2 vins pour le plaisir, dégustés la semaine dernière. Petit éclairage…
Bourgogne Aligoté 06, Coche Dury
Fruits blancs et jaunes convolent entourés de notes de noisettes fraiches et tonalités florales et minérales.
Bouche suave et généreuse sur le fruit et la pierre. La finale ciselée révèle une fraicheur et une gourmandise étonnante malgré une fine réduction. Très beaux amers, persistance sur l’épice et la bergamote.
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Muscadet « Muskadig Breizh » 2009, domaine du Haut Planty
Mise en bouteille d’Octobre, élevage sur lies.
Nez hésitant entre le caillou et la fraicheur du fruit. A l’ aération le fruit jaune explose.
Malgré une bonne droiture, le vin étonne par sa rondeur et sa jolie complexité.La finale manque un peu de nervosité mais propose en contrepartie une jolie sortie de bouche confortable.
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gerard
Et le Bourgogne générique de Claude DUGAT, vous ne l’avez pas goûté ?
Alors, comme ça, un Aligoté peut se révéler grand ? Donc, en Bourgogne plus qu’ailleurs, c’est bien le vigneron qu’il faut choisir.
Emmanuel DELMAS
L’ aligoté est un cépage qu’il faut savoir canaliser, et lorsqu’il est propulsé par un vigneron pointu, le résultat est immédiat. Coche Dury n’est plus à présenter,
mais si vous goutez un jour l’aligoté de Pierre Boisson, à Meursault, vous allez là aussi vous régaler à moindre coût. Et bien entendu, le vigneron joue un rôle essentiel, en étant capable de
révéler au mieux l’empreinte et la dimension des plus grands terroirs. Quant au Bourgogne générique de Claude Dugat, sur 2008, il goute actuellement magnifiquement bien ,sur le fruit, la sève, et
uen construction de bouche idéale. Prochainement ici, le compte-rendu de ma visite chez Claude Dugat quim ‘a simplement bouleversé !
Charles Xerri
Aaaaahh !!! Coche-Dury !