Crozes Hermitage 2007 Combier (12.50
euros)
Nez fumé (lardé) et épicé (poivre), fruit bien juteux.
Bouche aérienne, et enlevée, d’une belle souplesse.Juteux…et superbe vin malgré la jeunesse de son millésime.
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Domaine du Deffends « Clos de la truffière« 2005 Côteaux Varois (13 euros)
Nez Viandé, et d’un superbe fruit mûr.
Bouche pleine et aérienne, sur le fruit et le giboyeux, finale confortable.
Vin plein de fraicheur et d’identité, alliant souplesse et chair.
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St Aubin 2005, Marc Colin (14.50 euros)
Nez de fruits noirs, qui « pinote », baies sauvages (framboise, mûre).
Bouche présentant un beau grain, juteux et profil élancé par une superbe fraicheur. Finale tendue mais gourmande.
Vin merveilleux de précision, du velours tout « colinesque »
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Ces vins se trouvent dans toutes les caves sérieuses et directement au
domaine, prix aux alentours de …exprimés en TTC.
Emmanuel Delmas
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franck
Bravo pour votre blog très complet et juste dans ses commentaires sur les vins. Par contre, je ne suis pas vraiment d’accord avec vous sur 1 point.Les 2 blogs des personnes qui vous contredisent sont absolument nul, et s’il pensent faire mieux et bien courage, qu’il nous donnent le lien que l’on rigole un peu……………Cordialement.
Emmanuel DELMAS
Gwemaline...
Quel besoin d’être désobligeant, ce monsieur ne me donne guère l’envie de venir le visiter sur ce futur support si parfaitement annoncé…Ce travail est remarquable, je sais que cela représente un travail quasi quotidien, entre nouvel article pour l’alimenter, répondre au mail qui donnent suite, et l’amélioré au quotidien tout en continuant à en penser les prochains.Nous ne sommes pas là pour nous complimenter, mais je me permets toutefois de vous encourager car personnellement les commentraires néfastes me mettent toujours un petit coup.Au plaisir de vous lire.Gwemaline…
Emmanuel DELMAS
Merci Gwemaline pour vos mots, c’est toujours agréable à lire…
En même temps, ce genre de mail m’amuse plus qu’autre chose, n’étant surtout pas quelqu’un de susceptible, et croyez-le, ceci est une chance immense.
Votre blog est lui aussi joli, et bien travaillé. D’ailleurs, je me suis même permis de m’offrir sur Itunes, le morceau du Da Vinci Code car il est franchement superbe ! Pour tout ça, merci
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Emmanuel D
De Fernois
M Delmas,j’ai envie de parler d’Yquem…
Travaillé par des orfèvres de la vigne, qui en surveillent chaque pied tout au long de l’année, ce cru exceptionnel relève d’une alchimie délicate.
» EN IMAGES – Les secrets du vignoble d’Yquem
«Se voir régulièrement attribuer par les amateurs du monde entier le titre prestigieux de plus grand vin blanc du monde est certes flatteur, mais il impose également de lourdes responsabilités», avertit Pierre Lurton, président-directeur général du château d’Yquem*. Produire du vin à Yquem, c’est s’inscrire à jamais dans l’excellence. La déception est interdite. Chaque millésime est ausculté, passé à la loupe. Dans une palette organoleptique complexe et une ampleur incomparable, les dégustateurs vont chercher l’éventuelle petite faille qui leur permettrait d’émettre une ébauche de remarque. Face à tant de pression, on pourrait s’attendre à trouver Sandrine Garbay (le maître de chai) stressée ou Francis Mayeur (le directeur technique) angoissé. Non, rien de cela ! Ils sont à l’image du lieu, emplis de sérénité. Ils savent bien que la naissance d’un très grand vin implique des risques et requiert de la patience.
S’il est relativement aisé de produire de bons vins rouges dans les années exceptionnelles, comme en 2005, faire un grand vin liquoreux à Sauternes relève toujours d’une alchimie délicate entre les hommes, le terroir et la météo. Ici, plus qu’ailleurs, la climatologie est au centre des préoccupations. En effet, ce vin d’or est obtenu grâce à l’action d’un champignon microscopique (Botrytis cinerea). Sous l’effet du microclimat propre à cette région bordelaise au mois de septembre des matins brumeux, des après-midi ensoleillés et des nuits fraîches le botrytis se propage progressivement sur les vignes. Il rend la peau du raisin poreuse. Par cette action, il facilite la concentration naturelle en sucre. Mais pour garantir l’équilibre délicat entre l’acidité et le sucre propre aux vins d’exception, les hommes en place doivent faire preuve d’une précision de joaillier pour ne récolter à la main que les raisins adéquats. «Si le raisin n’est pas parfait, on le jette. En 2006, près de 80 % de la récolte ont été sacrifiés. Et si on ne peut rien en tirer, on ne fait pas de vin, comme ce fut le cas en 1992» se souvient Francis Mayeur. En effet, la moindre erreur de jugement et ce serait l’intégration de «pourriture acide» à la place de la «pourriture noble». Impensable à Yquem !
