DE LANGUEDOC A BORDEAUX…
C’est avec le millésime 1993, que Michel Théron débute son aventure à Arsac. Il faut avouer que notre jeune vigneron alors agé de 25 ans n’avait pas imaginé un seul instant vinifier sur l’appellation Margaux, ou Haut Médoc. En effet, c’est dans le Languedoc que son papa vinifiait pour le compte d’une coopérative, dans le Minervois. En 1988, Michel Théron intègre le BTS Viti-Oeno à Bordeaux, étant donné qu’à cette époque seuls 6 lycées viticoles proposaient ce diplôme. Et c’est un peu la mort dans l’âme qu’il quitte sa région, ses amis, et sa famille.
Christophe Coupez et Michel Théron en vidéo ©MJ
En arrivant dans le Médoc, Michel Théron fut grandement étonné, par cette civilisation du vin, cette histoire propre à cette région qu’il ne connaissait que d’un œil lointain. Alors même qu’il suivait le cursus BTS Viti, notre jeune vigneron se fait la main au sein de quelques propriétés. Si une chose l’a énormément marqué ici, cela serait cette entraide qu’il a spontanément reçu de la part de certains de ses voisins, des aides, du prêt de matériel par exemple à son arrivée. Il n’imaginait pas recevoir une telle humanité, et il en est très reconnaissant.
PETIT A PETIT…PAS A PAS.
Vignes de Michel Théron, au Clos du Jaugueyron, parfaitement tenues. Photo ©MJ
Puis petit à petit, il acquiert une première parcelle, 40 ares, à Cantenac, petite commune près de Margaux. Tout en étant salarié, il aiguise ses armes, et découvre le plaisir de travailler sa propre vigne. Au fur et à mesure, la petite propriété s’agrandit, pour atteindre 2ha 25 en 1999 puis 7 hectares 50 aujourd’hui. Sur les appellations haut Médoc et Margaux.
Michel Théron a eu de cesse de faire en sorte d’acquérir diverses petites parcelles, ci et là, afin d’imprégner ses vins de caractères différents. Un domaine morcelé permettant d’offrir une diversité toujours plus intéressant à travailler, aux vignes, dans l’observation de celles-ci mais aussi au niveau des assemblages.
L’article complet et la dégustation des vins du domaine ici.
Emmanuel Delmas
JN Gosselin
je t’ai envoyé un mail à l’adresse gmail reprise sur ton site….
Emmanuel DELMAS
Bien reçu ! Je t’en remercie, mais en effet, autant ne pas le connaitre…la tentation serait trop grande…;-)
JN Gosselin
merci pour la réponse à mon commentaire….200% d’accord avec ta philosophie….voir sur mon blog « Château de Moulensart »…..!!
Emmanuel DELMAS
Je vais voir ça…! 😉
JN Gosselin
C’est ce genre de propriété que je recherche et que j’aime promouvoir……!! Je prends contact avec eux pour la
Belgique….JN
Emmanuel DELMAS
Merci pour le commentaire. Des vignerons de cet accabit, on en trouve certains autres, et même à Bordeaux. Ou plus encore ailleurs, et ici sur le blog. Le but est bien d’aller chercher,
trifouiller les vignerons qui, pour un ordre de prix donné, sont à mon sens « au dessus » de la mêlée, sans pour autant aller chercher les domaines « stars ». A tous niveaux, par la qualité de leur
engagement, de leur travail, la précision de leurs élevages, qui ne prennent jamais le pas sur l’expression de fruit, de minéralité ou plus simplement de l’expression de l’environnement direct du
vin. Il va sans dire que l’hygiène est également un point sur lequel ces vignerons sont excessivement pointilleux. ,-)
Philippe
Un bonheur d’entendre un tel discours, au milieu d’insipides échanges se déroulant ci et là dans la région. On sent un vigneron appliqué et impliqué…
edern
Merci pour la découverte !
Emmanuel Delmas
Une prochaine vidéo présentera le domaien de l’Ile de Margaux, heureux hasard n’est ce pas ? 😉
Jean Philippe Sendat
Des hommes authentiques, de terroir
Emmanuel Delmas
Merci Bernard pour ce commentaire! ,-)
Bernard Durocher
Modestie et sagesse,vidéo sympa en attendant le mois de mai.