Domaine la romanéee-Conti
Le pinot noir accompli
Vendu au restaurant à 1500 euros.
La Tache est le grand cru le plus renommé, le plus délicat, puissant, réputé du domaine de la Romanée Conti (DRC), après bien
entendu, la Romanée Conti. 20 000 bouteilles produites, sur 1 hectare et 50 ares, pour la partie dite historique, s’ajoutant aux 5 hectares nommées également « gaudichots ». Soit une
superficie d’un peu plus de 6 hectares.
J’ai été subjugué par la puissance, et la pertinence de ce vin hors normes. Rien qu’en me versant un fond de verre, avant de le servir aux clients,
ce vin exhalait des arômes avec une force spectaculaire.
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La robe est d’une couleur foncée, concentrée, grenat, reflets pourpres, d’une belle brillance, nette, et transparente.
Le nez est foudroyant de complexité et de concentration, très plaisant il dévoile des fruits noirs, concentrés, intenses.
Relayés par une pointe végétale,(foin coupé, fougères) de champignons,j’ai surtout été marqué par la présence d’arômes de tabac blond, de fumé, de suie…d’une grande complexité, et d’une
intensité remarquable, le vin s’annonce merveilleux de puissance.
L’attaque en bouche, est concentrée, grasse, et volumineuse, les arômes dévoilés au nez se retrouvent, tantôt les fruits noirs,
suivis de notes fumées, de tabac blond, la finale est monstrueuse de puissance, d’élégance, et d’intensité, extravagante. Un vin absolument extraordinaire de complexité, de puissance, et de
classe, un monument.
Ce vin est à classer au rang de patrimoine culturel, de monument historique. Une main de fer dans un gant de velours, une caresse musclée,
appuyée.
A bientôt,
Emmanuel DELMAS
artisan serrurier paris 20
Bonjour tout le monde
Moi c’est Bambi Hebron , et je suis Serrurier à Paris . J’habite dans le paris 10eme arrondissement , et je suis passionée de Ballet – Opéra . Mon truc à moi , c’est que Je parle français . Je cherche à avoir le plus d’événements sur ce sujet et je suis ouvert à toute nouvelle idée !
Baraou
François tu reçois de beaux cadeaux… Mais ne le bois pas cet hiver, attends, c’est meilleur.
Francois
Bonsoir Emmanuel. Le hasard fait parfois…. Figures toi qu’on vient de m’offrir un Richebourg 98 de chez la Romanée Conti. Ns avons l’intention de le déguster l’hiver prochain.As tu la moindre idée de ce qu’il y a dans la bouteille ?Bien amicalement.
mercotte
C’était il y a déjà) quelques années mais le souvenir reste intact ! Merci pour cette piqûre de rappel ! Tu as de la chance…mais d’un autre côté c’est aussi ton métier!
bibi
20000 * 0,75 = 150 hl/1,50, ca fait pile 100 hectolitres/ha…
Allez, je propose 6 ha, pour la superficie, c’est plus raisonnable. Quand on sait pas, on vérifie.
zaza
Quel beau métier que tu fais là…
sissi
hummmm…ça donne envie !
Patrick
Quelques réflexions :
1/ 1500 euros La Tâche, le coeff multiplicateur ne diminue pas avec la croissance du prix d’achat au Fouquet’s ! Combien Pétrus 75 ? 4500 euros ?
2/ Je ne doute pas que La Tâche 98 soit exceptionnel. Cela dit, n’est-il pas dommage de le boire après 7 ans ? N’as tu pas envie de le revoir dans 10 ans ? Sur une bécasse par exemple. A propos de bécasse, qu’ont-ils mangé tes frimeurs (russes) ?
3/ De chez qui le Montrachet ? C’est ce qui devait être le plus prêt à boire, non ?
4/ Pétrus 75, un peu tard, I presume. 75 a été une fausse bonne année à Bordeaux, surévaluée après 72, 73 et 74. Les 76 sont infiniment meilleurs aujourd’hui, ne crois tu pas ? J’ai dégusté le 75 il y a plus de 10 ans, et il fallait le boire.
5/ Humour : si tu es au pourcentage, belle soirée !!
Réponse d’Emmanuel:
Bonjour Patrick,
Concernant le coefficient multiplicateur, je ne réponds de rien ,-)
Pétrus 75 est au même prix, que la Tâche, le Montrachet est du marquis de Laguiche, et, effectivement arrivant à maturité.
Le Pétrus est un vin immense, d’une douceur et élégance hors du commun, il est vrai, que, vu son prix, nous sommes en droit d’attendre parfois autre chose, de recevoir une gifle à chaque gorgée, alors qu’il s’agit d’une infinie caresse, dont on a parfois du mal à en ressentir l’effet. 1975 est en effet un millésime délicat, compliqué, et surévalué, je trouve aussi. Pétrus est encore présent, charismatique, mais on sent les prémices d’un essoufflement. Mais il tient encore la route.
Je n’ai pas eu l’occasion de déguster les 1976, et, effectivement, je suis au pourcentage, mais non pas directement sur mes ventes, pas au portefeuille…mais ce fut une bonne soirée.
Les clients semblaient être de gros financiers hollandais, habitués à boire de très grands vins.