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PETRUS

1 août 2006

Petrus…La simple évocation de ce mythique nom, les passions se déchainent. Le mythe, le rêve, l’inaccessible. Mais que vaut ce vin?

            

Pétrus, grand vin de Pomerol © Capital

 

PETRUS

Ce grand vin se distingue par sa classe et sa finesse, capable de dérouter bon nombre d’amateurs et de professionnels. Il n’est jamais facile d’appréhender un vin qui subit une telle spéculation. Explications

 

CHÂTEAU PETRUS: L’OPULENCE SENSUELLE

                         

Pourtant, si il y a bien un vin qui se montre incompris, Pétrus serait celui-ci.

 

Rares sont les personnes ayant pu l’approcher, l’humer, le déguster…et encore plus rares, ceux qui ont réussi à le décrypter donc capables de le comprendre.

Car, ce vin mythique souffre sans doute de son prix si astronomique, qu’il en devient si inabordable. Un tel vin, à un tel prix doit forcément exploser, pulvériser et marquer à jamais les papilles, le palais du néophyte naif.

Parce que son prix vaut de l’or, parce que Pétrus évoque le rêve, forcément Pétrus est monstrueux de puissance, de virilité, et d’insouciance. 

  

 

Lorsque le verre est porté à nos lèvres, on s’imagine recevoir une claque, une gifle, un coup de poing fulgurant, qui mettrait Knock out le plus grand des puncheurs.En lieu et place de cette claque…une caresse d’une infinie douceur, comparable à celle d’une jeune fille attendrie par la naiveté de son preux cavalier.

 

  

Pétrus, ça vaut quoi, dans le verre?

Car, si Pétrus marque son temps, c’est à son infinie sensualité, tendresse, et élégance qu’il la doit.

Lire aussi:  DEGUST' EXPRESS # 78 (PATRICK POUVREAU)

Le cépage merlot, sur ces 11,4 hectares exprime sur ce terroir d’argile bleue, tout une opulence de finesse, de tanins gras et veloutés.

Son bouquet se montre généreux, noble, et mêlé de truffe, de tabac blond, joue sa partition avec malice, et virtuosité. Sa charpente s’épanche d’une longueur infinie comme si il se protégeait, craintif. Le merlot exprime toute sa tendresse, son épanouissement, à l’endroit où le cabernet sauvignon se montrerait plus bourru et capricieux.

Voilà, la haute distinction de ce vin, souvent incompris…Pétrus est un vin somptueux d’élégance, sensuel, parfois timide, sachez le décomplexer, et il vous offrira un rare moment de rêve.Encore faut-il aller le chercher, s’effacer à son profit afin d’arriver à le décrypter. Pétrus se mérite et Pétrus sait se refuser à celle ou celui qui lui manquerait de respect!

 

 Prochainement un article concernant ma visite chez Pétrus. A suivre, car Pétrus reste toujours Pétrus. 

 

 

Emmanuel DELMAS

 

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Classé sous :Coups de coeur, Dégustations, Inclassable, Vignerons Balisé avec :Bordeaux, Les vins de rêve, Petrus, Pomerol

Interactions du lecteur

Commentaires

  1. Jeannot

    15 janvier 2010 à 1:50

    Emmanuel,

    Ayant eu le privilège de boire au cours d’un repas hier un Petrus 1990, je suis véritablement stupéfait par la justesse de tes propos et de ta dégustation.

    Un moment inoubliable…

    Répondre
    • Emmanuel DELMAS

      16 janvier 2010 à 1:09

      Merci, merci ! C’est bien gentil à vous de m’en faire part…

      Répondre
  2. Patrick

    6 octobre 2005 à 3:35

    Quelques expériences de Pétrus :
    1980 dégusté en 1994 : magnifique, exactement ce que tu en dis. Une toute petite année à son apogée, infiniment meilleur que tous les autres 1980 ;
    1975 dégusté autour de 1992/1993 : à boire, pas du tout la même émotion que 1980 ;
    1990 dégusté l’an dernier : beaucoup trop tôt à mon goût. trop de puissance ;
    1947 dégusté le même jour que le 1975 (au restaurant, avec un sommelier, des clients qui en avaient laissé dans les bouteilles !!) : sublime, une de mes plus grandes émotions de dégustateur (mais il y a eu mieux ;-).

