
Apprendre le vin: c’est pas si difficile ! Je vais vous prouver que tout le monde peut y arriver, en vous racontant un peu mon cas.
Mon idée, est de vous rassurer, sur le fait, que pour réussir dans le vin, pour s’y connaitre peu à peu, le talent est inutile. Car il n’est pas inné, il se cultive.
Pas à pas.
Pour s’y connaitre en vin, pour prendre du plaisir, pour mieux l’accueillir, seule compte, la curiosité. Cette anti-chambre de la connaissance et de l’intelligence.
Rien d’autre.
Et avec ce mail, je vais vous le prouver, en vous racontant un peu, mon histoire.
Apprendre le vin: tout le monde peut y arriver!
Je n’avais rien, pour y arriver, je suis parti de rien, absolument rien. Vous me suivez?
Et mieux que cela:
Personne, dans ma famille s’y connaissait! Personne, avait un jour, travaillé dans le vin. J’étais une tare.
J’ai dû, tout récemment, pour un journaliste, raconter comment j’avais débuté ma carrière de sommelier.
Alors, je lui ai tout dit! Et je voulais partager cela avec vous.
Car si on m’avait dit…qu’aujourd’hui, j’en serai là, jamais je ne l’aurai cru.
Surtout, j’espère que tout ce que je vais vous raconter, va vous donner confiance en vous.
Que cela va vous motiver à persévérer, dans votre belle démarche d’apprendre le vin.
La seule chose que vous devez faire pour y parvenir?
Soyez curieux, osez, essayez, persévérez.
Suivez-moi, je vous raconte tout…et casse le mythe! Pour apprendre, il faut travailler et expérimenter, rien de plus.
Le talent se construit, il n’est pas inné.
Le vin, je n’y connaissais rien jusqu’à mes 17 ans!
En 1992, je faisais mon premier stage au Pavillon de la Tourelle, près de chez moi, à Vanves (92). Stage lors de ma 1ère année de CAP et BEP restaurant. La 1ère année permet de valider son choix.
J’avais opté pour la Cuisine, je devais faire un stage en salle.
J’étais très timide, même si avec les potes j’étais du genre à faire le foufou.
Servir le pain à table, à la pince était déjà une épreuve. À 17 ans, j’étais gauche. J’avais peur.
De mal faire.
Je servais le pain et l’eau.
Je ramassais même les crottes du chien de la patronne, dans le jardin. Pourquoi devrai-je avoir honte de l’avouer?
Apprendre le vin: c’est plus facile quand on est passionné!
J’étais jeune, je n’avais aucune expérience, pas doué, timide. Une cruche.
Tout ça, pour vous montrer, que je suis vraiment parti de rien! En 1995, j’entrais en Mention Complémentaire Sommelier, en apprentissage. J’avais 20 ans. Un peu plus d’expérience, déjà.
Le lundi à l’école, le reste au restaurant. Une étoile Michelin, ‘les Élysées du Vernet’. La 2è est venue au début 96. Le chef Alain Solivérès était formidable.
Je venais d’avoir mes CAP & BEP Restaurant, et avant cela CAP & BEP Cuisine.
J’étais tout timide. Le chef Solivérès m’appelait Tarzan. Quand je le croisais il y a 10 ans à la salle de sport, il m’appelait d’ailleurs toujours Tarzan.
Je courrai partout à l’époque, avec plein de bouteilles en mains. C’est pour ça.
Si on m’avait dit que j’en arriverai là…
Si on m’avait dit en 1995 que j’en arriverai là aujourd’hui.
À parler parfois en public, devant 5, 20, 50, 100 et même 1 000 personnes…et même à intervenir sur des plateaux de télévision, en direct.
À former des passionnés, des jeunes adultes, parfois des enfants, des professionnels, restaurateurs. Des sommeliers aussi, désireux de franchir un cap.
Si on m’avait dit que j’écrirai un Blog depuis 2005, pour le Figaro-Vin, durant quelques années.
Si on m’avait dit qu’un éditeur (La Martinière) me réclamerait un livre en 2011 sur la dégustation des vins…et si encore, on m’avait révélé, à ce moment-là, qu’en 2014 à seulement 38 ans, j’allais être décoré du poireau…Le mérite Agricole.
Jamais j’aurai eu idée de le croire! Jamais!
Et vous savez pourquoi ?
Je ne l’aurai jamais imaginé
Parce qu’en 1995 je ne connaissais presque rien en vin.
Dans ma famille, papa, maman n’y connaissaient fichtrement rien du tout.
Maman infirmière, papa anesthésiste, tous dans le médical Et moi, la tare.
Pas de bac, j’ai arrêté en 3è.
Et j’ai eu mes CAP & BEP.
Puis, j’ai trimé. Beaucoup! Des journées de folie, au delà des 14h, six jours sur 7.
Ça forme la jeunesse.
Et je dormais peu, très peu.
Je lisais. Sur le vin.
Partout.
Dans le métro. Aux toilettes.
La nuit.
Partout, où ça m’était possible.
Parce que le vin m’avait possédé.
Une passion qui m’est tombée dessus sans crier gare.
Le jour où j’ai décidé d’être sommelier
Au détour d’un stage en cuisine, dans un hôtel de luxe des Champs-Élysées.
Le chef hollandais, me donnait des coups de pied aux fesses, parce que j’avancais pas. Parce que j’étais trop frêle pour ce métier.