Un soin minutieux
Pour éviter pareille déconvenue, la vigne est surveillée de près tout au long de l’année. On analyse, on retire les mauvaises grappes, on examine avec minutie la plante, comme le ferait un jardinier dans son potager. Mais ici, il s’agit de 100 hectares en production. Conscient que le travail des hommes est un facteur primordial de la réussite de ce vin mythique célébré par Thomas Jefferson (troisième président des États-Unis), Yquem a toujours cherché à fidéliser ses employés et ses vendangeurs. Francis Mayeur a commencé à travailler sur le domaine au début des années 1980 et Sandrine Garbay (tout juste 40 ans) est dans les chais depuis 1992. Quant aux vendangeurs, «ce sont les mêmes à 85 % d’une année sur l’autre, affirme Pierre Lurton, car chaque geste se doit d’être en adéquation avec une matière première qu’ils connaissent. Nous leur demandons également une grande disponibilité. Nous vendangeons sur une période longue, pouvant aller jusqu’à 60 jours. »
De fait, chaque cep est l’objet d’un soin minutieux. Disposant d’une station météo sur le château, le directeur technique adapte et anticipe le moment idéal pour les tries. Dans un millésime difficile comme 2007, les 160 vendangeurs répartis en 4 groupes de 40, avec, pour chacune des unités, un responsable et un assistant, sont partis à l’assaut des grappes dès le 10 septembre pour ne terminer que le 7 novembre. Sur les deux mois, il y a eu 6 passages différents à la vigne pour un total de 27 journées de vendange. Un travail d’orfèvre, clé du succès.
Six hectolitres par hectare
Quand les autres vignobles rencontrent des difficultés dans les années compliquées, Yquem réussit l’exploit de sortir des grands vins. Le 2007 n’échappe pas à la règle. Il est qualifié de «phénoménal» par Pierre Lurton. Il serait, selon les premières dégustations, un croisement de 1997 et de 1967. Avec 6 hectolitres par hectare (soit un verre de vin par pied de vigne), il sera mis en bouteille après un élevage de 30 mois minimum en barriques neuves.
Comme tout produit d’exception, yquem se fait rare. La quantité de bouteilles mises sur le marché est comprise entre 110 000 et 130 000 par millésime. Ainsi, boire un verre de vin de ce château reste un moment d’un intense privilège. Et ceux qui ont eu, un jour, l’opportunité de déguster les crus extraordinaires issus des années 1921, 1928, 1937, 1967, 1990, 1997 et 2001, partagent sans doute l’avis de Frédéric Dard qui affirmait «qu’après une gorgée d’yquem, les instants qui suivent sont toujours d’Yquem (…), car l’yquem est aussi lumière. De la lumière bue !»
*Il a succédé en 2004 au comte Alexandre de Lur Saluces, lors du rachat du château d’Yquem par l’homme d’affaires français Bernard Arnault. Je vais bientôt faire un blog comme le vôtre, mais un cran au dessus.a bientôt.M De Fernois.
Emmanuel DELMAS
Merci pour yquem. Néanmoins, il est essentiel de nommer ses sources…Mr De Fernois.
En l’occurence, me semble t’il, le Figaro.
Et, avec grand plaisir, pour un nouveau blog sur le vin. Et courage pour le documenter et la mise à jour, c’est énormément de travail.
Emmanuel D
delphine
Merci de ces renseignements, je ne m’y connais pas du tout ! c’est toujours utile !
Emmanuel DELMAS
Finalité de cette nouvelle rubrique…,'()
Gwemaline...
Quel dommage, que vous n’ayez pas poussé jusqu’à nous recommander le met le plus approprié selon vous, pour les déguster.Peut être la suite de cet article?
Emmanuel DELMAS
C’est vrai que cela serait plus judicieux, néanmoins, j’aime autant rester le plus concis possible…il serait bien long de faire des propositions d’accords. Chaque semaine, vous retrouverez un
Dégust’Express.
A voir donc pour des accords…