
Quel vin avec l’agneau ? L’accord semble de prime abord très simple, et pourtant…voici quelques conseils pour vous aider à faire le bon choix
Lorsque l’on pense agneau et vin, inévitablement, le parallèle est tracé entre l’agneau de Pauillac, et le vin de Pauillac.
LE VIN ET L’AGNEAU : QUEL VIN ?AGNEAU ET VIN
La chair de l’agneau est tendre, souvent savoureuse, et pour les agneaux de Pauillac, le goût est plus complexe, et marqué.Le vin rouge est préconisé, d’autant plus si celui-ci propose une forte ossature.
L’accord est merveilleux avec un vin de Pauillac et son agneau. Mais, encore ne faut il pas offrir le 1er vin venu. Je pars toujours du principe, qu’ un vin doit se montrer équilibré, afin d’offrir toute sa force, et un grand intérêt.Si le vin de Pauillac a pour lui, sa force, et sa complexité, ces caractéristiques ne se révèlent qu’une fois le vin approchant une certaine maturité. Lorsque finalement, les tanins, l’acidité, et l’alcool forment un ensemble harmonieux.Cela est d’ailleurs vrai pour tous les vins, en général. Le tanin trop rugueux aura bien du mal à prolonger l’échange avec la viande.
Ce n’est qu’après quelques années, que le vin de Pauillac révèlera son architecture si complexe, animale, et opulente. Par exemple, préférez un Lacoste Borie 1997, 2nd vin du château Grand Puy Lacoste, à ce même grand vin 2000.
Non pas que ce dernier ne soit pas intéressant, simplement, laissez celui-ci évoluer encore quelques années, afin qu’il offre tout son potentiel au moment opportun.
Un vin de Pauillac 1996, 1997 ou encore 1999, saura se montrer approchable, et plus confortable, qu’un Grand Cru classé, aussi merveilleux soit-il, sur des millésimes trop jeunes.
Le Pauillac, à maturité, proposera un nez complexe, animal, et une bouche tout en volume, persistante, et des tanins certes présents, mais nobles, qui donneront une véritable impulsion au vin, et permettra un accord incisif, et magique avec cet agneau au goût si prononcé.
Quels vins avec l’agneau ?
Les vins rouges ayant un certain répondant, harmonieux et pleins de personnalité, offrent une interessante alternative.
Ainsi, le cépage Syrah, sis en Vallée du Rhône septentrionale, sur les appellations de la Côte Rôtie, Cornas, St Joseph, ou les Hermitage, et Crozes Hermitage. Les vins façonnés par Gaillard, Cuilleron, Allemand, Gangloff, Graillot, et tant d’autres, aussi talentueux les uns que les autres.
Que penser d’un majestueux Châteauneuf du Pape ? ou d’un Gigondas, voire même de ce grandiose Sang des Cailloux, cuvée Lopy, ou l’Oumage.
Les vins du Sud-Ouest, répondront aux attentes également, en tout premier lieu les vins d’Alain BRUMONT, que je trouve revigorés, et toujours plus étonnants. Les menhirs, l’Argyle rouge, la Tyre, sans parler des Montus, antérieurs à 1999. (afin de les déguster à leur apogée)
Le Cahors, semblant plus bourru dans sa prime jeunesse, saura se montrer plus élégant après quelques années, la finesse ciselée des Cahors du château de la Reyne, que je trouve formidables.
Les vins du Languedoc, et du Roussillon, qui offrent des vins merveilleux, souvent épicés, concentrés. Ne vous méprenez pas, il y a depuis une quinzaine d’années, une prise de conscience de la part des vignerons. Cette région offre un panel de vins étonnants. Les cépages syrah, grenache, mourvèdre, carignan, cinsault, merlot, cabernet sauvignon,(et d’autres) s’y dévoilent de manière majestueuse parfois. Ils savent réciter leur partition, à l’unisson pour se mettre au service des mets, et du plaisir. Longilignes, étirés, pointus, ou concentrés, opulents, parfois confiturés, ils séduiront les palais les plus aguerris.
Les vins de Bourgogne, et leur sculpture plus étirée, élancée, propose des vins parfois concentrés, pleins de sève, sur Nuits Saint Georges, ou Chambolle Musigny, et Vougeot, polis par les Chevillon, Thibault Liger Belair, Jayer, ou encore Mugnier.
