Mon ami Marc Vanhellemont, journaliste du vin en Belgique, que vous connaissez pour certains comme contributeur au magazine « Au Service du Vin », vient d’ouvrir son blog voilà 2 semaines.Ils sont 2 journalistes du vin en Belgique, portant le même prénom et le même nom! Ainsi, nous parlerons de Marc Vanel. Marc a eu la superbe idée de créer une rubrique « revue de web » en révélant les articles qui lui ont plu à travers la blogosphère. Je me permets avec son autorisation de faire de même cette semaine, puis nous la ferons ensemble par la suite afin d’offrir plus de sujets encore.
UN CAVISTE QUI FERME
Le sujet récurrent cette semaine, qui a en fait débuté un peu avant fut proposé par Guillaume Nicolas, sur son « Du Morgon dans les veines ». Un de ses amis caviste à Paris, la Cave de l’Insolite vient de baisser le rideau. Au delà de la tristesse de perdre un de ses précieux fournisseurs, et désormais ami, Guillaume a senti qu’il se devait de relayer l’info. Afin que l’on prenne un peu mieux conscience des difficultés propres aux cavistes dits « de quartier », de proximité, proche des vignerons vrais, des consommateurs…Voici un de ses articles afin que vous puissiez juger par vous-même. Cette information n’est donc pas passée inaperçue.
D’ailleurs, Jacques Berthomeau vient ce matin d’éditer sa note quotidienne à ce sujet. Qui lui tient à coeur visiblement. Guillaume peut être fier de lui, car avec Jacques voici un relais puissant. Jacques Berthomeau offre sa propre vision.
Personnellement, le travail de caviste réclame une grosse énergie. Sur le terrain, celui des vignerons en sélectionnant les plus pointus, les plus précis, ceux qui se dégagent d’une offre souvent calamiteuse hors cavistes sérieux.La 1ère qualité absolue du caviste reste sa capacité d’écoute. Puis la gentillesse sincère offrant aux clients un échange sincère. Evidemment la connaissance parfaite des vins, et surtout des domaines sélectionnés est obligatoire.
Dynamiser une cave à l’heure de la concurrence par exemple reste une arme vitale. La cave doit toujours rester ouverte ! Une porte close est anormale. La participation des vignerons quand cela est possible, des agents commerciaux le cas échéant participent à la vie d’une cave. Le lancement très régulier de petites dégustations permet de poursuivre cette voie. Tout comme la création de « cours d’oenologie » à thèmes, régulièrement afin de fidélier, accompagner sa clientèle. Et encore, cela ne suffit toujours pas…
N’OUBLIEZ PAS VOTRE CAVISTE DURANT LES VACANCES !
Justement, en parlant de nos bons cavistes, impossible de passer sous silence le Vendredi du Vin # 38 traitant de ce sujet: Ne laissez pas tomber vos cavistes pendant les vacances ! Voici compilées toutes les contributions. Un incontournable article, avec listes de vins et de cavistes à travers tout le pays: Ici, chez Patrick Bottcher.
Chez un caviste, on n’achète pas un prix, mais bien du vin! Un conseil, un accompagnement, un service. En plus d’une sélection pointue de vrais vignerons. Un vin qui serait bouchonné sera remplacé chez le caviste, jamais ailleurs.
Tiens, en parlant justement de vins bouchonnés…
LE DREAM TASTER, ARME ABSOLUE CONTRE LE GOUT DE BOUCHON ?
Voici un retour d’expérience toujours empli de sincérité de la part de Stéphane Wasser. Le Dream Taster déclare « annuler » le gout de bouchon d’un vin. Stéphane Wasser du blog Stephanew.com, en Alsace a tenté l’expérience, voici son excellent retour.
En me déplacant chez Francis Boulard le week-end dernier, Francis m’avait déclaré qu’on pouvait en grande partie effacer le goût de bouchon d’un vin via la filtration du vin via un filtre à café auquel on aura pris le soin d’ajouter un film plastique. Bien sûr, on lui percera quelques trous. 😉
A essayer !
