Cette rubrique est réalisée en concertation avec Marc Vanhellemont, dit Marc Vanel qui publie un article similaire et complémentaire chaque semaine sur www.marcvanel.be.Néanmoins nos thèmes proposés restent différents. Venez lui rendre une petite visite.
UN PUCERON ATTAQUE LA VIGNE AU QUEBEC
Et pas n’importe lequel ! Une vieille connaissance puisqu’il s’agit du philoxera en personne.Ce petit puceron a ravagé voilà bien 140 une grande partie des vignes en Europe puis aux Etats-Unis. S’attaquant à la souche du pied de vigne, seules certaines régions furent épargnées. Celles situées sur des sols sableux où le puceron ne peut pas évoluer. Ainsi, on trouve quelques parcelles en Champagne, dans le Sud de la France sur les sables du Golfe du Lion, ou encore dans les Landes. Et en certains autres endroits. Au Québec, le phyloxera commence à faire sérieusement quelques ravages. A lire ici:
UN VIN NE PEUT ETRE ELABORE QU’AVEC DU RAISIN, COMPRIS ?
Mais certains se sont permis de croire qu’ils pouvaient user du terme Vin à toutes les sauces, vin de rhubarbe par exemple, ou encore vin de noix. Bien évidemment, il est interdit d’adjoindre le mot « vin » à ces boissons. Le vin étant par définition élaboré à 100% à partir de raisins. D’ailleurs vous remarquerez que le vin de rhubarbe n’existe pas puisqu’il s’agit de blanc moelleux de rhubarbe. Qu’importe. Voici d’ailleurs mon article édité voici 5 ans déjà sur ce sujet.
Même chose pour le Cidre de glace, qui aurait pu être tenté de se nommer vin de glace aux pommes, par exemple. Mais j’ai un immense faible pour ce Ice Cider, une tuerie quand il est bien travaillé !
Mais au Canada, ils osent révéler qu’il existe, et là, accrochez-vous bien ! Du vin de tomate ! Terme erroné et surtout ridicule: Allez, pour s’évader un peu et sourire c’est ici qu’il faut lire. Qui veut goûter ?
DOCUMENT ESSENTIEL CONCERNANT LE PRIX A L’HECTARE DES AOP DE FRANCE
Il est très constructif de constater les énormes disparités entre les régions, et les appellations. Loin de moi l’idée (quoique…) de pointer celles-ci. Nous n’allons pas revenir sur la Champagne ou encore les appellations prestigieuses de Bourgogne ou encore de Bordeaux.
Néanmoins je crois qu’il est utile de se mettre à la place de ces nombreux vignerons souhaitant s’installer dans leur région natale. Que ce soit en Champagne ou en Bourgogne, autant dire que l’héritage ou la filiation est obligatoire. Il est impossible ou presque à ces niveaux de prix de devenir propriétaires de terres aussi prohibitives. Même un vigneron né dans une AOP communale de Bourgogne aura du mal à trouver son bonheur quand bien même il aurait les fonds nécessaires. La pression immobilière faisant rage, certains vignobles se voient grignoter petit à petit. Catastrophe !
Toutefois, on peut constater que certaines AOP boostées par des prix bien plus abordables trouvent là des vignerons prêts à tous les sacrifices. Ainsi, Vouvray culmine à 25 000 l’hectare là où sa voisine lui faisant face, Montlouis flirte avec les 10 000. Il en résulte du coup, une importante émulation de vignerons soucieux et pointilleux se battant afin de survivre tout en révélant des vins souvent remarquables. Des terres moins chères, propices donc à l’arrivée de vignerons, d’où une énergie jamais démentie. Sans pour autant négliger la pression exercée par l’étendue des villes telles que Tours.
On relèvera également la hausse très nette du prix des AOP communales du Haut Médoc, St Julien par exemple, à l’inverse d’une forte diminution des AOP génériques de Bordeaux.
Autant vous laisser juger par vous-même après tout ! Cliquer sur le document ci-dessus. Vous trouverez le lien de l’article paru sur Lavigne-mag.fr
LE VIN DE LA FIN DU MONDE
En ces temps bien troubles, certains illuminés s’imaginent voir arriver la fin du monde. Et ils y croient, vraiment ! M’enfin. D’après eux, et cela ne vous a sans doute pas échapper tant les médias aiment le sensationnel, Il existe un village sensé ne pas être touché par cette fin du monde ! Et ce village se trouve en France à Bugarach.Car encore plus fort, des extraterrestres iront chercher celles et ceux qui auront eu la bonne idée de s’y rendre en ce 21 Décembre 2012. Le pire est que ce petit village connait depuis plusieurs années une effervescence de la part d’illuminés prêts à tout pour survivre.
Quel rapport avec le vin ?
Simplement, un négociant, Jean PLA, situé en Fenouillèdes dans la vallée de l’Agly a baptisé un de ses vins « Cuvée Bugarach, s’il ne devait en rester qu’un je serai celui-là », un pur grenache. Pas fou, monsieur Pla. 3 000 bouteilles sont proposées, et comme il dit, il a jusqu’à Décembre 2012 pour les vendre!
Emmanuel Delmas
Didier
Merci pour cette petite revue de web, en effet intéressant à lire.
Pierre-Marie
Le Bugarach m’a fait sourire. Pas sûr que les adeptes des pouvoirs surnaturels du Bugarach se tournent vers un vin qui n’a pas été élevé sous les hospices géomagnétiques du Pech. Il faut être un
peu fou pour habiter là bas en attendant la fin du monde, en général c’est ciel bleu dans la vallée, et gros nuages là où ils sont censés être sauvés.
Emmanuel DELMAS
L’illumination prête a sourire et a tous les excès…
Pierre-Marie
Un peu tabrabiscoté l’article de cyberpresse sur le phylloxéra au Québec. Titre alarmant (Un puceron attaque les vignoble québécois) et une conclusion qui se veut rassurante (Une situation
désagréable à l’oeil mais pas dramatique). Les galles de phylloxéra ne sont pas toutes neuves au Québec, et si elles ne touchent que 1% du vignoble où est le problème de photosynthèse?
Visiblement Lapresse n’avait rien à se mettre sous la dent en ce mois d’Août.
Emmanuel DELMAS
Ce pourquoi je l’ai posté. Le sensationnel fait vendre ! Et que dire du Bugarach cuvée, dans le genre ?? 😉