Nous pourrions trouver tant de vins structurés qu’il serait impossible de tous les citer.
En somme, si il ne fallait retenir qu’une règle, si tant est qu’elle puisse exister, ce serait celle qui consisterait à marier l’agneau avec un vin sculpté dans le roc, que la maturité aura annobli, et assagi.
Simplement celle-ci, et vous constaterez par vous-même, à quel point l’accord entre ces deux personnalités peut se montrer majestueux, et vous régaler.
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Parce que l’accord mets et vins n’est pas chose anodine. Un mariage réussi et partagé, font de l’accord mets et vins un moment inoubliable.Voici une vingtaine de thèmes qui vous permettront de vous
Retrouvez ici le sommaire de tous les accords mets & vins proposé sur le site. Plus de 50 ! Bonne lecture.
Bonjour, j’ai un Gigondas Montirius Terre des Aînés 2010. Je dois proposer quel plat d’après vous?
Merci pour vos précieux conseils.
Bonjour, faites simple. Viandes rouges, voire agneau, tapenade d’olives noires…
J’ai un vin de Joseph Drouin Chambolle Musigny 1e Cru 2011,
J’aimerais savoir quel met est le plus en accord avec ce vin.
Je reçois ce vendredi 12 août, Merci
Oups. Sorry…je lis votre message trop tard…
Bonjour,
ma compagne et moi nous marions en automne et le plat sera composé d’un carré d’agneau et d’un morceau de filet de boeuf avec des haricots verts. Nous souhaitons nous orienter vers Nuits-St-Georges mais ses climats varient énormément (cailles, vaucrains, argilières, …). Auriez-vous une recommandation parmi ceux-ci ?
Bonjour, les cailles sont assez remarquables en effet, les Chaignots également dans un autre registre, l’important étant surtout de bien choisir votre vigneron.
merci beaucoup pour votre réponse, j’ai des cailles et des chaignots de chez Chevillon, cela fera donc l’affaire !
Un vigneron absolument remarquable ! Alors profitez bien! ,-)
Bonjour,
Nous nous marions ce printemps et avons opté pour un plat avec de l’agneau qui nous est cher. Nous recherchons un vin qui se défend bien pour compléter l’agneau, mais aussi un vin rond et « facile » à boire pour qu’il se laisse boire, même après la fin de l’assiette. La syrah nous fait un peu peur.
Avez-vous des idées ? Languedoc, Minervois, Sud ouest ?
une bonne Syrah ou un Cornalin du Valais 🙂
Pour moi, la syrah et l’agneau sont un véritable mariage d’amour. L’intensité de la syrah ira avec l’intensité et la sanguinité de l’agneau. Pour exemple : côtes d’agneau aux herbes et syrah
Leone 98 de Peyre-Rose, tajine d’agneau aux pruneaux avec la cuvée Jean Julien de chez Jean-Pierre Séguéla, etc…
Je ne les connais pas du tout. Merci pour l’info. Est-ce les Confuron de Vosne-Romanée ? Pour revenir à Moulin à Vent, je viens d’en recevoir du domaine de Vissoux, dont j’apprécie les Fleurie et
Beaujolais génériques depuis, longtemps mais je n’ai pas encore goûté le Moulin à Vent.
Aujourd’hui sur un agneau à l’indienne (épices douces), option Beaujolais du côté de Moulin à Vent. Déception avec un Château Moulin à Vent 2009, trop jeune certainement, mais trop marqué par
l’élevage et aux tanins sans charme et sans finesse. Par contre le Château des Jacques 2005 de Louis Jadot s’est révélé comme un formidable compagnon de ce plat, avec suffisamment de coffre et de
tension pour l’accompagner jusqu’à un milieu de bouche sur le noyau de cerise absolument délicieux.
Jadot je n’ai jamais accroché sauf sur ce vin ! Qu’il réussit très bien, comme à l’époque avec son Grand Carquelin. -) Château du Moulin à Vent, dégusté également, et pas tout à fait convaincu
par le style. Toutefois, tout nouveau, il se cherche, et le potentiel est bien là. Il faut que le fond s’exprime davantage et cela passe par des élevages moins appuyés, forcément. Mais j’ai eu au
téléphone le jeune propriétaire et il en a pleinement conscience. Un domaine donc là aussi à suivre. En Beaujolais, il ya du monde ! A Fleurie, Dutraive et aussi et là on en parle moins,
Clos de Mez avec Marie Elodie Zighera Confuron.
