Voilà ! Un seul vin cette semaine, mais j’ai pris en pleine figure une claque énorme ! Je la dois à Antoine Pétrus, un ami sommelier que j’estime énormément. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, mais ce vin…il restera très longtemps dans ma mémoire, au fond, enfoui.
Saumur blanc « Brézé » 2001, Domaine Foucault
Nez magnifique et complexe entre patine et profondeur minérale, panoplie aromatique oscillant entre le champignon devenant truffe, épices douces (girofle et poivre blanc), boisé finement torréfié et les embruns.
La bouche traduit à merveille cette complexité en revelant une bouche vibrante et profonde, racée soutenue par une fraîcheur ahurissante. Ciselée et mordante, celle-ci enflamme la persistance hésitant entre le gros sel de Guérande et la truffe. Finale citronnée d’une persistance tout bonnement phénoménale. Une véritable queue de paon, rare sensation digne des vins hors norme.
Immense ! Une émotion réelle, les poils qui se hérissent, des frissons partout, la bouche bée, le besoin de garder en mémoire tout ce que le vin offre, révèle, retranscrit…je ne peux pas en dire plus. Merci Antoine !
Emmanuel Delmas
Tout près de chez moi, presque sur mes terres !! et à quelques rangs de vigne de La Charité sur Loire, où se trouve « Le Vin », petit caviste aux références uniques dans toute la région. Tu
aurais pu le rencontrer de façon enrichissante pour vous deux. Mais difficile de quitter les caves de Sancerre pendant les dégustations ! Quand reviens-tu déguster à Menetou-Salon, le voisin et à
Pouilly, de l’autre côté de la Loire, où quelques jeunes vignerons tirent la qualité des vins de cette appelation vers le haut, dans le sillage de Benjamin Dagueneau. Elle en avait bien besoin !
Je n’ai aucune idée de mon prochain passage…
Hors la grande restauration et sans être allocataire régulier, le Brézé ne se trouve que chez quelques rares cavistes, et encore ! J’ai la chance d’en connaitre un mais je n’ai pas su encaver le
blanc, car on ne peut pas tout acheter et tout avoir !
Je connais bience problème, Gérard ;-(
J’ia été hier à Sancerre, je me suis bien régalé ! A suivre ici dans quelques semaines ,-)
Un vin « quasi » (voire) introuvable en belgique 🙁
Quel cadeau t’a fait ton ami ! Car ce vin est introuvable si on n’est pas allocataire chez Foucault, et encore, c’est au compte-gouttes vu la petite quantité de Brézé chaque année. Hors norme,
l’expression reflète bien ce qu’on ressent quand on goûte un tel vin. Je n’ai pas eu la chance de déguster ce millésime, seulement des vins plus récents, et toujours on sent ce potentiel de garde
étonnant.
Les rouges du Clos Rougeard sont tout aussi exceptionnels depuis le Clos de base, en passant par les Poyeux pour atteindre le sommet qu’est le Bourg. Quantités limitées là aussi et je
mesure ma chance d’avoir quelques bouteilles chaque année, après une dégustation toujours mémorable dans les caves troglodytes de Saumur. Moment exceptionnel avec un vigneron d’exception.
Y en a t-il un autre qui élève ses vins trois ans avant la mise et la vente ?
Un vrai choc, je confirme Gérard! J’ai été un privilégié et j’en ai grandement profité…
Pour moi le plus grand blanc sec de loire…Mythique !
Je ne peux pas te contredire là-dessus Philippe!
Un vin surprenant dont on ne regrette rien qui apporte tout, plein, expression, le charme racé de la complexité mais qui s’offre. Ha oui une experience au delà de toute attente.
chuuuuuuuuuuuuuuuuut
Un vin qui pose de sacrés problèmes pour la suite.
Clairement Caroline…tant il est grand, les vins qui suivent ont intérêt à se révéler au moins au même niveau…et ce n’est vraiment pas simple.