LES VIGNES DE LANZAROTE
Il est rare d’entendre parler des vignes de Lanzarote, qui ont pour elles bien des choses…poussant sur des sols volcaniques, sous la terre afin de les protéger des vents forts, elles ne sont pas sans nous rappeller celles de l’Ile de Santorin. Mais les vins de Lanzarote sont très confidentiels. Un petit éclairage nécessaire , ici.
ALORS QUE LA GRELE A DETRUIT UNE GROSSE PARTIE DE LA RECOLTE A RULLY
Alors que l’on annonce des rendements prometteurs et importants pour ce millésime 2011, certes voici une excellente nouvelle pour les vignerons. Malheureusement, on a souvent trop vite oublié que Rully a gravement souffert d’une pluie de grêle assez stupéfiante. Patrick Maclart et Marc Vanel se sont rendus sur place pour constater l’étendue des dégâts. Nous ne pouvons avoir que des pensées sincères pour tous ces vignerons et vigneronnes. Vidéo et article à lire sur le site Bourgogne-Wineblog.
A SAVOIR
Cette revue de web sera à l’avenir proposé avec Marc Vanel régulièrement. Nous ferons ensemble le tour des actualités nous ayant concerné…en patientant voici la revue de web de Marc Vanel.
Emmanuel Delmas
plombier
J’apprécie votre blog, n’hésitez pas a visiter le mien.
Cordialement
Fabrice VinSurVin
Sympa cette RduW, Manu. N’oublie pas la Revue des Blogs, tes r@, LOL !!! Comme Cathy le dit, triste nouvelle pour les Caves de l’Insolite.
Emmanuel DELMAS
Qu’est ce donc les r@ Fab’ ?
Yves Dubois Ponty
Christian Binner il est venu dès 1999 à ma demande faire des dégustations dans ma cave (qui faisait
à l’époque, 1 semi de vrac par trimestre que l’on conditionnait en litre étoile), Jo Landron a été l’un des tous premiers vignerons à qui j’ai rendu visite en 1996 (et la liste est longue)…
alors les (r)évolutions je les ai suivi, intéressé, mais jamais poursuivi.
Emmanuel Delmas
Après, si le caviste associe à quelques-uns de ces vins des Hébinger, des Sipp Mack, ou encore des
vins d’Etienne Loew ou Mélanie Pfister, alors là on parle de vrai et intelligent éclectisme. Que du très très bon, allant de l’ultra précision, au très profond, au plus délié. Voilà ce que je
trouve une sélection pointue. Forcément plus ouverte…qui satisfera même le client le plus chiant.
Guillaume NB
Je pensais que classique signifiait ici, « qui ne propose pas de vins natures, ni même ne s’intéresse aux bios ». Mais un classique avec Frick et Binner miam-miam
Yves Dubois Ponty
Tout à fait d’accord avec Patrick, diversité et curiosité sont la base du métier et l’image de la
pyramide est très bien trouvée. Reste que 100% bio est un pari risqué et compliqué : je suis bien placé pour le dire : de mon côté je suis en pleine re-conversion de ma sélection (coming-out?) à
l’image des vignerons
Gérard
Très intéressant échange, à l’origine la fermeture d’un caviste et nous voilà sur la légitimité des vins « nature »… ok tout ceci peut être lié dans la mesure où les vignerons »nature » ou
« bio » sont considérés par le caviste comme détenant la Vérité unique, et si ce caviste fait de son magasin une « chapelle pour initiés ». Si c’est le cas de votre ami, que je ne connais pas,
alors forcément il est allé dans le mur.