J’ai la chance d’avoir un château Montus de chez Brumont de 1990 ds la cave!Ça va être un délice! Bel article en tout cas!
C’est marrant, j’ai mis Lacoste-Borie 2000 en avant aujourd’hui !
Bonjour Emmanuel,
sur l’agneau, il faudrait ajouter un Tavel bien vineux comme celui de la Mordorée , avec un gigot ou des
côtelettes, c’est délicieux et s’il y a du thym ou de l’aïl c’est encore meilleur
J’ai fait pas mal de recherches sur les accords avec le Tavel de la Mordorée, si ça vous intéresse, dites le moi.
Bonne fin de journée
Fabrice Delorme
En effet, les vins du domaine sont parfaits pour ce plat. A la fois denses, et surtout toniques, qualité essentielle pour accompagner les mets à table…!
Bonnes fêtes !
Tout d’abord merci d’avoir pris le temps de me répondre.
Oui, c’est vrai que d’autres vins sont cités, je le reconnais.
Je suis d’accord que la nécessité de pertinence existe. En ce qui me co…ncerne je l’oriente plus, mais c’est un choix, sur
l’association entre les caractéristiques détaillée du plat (à base d’agneau) et celles du vin qui le mettra en valeur tout en se sublimant.
A propos du Pauillac, sans vouloir enfoncer le clou et être trop lourd (j’essaye !) je reste persuadé par expérience concrète que les associations mets et vins ne souffrent pas trop bien la
généralisation. Pour me faire l’avocat du diable et provoquer un peu plus, en toute amitié et sans méchanceté aucune, sois en assuré, je sais que certains plats à base d’agneau ne se révèleraient
pas aussi gourmand que cela avec un Pauillac. Il peut être important de voir dans quels cas.
Et puis encore une fois, chaque préparation utilise divers ingrédients et accompagnements suivant des quantités et des proportions variables qui peuvent mettre en défaut le raisonnement. Ceci est
très intéressant à analyser « au fond » pour établir un lien de saveur entre ces éléments et ceux du vin qui conviennent. L’origine régionale de la recette est tout aussi importante. Cela se
constate très vite avec, par exemple, un Axoa d’agneau au piment d’Espelette ou un Carré d’agneau en habit vert, cannelloni de courgette et chèvre frais, ail noir qui s’associera avec bonheur sur
un beau vin de vieilles vignes de Carignan. Il est clair qu’une Chartreuse d’aubergines à l’agneau confit s’associera avec gourmandise avec un Pauillac de même qu’une côte d’agneau grillée à nu
!
En tout cas merci pour tous les sujets qui sont abordés et qui permettent d’avoir des échanges sérieux, constructifs et professionnels. Et désolé si parfois je « pousse » un peu. C’est sans
prétention ni méchanceté.
Il n’y a aucun souci! Pour quelque vin rouge que ce soit, ses tanins doivent être fins, et si possible fondus…un pinot noir de 3/5 ans, sur Irancy, ou d’Alsace, Bouzy, ou un Nuits st
Georges de 10 ans, un Pauillac de 15 ans, un Bandol de plaine (argile) de 5 ans, un Bandol (calcaire) de 10/15 ans, etc…on peut en faire le tour, selon les assaisonnements, les cuissons et les
condiments…
Va pour l’Alsace alors. 🙂
Ne pas confondre les VT et les « aszu » de Tokaj. Ces derniers sont effectivement très doux, mais parmi les VT on trouve des discrets, avec un sucre résiduel modeste de 100-110 g. En même temps,
ils sont souvent assez épicés, c’est pourquoi je pensais qu’ils pourraient éventuellement se marier avec un agneau sucré-salé. Mais bon… faut voir. 🙂
C’est bien pour cela que je me suis permis de signaler les 2 vins, dans la mesure où il y avait Tokaj et VT. Les Vendanges Tardives sont alsaciennes, et en effet Aszu, une pâte passerillée à la
teneur en sucre plus ou moins élevée selon le nombre de Puttonyos. Le souci est que le sucre pose gros problème à table, même sur un tel mets. L’épine dorsale du vin étant son acidité, il faut
privilégier les vins toniques. Même purvu d’une belle fraicheur, celle-ci pourra accepter un léger sucre résiduel. Un riesling tranchant, sur un grand cru peut supporter jusque 40/50 gr de
résiduel. Mais avec 100/110 gr, il sera délicat de ne pas saturer. C’est pkoi je propose de partir non pas sur un VT mais éventuellement sur un grand cru. Un Rosacker par exemple, ou autre. 25 à
40 gr sont largement suffisants. Si on souhaite trouver un « entre deux »…
Et le vin blanc moelleux? Tajine d’agneau aux abricots secs + un VT de Tokaj, par exemple?
