouloir parler de typicité dans le
sens « formaté ». Là, c’est dangereux…;-)
Francis
Ah Gérard Boulay ! Des vins que je goute depuis bien logntemps et qui gagnent en précision année après année. Bravo à lui
laurentg
On tente une petite comparaison :
Boulay/Huet/Raveneau vs F. Cotat/Foreau/Dauvissat ?
Qui sont les plus typiques ?
Eux ou d’autres vignerons ?
On trouvera sur notre site une verticale de vins que l’on ne croise pas souvent. Ceux de Pierre Boullay, cousin de Gérard Boulay.
Emmanuel DELMAS
Quand tu veux, Laurent! ,-)
Les atypiques seraient à mon sens les 2nds nommés, mais ne sont-ils finalement pas les plus typiques ? ,-)
laurentg
Très beaux vins de Chavignol, qui parviennent à me réconcilier avec le sauvignon, c’est dire …
Et cette petite note caractéristique de fraise des bois.
L’occasion de saluer l’ami Armand aussi.
Philippe Ricard nous a ramené un beau reportage :
http://www.invinoveritastoulouse.fr/attachments/article/76/2008_05_15%20Centre%20Loire%20-%20Chavignol%20-%20Boulay%20-%20Cotat.pdf
Emmanuel DELMAS
Je plussoie Laurent, j’ai trouvé ses vins superbes, vraiment! Et Armand prend de très jolies photos, merci de le saluer ainsi que son travail. Tu as l’oeil ! ,-)