Un salon des vins, accessible à Paris, réputé désormais, et permettant aux experts, journalistes, néophytes, jeunes, moins jeunes, sommeliers, cavistes, amateurs, enfin disons plus simplement ouvert à tous…forcément cela est une jolie occasion.
Plus de renseignements concernant les vignerons présents sur le site des Vignerons Indépendants
Article rédigé en 2005 narrant ma visite chez les vignerons indépendants:
Occasion de déguster, découvrir, acheter, échanger, enfin se retrouver en tête à tête avec un bon millier de vignerons.Le choix est tellement large, la palette si importante qu’une telle démarche demande une préparation.
D‘autant plus qu’aucun classement cohérent n’existe. Un vin de Jasnières, côtoyant un vin de Chinon, lui même faisant face à un vigneron rhôdanien et Bordelais…l’exrcice est forcément périlleux.
Dieu merci, un classement mural nous sauve de la perdition, un crayon, un bloc, un quart d’heure de méditation, et une page remplie plus tard, la route est traçée.
J‘ai besoin de trouver un Champagne de qualité, à la bulle fine et élégante, surtout pas agressive, et une trame vineuse, le tout reposant sur un support aromatique agréable. Pas si simple, d’autant plus quand le budget est serré. Les tarifs professionnels n’étant pas forcément beaucoup moins élevés que ceux appliqués aux particuliers.
Après quelques tentatives infructueuses, ce fut une jolie découverte, et ce dès l’entrée du Salon…comme quoi…
Désormais, place à la dégustation plaisir. Direction le stand d’Alain BRUMONT, et une superbe dégustation commentée par Laurent BRARD, affable, et complètement connaisseur sur le bout des ongles des notions de terroir, de cépages, et de vinification. Et cela de façon O combien accessible.
Je ferai une note très bientôt, au sujet du domaine.
Je passe de vigneron en vigneron, je me laisse guider par mon instinct, je mire les flacons, les carafes disposées à la vue de tous, déambule, nez au vent, a en l’air, à cette heure-ci, le monde est encore à la queue des boulangeries, et je ne me lasse pas d’en profiter.
Les échanges sont instructifs et constructifs, malgré cela, je regrette l’absence d’Iris, vigneronne à Lisson, et je me dis que je trouverai un jour l’occasion de la rencontrer.
Et Patrick Chazallet ? Je l’imagine pas très loin, je ne sais…un fin gourmet, et gastronome comme Patrick, doit peut être avoir l’idée d’y pointer son nez.
Le monde commence à se réveiller, le vent redouble d’intensité, cela commence à se bousculer, j’ai la sensation que ma place est désormais ailleurs.
Un panneau m’interpelle, « Initiation à la dégustation »…Tel un appel, je m’y dirige, curieux de connaitre l’organisme instigateur de cette belle initiative.
Un discret stand, niché au pied des escaliers, un sourire charmant m’accueille, me dévoilant le nom de l’Ecole du Vin. Olivier THIENOT est présent, j’en profite pour le remercier de son gentil commentaire laissé ici-même, et échanger un peu avec lui.
Une rencontre vraiment inattendue.
Cela me fait penser que je dois rentrer préparer la formation de samedi prochain. 😉
NOTE 2010
Si il est évident pour chacun que rien ne vaut une visite chez les vignerons, ce rendez-vous est une chance offerte de déguster moult vins provenant de vignerons investis.
Je ne saurai trop vous recommander cette année d’aller déguster les vins du domaine Erell Ninot, à Rully.Je me suis rendu chez elle voilà quelques mois, et même rédigé un article et une vidéo ici.
Cette semaine, j'ai reçu de la part de certains de mes contacts ou plus simplement de futurs visiteurs des demandes de conseils de domaines à suivre sur le Salon des Vignerons …
https://www.sommelier-vins.com/2019/11/salon-des-vignerons-independants-de-paris
Matéo:0095:
Super site ! très pro dit-donc!!bien rempli !!
Continue ainsi !!!
Matéo
Iris
Cela me rapelle une visite au salon des caves particulières, à l’époque encore Porte Champeret – et surtout de mon retour chargé de deux cartons de vin pour la gare du Nord…
Entretemps, je n’aime plus trop déguster dans des salons, trop de monde, trop de bruit – pour moi, le vin est une chose plus confidentielle, que j’aime découvrir à la cave du vigneron ou autour d’une table avec des ami(e)s…
Mais « l’heure des boulangéries » est peut-être un bon astuce!
Pour ma propre production – minuscule – les salons sont trop « grands » et trop chers, mais je passerais à Paris dans la journée du 16 – au retour d’Allemagne…
Emmanuel DELMAS
Effectivement, Porte de Champerret, c’était devenu infernal.
Quant aux salons, je suis complètement d’accord avec toi. Pour moi, l’idée est de prendre juste le pouls, et j’y reviens plus simplement ensuite.
Donc, le 16 Décembre, est un vendredi, je pourrai être libre jusqu’à 17.00, heure à laquelle je reprends le travail ce jour-là.
Ce sera une occasion de discuter vins, on se tient au courant, Iris.
A bientôt,
JérÃÂŽme
Effectivemment, il est regretable de n’avoir aucun classement cohérent dans ce salon , ne serait-ce que par région.
Cordialement.
Jérôme;
Emmanuel DELMAS
Certes, mais quelque part, si cela était le cas, il risquerait de n’y en avoir que pour Bordeaux, Bourgogne, les grandes appellations.
Et surtout, je crois que certains stands se trouvent à des endroits très stratégiques, donc, ceux-ci sont loués en priorité par ceux désirant une plus grande visibilité.
Il me semble que c’est la raison pour laquelle les stands sont si mélangés.