Une Vendanges Tardives risquerait d’écraser les papilles, et d’alourdir le mets. En revanche un Pinot gris d’Alsace classique jonglant entre notes fruitées et épicées, dressé sur une bonne
charpente devrait sans problème englober le plat, et le rehausser. Quant au Tokaj de Hongrie, autant oublier, sa sucrosité étant bien trop dense et le vin trop concentré. A proposer sur le
dessert, en somme…ou à déguster pour le plaisir, tout seul entre 2 repas 😉
Pâques approche, l’agneau aura sa place à table, mais quels vins proposerez-vous ? Tout dépend de l’origine de la bête (Pauillac, Pré-Salé de la Somme, etc.), des parties cuisinées, de la
recette et de ses ingrédients, de leur dosage, …. …Très modestement, car il faut à mon sens toujours faire preuve
d’humilité, je pense qu’il est toujours difficile de répondre à des questions générales par des réponses générales. Cela s’applique aussi au vin; un Pauillac certes, mais lequel, réalisé par qui,
de quel millésime et de quel âge, avec quelle caractéristiques, etc.
Chose à laquelle nous tentons de répondre sur l’article. Pauillac profite d’un éclairage certes plus long car nécessaire dans la mesure où les lecteurs ont besoin de réponses assez
pertinentes sur ce sujet. Tout en ne s’enfermant pas d’ailleurs…
Ce 99 MAURO VS était encore d’une belle jeunesse d’où une carafe 2H Riedel Magnum avant service.
Le nez fut kirsché , cassis, tabac ; l’attaque vive, le milieu suave et la finale puissante ; en retro-olfaction fruits des bois,
épices et torréfaction. Belle complexité, beaucoup de plaisir et encore de l’avenir.
En effet, je confirme que ce vin a un grand potentiel de garde. Jeune, il a un côté dur, et terrien soulevé par un élevage bien marqué. Il lui faut bon an mal an, 15 ans avant qu’il s’offre tout
en finesse et gourmandise. J’acquiesce !
Bonjour,
ne dit-on pas doux comme un agneau 🙂
En effet, un vin construit dans le roc puis assagit semble la philosophie de cet accord d’où : le we dernier j’ai opté pour un MAURO VS 99 avec le Lechazo local
Ah Antoon, voilà un vin qui, une fois bien évolué sait se faire doux comme un agneau, j’en conviens ! Comment se comportait il ?
Tout dépend de la préparation de l’agneau ……moi si je pouvais faire un bon repas de pâques je m’ouvrirais un clos milan ….ça fait longtemps !
Bon, je me lance : une cuvée Tradition du domaine Richeaume …
UN BON BERGERAC UN POINT C’EST TOUT!
Je tomate légèrement la sauce de l’agneau, j’aille bien avec du rose de Lautrec, je citronne légèrement la peau afin qu’elle croûte et j’ouvre une bouteille de Domaine des Tours VdP 2006
par personne…
Le Pauillac est trop évident mais comme il fait chaud, je propose un Gamay de la maison Marionet par exemple.
Bone idée également ! Marrionnet offre des vins plutot jolis.J’avoue, j’avoue, bon choix 😉
J’oubliais… Bravo pour le nouveau design de ton blog : très classe et très pro !
Merci Corélie, j’en suis très très content ! Mais je me suis tâté car j’aimais bien l’autre aussi…;-)
Salut Emmanuel,
J’ai mangé ce week-end un tajine d’agneau au fenouil, aux poires et aux fruits secs. La viande, cuite 2h30 au four, est presque confite. Avec un vin rouge, l’accord a été désastreux. J’y aurais
bien mis un vin blanc moelleux. Qu’en penses-tu ? Bisous.
