On ne donnait pas cher de la peau du Coq gaulois ! Personnellement, cette victoire est tout sauf une surprise, tant ces Blacks malgré leur évidente
dextérité, nous rappelle les Brésiliens du football, proies si faciles pour ce même Coq.
Malgré tout, les vins néo-zélandais, ont à l’image de leur équipe nationale, des tonalités sémillantes. Aux ossatures souvent
musclées, répondent une verve toute ciselée. Ainsi, sur un vin blanc issu du cépage sauvignon millésime 1999 (Quel souvenir !) en la région de Marlborough bénéficiant d’un micro-climat exceptionnel, …quel plat proposerez-vous ?
Ce vin des Antipodes a évolué dans cette hémisphère pour proposer une palette aromatique accentuée par le temps. Zestes d’agrumes presques confites, fougères (tiens,
tiens !) et tonalités salines. la bouche se révèle suave, d’une ossature musculeuse, la verve accompagne la finale sans pour autant offrir un grand répondant.
Néanmoins, un joli vin, virevoltant, étonnant, joueur, mais…
Le coq au vin jaune répond par une chair coriace, attendrie pourtant par la texture musclée du vin néo-zélandais. Cet échange est surprenant, et très constructif. Telle une
mêlée, les saveurs explosent.
La sauce au vin jaune, offre au Coq une superbe pincée de caractère. C’est en fin de bouche que le Coq offre toute sa dimension, en faisant le dos rond, face à ce vin
décidément hargneux…
Si cet échange entre ce vin néo-zélandais blanc 1999 et ce Coq au vin jaune est constructif et de bon aloi, il semblerait que le Coq ait
pris le dessus…en atteandant l’Angleterre et son fameux Porridge.
Emmanuel Delmas
Baraou
Question vin, les anglais cèdent volontier aux français ; question rugby, ils vont pas lâcher. Je pense que je vais bouffer du rosbeef, et boire du madiran !
Guillaume B
Samedi soir, sur le cochon noir gascon d’Arnaud Lallement, le Cloudy Bay Pinot Noir 2002 de Nouvvelle Zelande se défendait très bien. Lui.