    De ce peu d’expérience, j’ai tendance à penser que les petites années sont supérieures à la quasi totalité des autres vins, et que les grandes années sont exceptionnelles, mais qu’on a pas forcément la possibilité de les goûter à maturité.

    J’ai tendance à pomerol à beaucoup aimer Trottanoy. Et malhaureusement, je n’ai jamais pu goûter Le Pin ou Latour. As tu eu cette chance ?
    Réponse d’Emmanuel:
    Je suis d’accord avec toi, Patrick concernant Pétrus. Le 1975 est interessant, mais commence à s’essouffler, même si ce vin reste magnifique.
    Comparé au subliminal 1982, dégusté voilà 5 ans, il semble dépassé. 82, l’épithête de la finesse, de l’élégance, supportées par une texture absolument merveilleuse, et ses arômes de truffes, de mine de crayon, une palette folle dont le nez a encore de bons souvenirs.
    Le 47, je l’imagine d’une rare complexité, sur un millésime d’une chaleur extraordinaire, mais ne l’ayant pas dégusté, je ne puis en parler.
    Concernant Trotanoy, je le trouve sublime de finesse, il est d’une délicatesse exemplaire, il faut savoir le capter afin de le comprendre, car sa lecture peut sembler un peu difficile tant ce vin est élégant.
    J’ai récemment crée un module concernant « mes déceptions », malheureusement, j’ai goûté un Trotanoy 1996, avant hier, décevant, marqué par les arômes trop végétaux de poivrons, une finale serrée, un vin qui s’est rétracté, sans doute se referme t’il pour se mettre en dormance. D’oùune légitime déception, ce qui ne remet en rien la qualité extrême de ce vin merveilleux.
    Le Pin, dégusté voilà déjà quelques années, et j’en ai un excellent souvenir, marqué certes par un fût de chêne plus expressif, mais d’une rare concentration, un millésime 1992 dégusté en 1997, ceci expliquant aussi cela.
    Latour à Pomerol, en 1997, au restaurant, à 160 euros, ou 180, je ne me souviens plus, très joli, bien maitrisé, sur une année très moyenne. Je vais le vendre aujourd’hui, et le regoûter, et tenter de prendre le temps d’y éditer un billet.

    Répondre
  3. Iris

    4 octobre 2005 à 11:21

    Belle préparation pour une entrée en matière:
    je serais curieuse de lire vos notes de dégustation sur le 1975.
    Réponse d’Emmanuel:
    Ce devrait être pour la semaine prochaine, à bientôt donc pour vos réactions.

    Répondre
  4. Michele

    4 octobre 2005 à 8:29

    Sensuel, tendre, timide, viril … rien que la description vaut le détour … à défaut de l’avoir dans ma cave !
    Réponse d’Emmanuel:
    La description que j’en fait est celle que je ressens à la dégustation, chacun avec ses mots décrit le vin à sa manière.
    Je ressens Pétrus ainsi, souvent incompris, et quelque fois décevant pour certains, j’essaie d’en expliquer les possibles raisons, et de mettre en lumière le fait que ce vin est avant tout sensuel et d’une très rare finesse.

    Répondre
  5. Requia

    4 octobre 2005 à 3:18

    Ca me rappelle des souvenirs d’une soiree a Bordeaux … Excellents souvenirs …
    Réponse d’Emmanuel:
    Déguster du Pétrus reste toujours un moment à part. D’autant plus, si il l’est tasté à son apogée.

    Répondre

Rétroliens

  1. Le vin le plus cher est la Romanée Conti. dit :
    23 décembre 2020 à 3:18

    […] Là encore, les prix s’envolent malgré des volumes bien plus importants. Sans surprise, Pétrus domine le classement, du fait d’un volume, justement très limité. Nouveau venu, Liber Pater […]

    Répondre

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Sommelier de 1995 à 2010, blogueur depuis 2005, auteur et formateur, Emmanuel Delmas rend le vin accessible grâce à son expertise reconnue En savoir plus…

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