Salut Corélie,
Le vin blanc est une bonne solution, mais un moelleux aurait eu tendance d’alourdir l’ensemble. En revanche, un vin rouge de « gastronomie » aurait été parfait. Quand j’écris « de gastronomie », je
veux dire par là, souple, tendu et dépouillé de ses tanins. Voilà LE vin rouge de gastronomie.
Un Bourgogne Irancy (Cantin, par exemple) 2005, 2006 ou 2007, un pinot noir des Riceys, ou d’ Alsace, un St Pourçain auraient permis un très bel accord, car ils auraient glissé sous le mets, puis
rehaussé et leur fraicheur aurait parfaitement relayé les tonalités épicées et aigres douces de l’agneau.
Tente le coup la fois prochaine et tiens nous au courant, si tu le veux bien. ,-)
Bonne semaine !
PS: je suis en recherche d’un studio sur Nantes 😉
L’agneau est une viande assez forte et vos conseils pour le mariage des vins sont parfaits.
Cependant les vins préconisés sont relativement chers pour une simple grillade au barbecue. Que porposez vous en vins entre amis autour d’une grillade à des prix abordables ?
Emmanuel, je comprends mieux apres que j’ai eu des experiences…:-)
et un agneau pasqual aux figues roties avec un rosé barriqué d’un domaine que je connais bien et dans un millésime 2005!!!!
Les derniers goutés : 2003 pour Perrin « Les Sinards » et un Vieux Télégraphe 2005 inoubliable… jeune, mais déjà d’une richesse aboutie !
Châteauneuf de chez Perrin ? Ou Vieux Télégraphe ?
Tu peux essayer aussi un Courtade 2003 de Porquerolles
c’ est beau !
Nous changeons de registre, là, Daniel Etienne ! 🙂
Avec l’ agneau Je prends un Mouton !
c est le pied NON ?
Moi ce sera un magnum de moulin st georges 2000 décanter depuis 15 min. top a l’ouverture comme d’ab …
Ca envoie du gros là, Marie ! ^^
J’avoue que cela est en effet, bien tentant !
Pas mieux Philippe ! Quoique si, s’il s’agit de côtes d’agneau grillées au thym, une belle Syrah de la vallée du Rhône, bien épicée, soyeuse à souhait. Ca peut aussi être une option !
Des mojettes qui font peuteï ! Comme on dit dans ce coin là…
Je vois très bien ce dont tu veux parler, Patrick…:-)
Agneau de Pauillac + Pauillac : l’équation est simple mais crédible ! Sinon, je le marierais bien avec un Léoville las Cases, à la structure presque toujours impeccable, ou bien un Cos
d’Estournel 2002, ni trop vieux ni trop jeune…
Trop chers, peut-être ??? Optez pour un vin de Fronsac, trop souvent méconnus, très abordables, et aux tannins bien présents (grâce à la molasse du fronsadais qui compose les sols) !
On oublie bien souvent les vins de Fronsac, qui reposent pourtant sur un terroir, comme tu le souligne bien, plus qu’intéressant !
Agneau et mojettes ,chez nous la paques ce seras comme ça.et puis tiens un mouton 1994.joyeuses paques a toutes et tous
La viande de Pâques par excellence ! Si les parties de l’agneau sont vastes (côtelettes, selle, rôti, gigot, épaule, collier, souris, abats ?), les façons de le
cuisiner ne le sont pas moins !
Avec un « gravy » à l’anglaise ? dans un tajine ? aux speculos ?!!. Les accompagnements sont infinis. Personnellement, vu que c’est une viande très goûteuse, forte
parfois même (pour qui a goûté l’agneau de pré-salé du Mont Saint-Michel), j’aime des vins du sud avec, des vins assez puissants. Bandol, Gigondas, Faugères.
cuvée ‘le poiré’du domaine st nicolas (negrette vielles vignes 30,hl/h)
Voila une excellente réponse qui me plait
j apporte la première !