Un caviste est un commerçant, relais entre production et consommation… Il doit, bien sûr, avoir une démarche qualitative constante et ouverte. Il doit sélectionner, bien acheter, et vendre
en quantité lui permettant renouvellement et innovation. Pas facile car à l’achat tous les vignerons ne jouent pas forcément le jeu des cavistes, et à la vente il faut proposer un éventail large
pour attirer le plus grand nombre, sans renier la démarche qualitative, en complément des propositions du supermarché ou Nicolas local. Connaissance du vin, du vignoble et de ses acteurs,
disponibilité et compétence pour le conseil, et un fond de roulement non négligeable sont nécessaires pour que ça fonctionne et se pérennise, sans oublier quelques relations chez quelques grands
noms, dont la production qu’on ne trouve pas ailleurs sera l’aimant d’une vraie et fidèle clientèle.
Mon caviste (et néanmoins ami) local a su s’implanter (sans grands moyens financiers) dans une petite ville de 6000 habitants, en proposant quelques « grands » qu’on trouve parfois
difficilement (Dagueneau, Cotat, Clos Rougeard, Gauby, Sélosse, Dauvissat ) à côté d’un joli choix de vins de premier prix, mais toujours de grande qualité (Pouilly sur Loire, Giennois,
Châteaumeillant, Rhône génériques …).
Peut-être ce caviste parisien n’a t-il pas pu ou su faire tout cela…
Emmanuel DELMAS
En effet Gérard, c’est un peu parti de la fermeture de la Cave de l’Insolite pour ensuite qu’existe ces échanges et développements. L’ analyse apportée par ce commentaire est excellente car elle
englobe tout ce qu’il y a à dire. La nécessité d’une sélection équilibrée, entre les grands noms, confidentiels et les vins plus « atypiques ». Sans jamais rogner sur le conseil, l’écoute du
client, l’accompagnement.
Nous sommes donc en accord total 😉
Yves Dubois Ponty
Le mot standardisation ne concerne pas la production, mais l’offre. Et que signifie le terme de caviste « classique » (en dehors des franchisés) ? reste que La fermeture d’un caviste est un peu de
liberté qui s’efface dans un monde de consommation de masse
Guillaume NB
Il faut arrêter de dire bio = nature. Quant à la prétendue standardisation, ce n’est pas parce qu’à
Paris ou dans les centres des grandes villes on en voit de plus en plus qu’il y a une standardisation, une production en série… En tout cas, je ne vois pas auxquels tu fais allusion Yves
Yves Dubois Ponty
Manu à parfaitement résumer le problème : ce ne sont pas les vins « natures » qui font tourné les
caves. il faut d’autres vins, sans pour autant tombé dans la facilité et le commercial : 5% du vignoble est en bio. Qui se préoccupe des autres vignerons ? Et puis ne remarque-ton une
standardisation des sélections dites alternatives ?
Guillaume NB
Dans ce coin Oberkampf-St Ambroise, on n’a pas besoin d’un énième caviste classique. Il y en a déjà qq1s sans compter 2 Nicolas et 1 RBacchus (qu’est-ce qu’on picole dans le 11e…). Côté
naturel, tu ajoutes le Verre Volé et Au Nouveau Nez plus haut… Donc je me dis qu’on avait pas besoin non plus de s’ouvrir au classique. Michel était mal situé, lieu austère quand on ne connait
pas car on est intimidé. Et on n’a pas tort… Mais était-ce vraiment un caviste ? Plutôt une bande de copains!
edern
Tout à fait, vive la diversité!Ne nous enfermons pas, ce serait tellement dommage.
edern
Le problème guillaume c’est que si tu apprécies frick ou binner par exemple ( je ne juge pas j’ai goûter une fois ) ils existent certaines personnes qui trouvent anormal que tu puisses aussi
apprécier boxler, bursin, lendmann, humbrecht, zusslin, weinbach,mann, ostertag, loew ou autres…Pourquoi?