Il m’a dégoûté du métier de cuisinier.
Au moins il m’a appris à faire de superbes omelettes. Merci Chef!
C’est ce jour-là où je décidais de devenir sommelier.
En voyant le jeune sommelier parler des accords mets & vins avec le chef.
C’était décidé.
Mon papa quand je lui ai dit:
« J’aurai mes diplômes mais je ne serai pas cuisinier…! Hors de question! Je n’ai aucun talent. Je serai sommelier! Et j’aurai du talent, je le sais!’
Ce à quoi, Papa répond:
« Mais fiston, personne connait le vin dans la famille! »
» – Alors, je serai le premier. Il faut toujours un premier... »
J’ai franchi tous les échelons. À coups de pied aux fesses, et horaires de fous. J’en ai vraiment bavé.
Mais je savais que c’était ainsi qu’on grandissait le plus rapidement.
Et les concours?
j’en ai fait aussi.
J’ai même été le 1er apprenti sommelier à arriver en finale du « concours Chapoutier du meilleur étudiant sommelier de France. » 4è en 1996.
Puis finaliste régional du Trophée Ruinart du meilleur jeune sommelier de France en 1998
Puis j’ai réalisé que ça ne me nourrissait pas. C’était un travail très individuel.
Je préférais déjà le partage.
Et tout s’est enchainé par la suite.
Les formations, les cours, les animations de dégustation, avoir stoppé ma carrière de sommelier en restaurants après 15 ans. De 1995 à 2010.
Depuis 2005, mon credo ?
»Rendre le vin accessible à tous«
Et je crois que j’y parviens, pierre après pierre.
Et depuis 2020, c’est encore plus vrai.
Le blog est le plus complet. 1400 articles sont en ligne
Mon contenu est protégé désormais! Notamment les guides pratiques!
Car, vous le savez, il est précieux.
Très précieux.
Et je vais d’ailleurs en partager encore plus avec vous et pour vous.
Les guides pratiques pédagogiques téléchargeables pour enfin comprendre le vin
Activez votre progression
- Vous rêvez d’apprendre sur le vin
- Maitriser les accords mets & vins
- Prendre confiance en vous
- Devenir le référent en vin autour de vous
- Savoir parler du vin
- De 60 à 152 pages
Apprendre le vin : c’est si difficile ? Non!
Avec les guides pratiques, déjà!
Qui, en quelques mois semblent avoir conquis déjà 1500 personnes! C’est énorme. Et ce n’est qu’un début.
Le travail est gigantesque mais il va payer.
Le statut Premium va connaitre un boost très prochainement, avec de nouveaux articles plus pédagogiques et pratiques encore.
Mais il y aura prochainement des formations complètes, que je proposerai, et d’autres solutions.
Et le coaching personnalisé, que je limite à 2 clients par mois. Que je vais faire évoluer.
Tout cela, est en train de se mettre en place.
Ayons confiance en l’avenir
Mais quand je vois d’où je suis venu…
Je me dis que même si depuis la crise pandémique, j’ai perdu 95% de mes clients…
le chemin parcouru valait la peine.
Et que l’avenir se construit pierre après pierre, sans précipitation.
Lentement. Durement.
C’est toujours plus solide.
Vous ne trouvez pas?
Pour apprendre le vin : il faut trouver la bonne personne !
Cet article n’a qu’un objectif: Vous rassurer, vous donner l’envie de croire en vous, de vous redonner confiance, de booster votre positivité!
Vidéo: tout le monde peut devenir initié en vins
Je vous propose une vidéo pour vous démontrer que tout le monde peut devenir un initié en vins, ou un expert…mais il faut travailler un petit peu…
Si la vidéo ne se lance pas automatiquement, vous la trouverez ici.
Emmanuel Delmas
Très inspirant ton parcours Emmanuel ! Je suis totalement d’accord avec toi sur l’accessibilité de la connaissance du vin. Comme tu le dis si bien il n’y a pas de talent inné, surtout en dégustation : ça se développe et se travaille au fil de la pratique. Gabriel Lepousez neurobiologiste spécialiste de la dégustation sensorielle le dit clairement dans ses résultats de travaux : chacun part avec le même bagage génétique à quelques rares excepetion près (la sensibilité à des molécules amères varie selon certains gênes) et ensuite ce sont les habitudes culinaires, la culture du goût et le travail de la mémoire qui vont nous permettre de développer nos cerveaux du goût. Tous à nos verres alors ! 🙂
Merci Benjamin d’appuyer mes écrits ✌️
Le goût juste se prépare et se travaille!
J’en ai fait un module sur ma future formation en ligne sur les accords mets et vins, justement!
Ce n’est donc pas anodin!
Rassurant cet article
Ça fait du bien de lire un article optimiste!
Merci encore pour cet article qui m’a rassuré!
Je pense devenir Premium bientôt, car ça semble un pas pour avoir accès à votre contenu de plus haute valeur!
Rassurant de voir qu’on peut arriver à votre niveau sans avoir quiconque dans votre famille qui ait à voir avec le vin
Merci Kevin pour vos bons mots!
Oui, le Premium sera conseillé à terme car je vais mettre l’accent sur les articles Premium désormais, et proposer des articles en libre consultation, basiques et (très) synthétiques.
Au delà de tous les avantages inhérents au statut 😉
A bientôt!