CHATEAU SAINT BAILLON
Vous trouverez ici, le descriptif du domaine, son histoire, et sa conduite des vignes.
Place désormais à la dégustation, confortablement assis, dans le magnifique salon du domaine, en compagnie d’Hervé Goudard.
Cuvée Opale 2005
Robe pâle, aux reflets argentés, disque moyen.
1er nez orienté sur le fruit blanc (melon d’ Espagne)
A l’aération, le fruit blanc s’exhale davantage, en compagnies de pointes acidulées, anisées. Le beurre et l’amande fnt leur apparition, ou quand le variétal rejoint l’élevage.
Bouche ronde, nette, notes beurrées, fruits frais, et belle fraicheur finale confère au vin élégance et persistance.
**(*)
Cuvée Opale rosé 2005 (cuvée lancée depuis le millésime 87)
Parcelle face Nord afin de préserver toute fraicheur
Robe rosé pâle,
Nez sur le fruit, gourmand, pointes acidulées
Bouche d’un joli volume, belle rondeur faisant place à un beau fruit, et une belle homgénéité d’ensemble.
Un vin rosé de gastronomie, polyvalent.
***
Clos Barbaroux, Côteaux Varois 2000
1 ha 1/2, sol argilo-calcaire, 100% syrah
Robe grenat foncée,
Nez plaisant, intense sur le fruit mûr, peau de raisin macéré, notes animales.
Attaque ronde, laissant exprimer un beau fruit mûr, finale persistante assise sur des tanins nobles, légèrement réduit néanmoins.
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Le Roudai 2001 (100% Cabernet sauvignon)
9 à 12 mois en barriques
Robe soutenue
Nez végétal, herbeux (herbes fraiches), épices et fruit pulpeux, légèrement macéré.
Bouche offrant une belle rondeur, milieu de bouche sur le fruit et les épices, mis en valeur par une belle structure d’ensemble. Finale d’une jolie fraicheur, pour un vin rectiligne, d’une belle pureté. Tanins fourrés.
****
L’Oppidum 2001 (100% Syrah)
13 mois en fûts de chêne
Robe soutenue,
Nez épicé, poivré sur le fruit acidulé, peau de raisin écrasé.
Bouche d’une grande envergure, plus de matière, bien suave, celle-ci révèle un milieu de bouche charnu emporté par des perceptions de fruits mûrs et d’épices. La fraicheur allonge le vin dans sa longueur, le rendant tendu, il se conclut sur une trame de tannins encore un peu serrés.
Un vin accompli, révélant une belle complexité, au discours policé par une belle fraicheur, et une finale pleine d’autorité.
Beau potentiel, entre 5 à 10 ans
*****
Des vins remarquables d’autorité, un brin povocateurs, à l’image de leur géniteur.
Ces vins expriment bien le message du sol, ainsi que la personnalité des cépages, magnifiés par un élevage cohérent, épousant à merveille les belles structures raffinées dont les vins se font l’écho.
Voici un domaine qui est devenu incontournable, et qui a su se renouveler. Le résultat que l’on connait a permis à toute l’appellation Côtes de Provence, de sortir de l’ornière, en compagnie d’autres grands domaines.
Emmanuel Delmas
cazeaux
Merci pour votre prompte réponse à mon commentaire d’hier sur la température de service des vins. Mais surtout bravo pour la qualité et la riche documentation de votre blog !
Grâce à vous, je découvre des domaines, notamment en Provence que je connais un peu pour y avoir vécu et l’y rendre souvent, ma famille étant implantée à Nice depuis longtemps. Le château
St Baillon est fort tentant à vous lire. Leur site n’indique pas de prix ; pourriez-vous nous informer à cet égard ? Comment situez-vous leurs rosés et blancs par rapport aux concurrents ?
Particulièrement amateur de ces deux « couleurs » pour les vins de Provence, votre avis m’intéresse.
Pour ma part, en rosé, j’ai rarement bu mieux que le Domaine Marchandise de Roquebrune ; j’ai bien aimé quelques cuvée prestige du Rasque, le château de Marguillère, un côteau varois proche de
Brignoles ou encore le Ste Roseline et le très bon rapport qualité prix des Quatre Vents.
Pour les blancs, j’ai eu un coup de foudre pour les Jas d’Esclans 2008 et 2009 (dans les 8 euros départ cave) vin découvert à l’Univers, restaurant étoilé de Nice. Leur rouge cuvée supérieure
(plus le nom en tête ) 2007 est vraiment fameux (dans les 15 euros départ cave). Le Ste Roseline donne souvent de très belles choses également, ainsi que la cuvée prestige du Rasque ou
encore, mais trop cher, le château de Bellet. Le Roubine ne me paraît pas, en rosé et en blanc, à la hauteur des précités. Le château Simone est devenu trop cher (comme le Tévallonn qui a fait
partie des « pionniers » de Provence dès les années 70) mais que son blanc et son rouge sont bons !
Pour conclure, l’an dernier en vacances en Provence verte, j’ai pas mal suivi la liste des médaillés du concours de Saint Tropez et je n’ai pas été déçu. Il met notamment en valeur maints vins de
coopérative forts distingués, qu’en pensez-vous ?
Je vous envie de pouvoir partager votre passion. N’ayant pas d’amis vraiment amateurs, je découvre au restaurant ou en quelque occasion avec ma femme, que j’ai fait progresser peu à peu… Mais
on ne peut boire de très bons vins sans compagnie à la hauteur, n’est-ce pas ? J’ai connu cela jadis, alors tout jeune amateur, quand on pouvait se payer au restau, un Hermitage de Jaboulet ou de
Chave ou même de la Mouline de Gugal ou encore quelque premeir grand cru classé de Bordeaux à des prix abordables
Bien à vous
Emmanuel DELMAS
En Provence, il suffit aussi de chercher un peu. St Baillon offre de jolis vins avec des personnalités affirmées et dans un registre plutôt classique. Autrement,
domaine Croix Rousse de mon pote Christophe Durdilly, à Puget Ville. Pour Nice, vous pouvez aller le soir chez un autre ami, Mickael Gracieux, à l’Aromate, lui aussi étoilé ! 😉
Merci pour les mots !
Baraou
Tu vois, Vinexpo ne suffit pas, je lis aussi tes commentaires…