edern
Le premier critère de sélection dans une cave doit se faire à la dégustation ( même si bien sûr la philosophe du vigneron, l’histoire d’un domaine, d’une parcelle, le prix bien sûr, sa
clientèle…rentre aussi en compte ) et des fois je trouve incompréhensible que certains vins soit sélectionnés. Comment peux-t-on sélectionner des vins déviants qui sentent uniquement la pomme
fermentaire? Je trouve que parfois certaines sélections manquent d’objectivité et je rejoints manu, on cherche à proposer parfois le vin le plus fou, le plu « rock’n roll »…Je ne vois pas
vraiment à qui ça va profiter, pas au consommateur ça c’est sûr, au caviste non plus, au vigneron j’en parle même pas, à l’image du vin non plus…à moins que ( et oui à priori ) certains
aiment les vins « flingués » je sais pas, curieux comme goût quand même…Existe-t’il un marché de vins déviants aujourd’hui? Tout laisse à penser que oui mais pour combien de temps?
Emmanuel DELMAS
Tout cela ne reste qu’un effet de « mode », j’en suis plus que convaincu. Seuls les plus sérieux sortiront du lot, et survivront. Les autres n’existeront plus et personne ne les regrettera.
Toutefois, ils existent pour le moment, et c’est toujours intéressant d’en déguster. Parfois cela peut révéler de belles surprises, rarement confirmées par la suite, malheureusement.
edern
D’accord avec yves,je trouve aussi que l’offre devient standardisé dans les caves qui se veulent « nature », très clairement même.
Emmanuel DELMAS
Là je vous suis également. On retrouve toujours les mêmes ! Richaud, Landron, Gramenon, Lapierre…et on a même l’impression qu’il y a la surenchère au vin le plus « trouble », le plus « fou »,
« rock’n roll » ! ,-)
Patrick Bottcher
Pas caviste classique mais une part de l’offre qui reste classique, un peu batie comme une
pyramide. En plus, pour moi, on peut très bien être un vin bio/bioD/nature ou un des deux et être « classique » en terme de prix et de goût… associer l’image « Nature » et « Rock ‘N’ Roll », cela me
paraît souvent bien… excessif…
Vendre uniquement du Schueller… c’est peut-être insolite mais excessif, vendre du Schueller mais aussi du Frick, du Binner et du Meyer… c’est nettement plus classique…
Guillaume NB
Tu trouves que le Verre Volé s’est diversifié? Oui pas faux, bon c’est aps devenu le repaire de
Bacchus non plus 😉 Il y a toujours ce gros fonds de vins naturels (même si on n’y trouve pas les très naturels : Courtois, Azzoni…) et j’ai pas vu d’autres choses très classiques. Mais oui,
plein de clients ne sont pas revenus, voir n’ont rien acheté car il n’y avait pas de champagne ou de clairette de die de dispo (ça c’était il y a 3 semaines). C’est pour cela aussi que nous
aimons Michel, car on était comme à la maison : un peu le dernier des Mohicans, une auberge résistante. Tu dis niche de la niche, je dirais niche de la niche de la niche… 😉
Patrick Bottcher
Comme Manu, on peut faire atypique mais il faut
diversifier. Ouvrir sa cave même largement au nature ne doit pas dire fermer les portes du reste, au contraire, à partir de références classique, on peut arriver à provoquer des cheminements
classique vers bio/bioD vers nature. Mais je veux pas être pris non plus comme un donneur de leçons.