Avec un Mouton Rothschild ? Un Lafitte Rothschild, juste pour comparer… ^^
M’étonnerait qu’il réponde des Nuggets de Volaille !! ^^
Ce serait faire ombrage à Mouton Rotschild. J’ai d’ailleurs rarement l’occasion de manger des nuggets, bien que cela ne soit pas si mauvais…
montrose ou troplong mondot….:-)
Et Toi Emmanuel,
que servirai tu avec un Mouton Rotschild ?
Tout seul ! J’ai trop rarement été ébloui par ce vin…
un « Antika » turque, cépages: calkarasi et bogazkere, et si le met est très épicé un « Selection » turque aussi, cépages: öküzgözü et papazkarasi
J’ai en effet dégusté des vins étonnants turcs également. Très intéressant !…
Des flageolets, pourquoi ? ^^ Si l’ageneau est de Pauillac, un Pauillac of course… Mais tout dépend de quel morceau d’agneau l’on parle et de sa cuisson.
Ben… il est comment ton agneau ?
Corbiéres, patrimonio, Irouléguy, bandol, St-Joseph, Ajaccio rouge, faugéres, crozes hermitage blanc
Bien joué, Christophe ! Bonne spropositions…
Un pinot noir !
Un vin qui va avec ! Lol !
Cela, c’est ce qu’on appelle avoir de la répartie, Marie Laure ! 🙂
L’agneau, c’est g… Afficher davantageénial pour chercher l’accord
parfait avec le vin, mais très difficile également (trouve-je). Le gourmet qui possède une cave et qui connaît ses vins (ce qui n’est pas toujours le cas) est un peu avantagé. Normalement je dirais
pas de gamay type fleurie ou brouilly, mais un moulin à vent -Janin ? Desvignes ? – marqué par son sol, racé, mature et bien élevé conviendra – n’est-ce pas, Manu ?. J’aime bien le chinon (côté
Cravant) avec l’agneau salé du Mont Saint-Michel, ou un saumur de Varrains. Le meilleur pour la fin : un Fief Vendéen du domaine Saint-Nicolas.
Bonnes fêtes !
Emmanuel,
J’ai déjà testé et avec tajine et pastilla c’est un véritable régal et un accord des plus original et magique, un Aimé Cazes 76, un Dom Brial 93 voire même plus jeune en 2003 sont des perles à
accorder avec.
Les moments les plus magiques que j’ai connus autour de l’agneau l’ont été à l’Octopus à Béziers avec les déclinaisons de Fabien Lefèbvre « Tout Marrakech dans l’agneau » version 2005 et 2006, un
régal pour les papilles, un bonheur autour du travail de cette viande à la chair délicate mais tellement parfumée et des épices, un travail ciselé d’orfèvre, grand témoin de la réalisation d’un MOF
au titre amplement mérité….
Voilà ! Effectivement, en tajine, entoure d’epices, on peut l’associer a un tel vin, d’autant plus complexe et detendu avec le temps. Je te suis ! D’ailleurs, un
Gewurztraminer grand cru Zinnkopfle, arrondi et opulent jeune, qui serait rendu plus docile avec le temps, comme ce 90 de Seppi Landmann, pourrait aussi accompagner un tel plat. Voilà, on commence
a chauffer les neurones, et…les papilles, la !
On a aussi oublié un incontournable à mes yeux : Bandol !! Allez, la Tour du Bon « cuvée Saint-Férréol » 1999, patiné à souhait, tanins fondus, nez de garrigue et de thym. Pourquoi des vins trop
forts, trop jeunes avec l’agneau ? Cette viande délicate demande bien plus de tendresse que des 2005 ou 2007, non ?
Deux pistes originales pour toi, l’ami. J’aime la saveur des syrah patinées sur l’agneau. Crozes-Hermitage « les Châssis » 2004 du domaine des Hauts-Châssis, de mon pote Franck Faugier. Délicatement
épicé, fruit arrondi, chair moelleuse, parfait pour l’agneau. Sans quoi : Barbera d’Alba 2000 de Silvio Grasso, profond, terrien, au fruité mûr… Là il faut adapter quelque peu.
@ Stephane: Mais dis donc, tu t es constitue une sacree cave, mon pote ! Bon, va falloir que je t aide a la vider.
@ Patrick: Completement d’accord avec toi. La patine est a privilegier. Le vin, tendu, fondu, persistant revele moins de « barrieres » notamment vis a vis des tanins qu’un vin trop jeune. Le tanin
pose un probl…
@ Fabien: Original, ca ! Mais je reste quelque peu dubitatif. A essayer a l’occasion. Mais l’idee n’est pas a ecarter !