Guillaume NB
Manu, je ne pense pas que c’était pas le job de Michel de rassurer le client. Pas son style en tout
cas. C’est une adresse « d’élite », hyper pointue dans le vin naturel. Il a parfois eu quelques bordeaux un peu plus classiques mais ce n’était que qq bouteilles. Ce n’était pas le lieu. Quand tu
vas chez Pétrossian, tu commandes pas de côte de boeuf…
Emmanuel DELMAS
Clairement, Guillaume. C’est tout le problème des cavistes très « natures ». Les clients doivent s’y connaitre, et connaitre ce à quoi ils vont être confrontés. Or, il est indéniable que parmi les
clients de la Cave de l’Insolite, il y a pu avoir des clients classiques qui ne sont pas revenus, car ce n’était pas leur « truc ». Nombre de caves ont changé leur fusil d’épaule et ont su prendre
des décisions pourtant difficiles au moment opportun. Le vin est une niche, le caviste oeuvre dans une niche, même un Nicolas ! (beurk). Mais alors le caviste nature est dans une niche de la
niche. A un moment, si on voit que ça se complique, il faut parfois se diversifier. Il me semble que c’est ce qu’a dû faire Le Verre Volé…attention, j’insiste bien sur le fait que je ne « juge »
ou ne « critique » nullement les choix de Michel.
Guillaume NB
PAtrick, merci et effectivement, Michel a une grosse réputation dans le vin naturel, qui dépasse parfois les frontières. C’est très compliqué entre les raisons personnelles (qu’on ne peut
discuter), un forme de lassitude peut-être, voir que la clientèle ne suit pas (alors qu’on est tout de même dans le 11e arrt, l’arrt des fameux « bobos » à qui on vendrait du vin « de bobo »… comme
quoi, c’est pas si simple que cela), le voir faire un effort incroyable en cuisine… Il n’avait pas les « codes » des lieux branchés (pas d’agence de com, pas d’attaché de presse, pas de cours de
dégustation, pas d’approvisionnement régulier…). Il n’avait pas tout ça mais il a ses copains. Il n’est pas (trop) triste, il va faire autre chose ailleurs.
Patrick Bottcher
Guillaume, j’imagine bien mais j’ai quand même été frappé de voir lors de la gestion des vendredis
du vin que la très grande majorité des intervenants faisaient référence à cet événement. M^me mon caviste préféré à Bruxelles, se disait « peiné » et « stupéfait ». Avoir autant de respect et
d’image, et ferme, cela fait froid dans le dos, à moins que le problème ne soit pas qu’économique.
Emmanuel DELMAS
C’est tout le problème de trouver une harmonie entre les vins atypiques, insolites, et les vins rassurants, pour une sélection complète. Surtout que si parti pris il y a il faut davantage
rassurer, travailler le client, et surtout l’éduquer. Il y a tant de paramètres. Je crois aussi que la passion est essentielle mais l’équilibre doit se faire avec une part de raison…toute cette
alchimie est compliquée à trouver. Ce qui prouve bien que rien n’est jamais acquis. Je fonctionne avec le moteur passion…et je crois que la part de raison est nécessaire…;-(
Guillaume NB
Merci pour le lien. Michel a fermé pour plein de raisons…
Sans doute était-il trop insolite à l’heure où on préfère la standardisation des vins, des comportements, des ambiances…
edern
Faut faire attention je pense avec cette notion de « vin naturel » qui ne veut d’ailleurs rien dire ( à la base le vin naturel c’est du vin sans soufre hors énormément de vigneron considéré comme
faisant du vin naturel mettent du soufre, un exemple frappant en mai j’étais en bourgogne un matin nous allons chez nicolas rossignol qui n’a aucune certification et ne revendique rien puis nous
sommes allés chez fanny sabre qui est considéré comme « nature » hors elle utilise autant voir plus de soufre que nicolas rossignol…).
Pour ma part je trouve dommage de s’enfermer dans des « cases » car on se coupe toujours d’une certaine liberté, finalement les vignerons qui ne mettent pas de soufre du tout ne sont pas si
nombreux et je connais pas mal de vignerons qui ne sont pas sur les salons vins natures et qui pourtant mettent des doses bien moins importante que certains qui revendique ce côté « nature » à
fond…Il ne faut pas que ça devienne un argument commercial.N’importe comment tous ceux qui font du très bon vin ont beaucoup de respect pour leurs terres et leurs jus donc ils essayent de s’en
occuper de la meilleure manière possible.
Dés fois je sens même de l’intolérance chez certaines personnes que je juge « extrémiste » à partir du moment où tu aimes les vins de courtois, de derain, de foillard, de gramenon tu n’as pas « le
droit » d’aimer les vins de vignerons qui travaille de manière plus « classique » et là je dis non!!! Je pense que cette obstination du sans soufre va causer du tort à terme.
Emmanuel DELMAS
Nous sommes d’accord, Philippe. Ce qui est révoltant est cette manière qu’ont certains « natures » d’estimer qu’ils sont l’exemple à suivre. Et tout ceux qui ne sont pas comme eux font du tout
chimique.
Ahurissant ! Coche Dury, Roulot, JC Bachelet, Auvenay, Claude Dugat, Armadn Rousseau, DRC et tant d’autres sont ainsi des « chimiques » ? Aucun nature n’a approché de près ou de loin la qualité de
tels vins. Et même d’ailleurs de vignerons tout aussi pointus mais moins prestigieux d’ailleurs.
Tout cela n’est qu’une question d’acceptation de l’autre, et surtout de cohérence. Mais nous sommes d’accord sur un point, vive les vignerons vrais, sérieux, et cela ne se juge pas sur la dose de
soufre ajouté.
wasser stéphane
pour le film plastique, il parait que du film alimentaire en boule directement dans la carafe fonctionne aussi ! La carafe même moche est tout de même plus simple et plus répétable.
stéphane (merci pour la citation)
Patrick Bottcher
Merci pour le lien…. et bravo pour le style !
Emmanuel DELMAS
Mylène
Excellente idée cette revue du web du vin, car je n’arive pas à suivre toujours. Il y a tant de blogs, ça va si vite que je rate sans doute plein d’infos intéressantes. Alots je vais suivre cela
de plus près. Merci !
Marc Vanel
Vive la collaboration franco-belge ! 🙂
Iris
Très bonne idée, ces revue du Web – même en suivant assez attentivement moi-même les nouvelles, il y en a toujours des découvertes à faire, quand le rapporteur à un angle d’intérêt différent.
Cela sera bien, de trouver des pistes hors buzz:-)! Je vous suivrai à tous les deux.
Emmanuel DELMAS
On fera du hors buzz
Cathy Schmitt
Triste nouvelle pour la cave de l’insolite 🙁
Emmanuel DELMAS
En effet ! Je ne sais d’ailleurs pas pourquoi il a fermé. Que s’est il passé ?il y a quelques secondes · J’aime
Surtout pour les vignerons de Rully que c’est triste également!
edern
C’est malheureux pour rully, essayons de les soutenir en achetant leurs vins…En ce qui concerne le métier de caviste, j’adhére avec ce qui est dit dans l’article, je rajoute que c’est un métier
qui mobilise énormément d’énergie mais aussi il faut le dire de la trésorerie, les cavistes excercent un commerce « équitable » dans le sens où on ne negocie quasiment jamais le prix, c’est le
vigneron qui fixe le prix, ensuite parceque le coefficient appliqué ( 1.85 en moyenne ) est loin d’être élevé en comparaison avec ce qui ce pratique dans le commerce en général. Quand je pense
que beaucoup de gens ne vont pas chez les cavistes parcequ’ils pensent que ce sont des « voleurs »…Métier difficile où bon nombre ne gagne pas leurs vies.
Merci pour les infos sur Lanzarote ( peut-être la destination de vacance de cette année, si c’est le cas je ferai un CR au retour promis…)
Emmanuel DELMAS
Avec plaisir pour le CR !
Concernant les cavistes, il est essentiel pour eux de bosser avec des vignerons jouant le jeu. Ce qui n’est pas si évident. Le problème existe suertout avec le Champagne, où les marques ne
consentent aucun effort. Du coup les prix sont très élevés. Mais dans ce cas, le caviste n’ yest pour rien…l’amalgame est vité établi…