Un Giacometti 2006 (desert des agriates)
Un Grand Blanc 2002 d’Henri Milan !!! Si si ! Déjà fait avec agneau des alpilles, top slurp !
Patrimonio !
@ Laurent: J’ose, et te suis !
@ Daniel Etienne: Veleurs sûres, j’adhère !
@ Emilie: Osons l’originalité.
Mon pote Stéphane, propose un Patrimonio; Et j’applaudis ! De jolis vins, tendus, et giboyeux après quelques années de maturation. Stéphane vit en Corse. Promis, Steph, je prévois un périple dans
le vignoble corse en ta compagnie dans l’année.Pas avant Juillet / Août. …
Figeac 88 ou 99
bien sur toujours les pauillac !
Un Volnay-Santenots 00 Dom Leroy, un petit RAYAS ou Pialade ou Domaine des tours…
n’est-ce pas…… ???? Classique mais tellement bon….
Pas plus original ?
PAULLAC…………..
Que d’originalité, Emilie 🙂
Moi avec l’agneau, j’aime bien un bandol surtout le PIBARNON, sinon j’ai bien aimé le minervois L’OUSTAL BLANC La Liviniere un vin nouvellement disponible au QUÉBEC, des vins comme celui là on a veux d’autres.
Merci René, pour cette contribution.
Bonsoir Emmanuel,J’ai un souvenir mémorable d’une selle d’agneau farcie au Romarin et à la tapenade que j’avais associée avec un Beaucastel 97.J’en ai encore des frissons.@micalement.Stéphane.
Ah oui, là, je veux bien te croire ! Heureux veinard, cet accord devait être fulgurant !Je m’en régale d’avance !Bonnes fêtes Stéphane
J’ai découverts votre site depuis quelques jours et je suis avec ferveur, vos différents accords 😉 et je vous remercie de vos précieux conseils. Je vois que pour « vin et agneau » vous proposez d’accorder avec un cahors, je viens d’acheter justement aujourd’hui une caisse de Château des Rôches, cuvée Floréal 2004. Conaissez vous ce vin et donc puis je preparer mes recettes d’agneau qui irons avec? Merci encore pour vos chroniques.
Bonsoir,Non, j’avoue ne pas connaitre ce vin, mais je suis certain qu’il saura se lier avec un agneau rosé, par exemple, qui appréciera sa trame de tanins. Ouvrez quand même la bouteille plusieurs heures à l’avance, afin d’assouplir un peu ceux-ci, qui risquent de se révéler encore austères.Emmanuel D.
Bonsoir Emmanuel, j’ai cuisiné un agneau avec des boutons de roses et nous avons bu du blanc. http://danslacuisinedesophie.blogspot.com/2007/07/agneau-faon-tagine-aux-boutons-de-roses.htmlJe crois que le rouge aurait été trop brutal. Ton avis ?Merci, Sophie
Je n’aime pas le vin bien qu’ayant un resto mais ton blog est relativement interressant
Bonjour, j’apprécie votre site, pour ces commentaires si bien dosés, entr’autre pour les accords avec les mets.
J’aimerai néanmoins avoir votre opinion sur les vins de Tahiti ,(Rangiroa) leur originalité de par leur double vendange ?
Par avance merci
Patrick
Bonjour,
N’ayant pas encore eu l’occasion de déguster ces vins, je ne puis donner mon avis de façon objective.
Il est vrai que le climat ne connaissant pas une période dite « froide », permet de connaitre des cycles végétatifs de 90 à 135 jours environ. D’où la possibilité pour le domaine de procéder à 2 récoltes par an. En sachant que la taille décide du début d’un nouveau cycle végétatif.
Alors, il ne manque plus qu’à déguster…;-()
Emmanuel
merci pour ta^proposition , Emmanuel!
finissons l’agneau d’abord 😉
Les photos sont très belles et vos articles sont très intéressants. Je vous ai recommandé auprès d’une personne passionnée comme vous de vin. Bon blog. Marie
Merci pour le compliment, le vin est pretexte à l’échange et au partage, c’est pour cetteraison principalement, que j’ai débuté ce blog.