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Le Blog du Sommelier

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TRIMBACH

22 mars 2010

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Les vins du domaine Trimbach sont reconnus mondialement pour leur bonne qualité d’ensemble. De Ribeauvillé, en passant par Riquewhir, éclairage sur ce domaine incontournable, après une petite visite et dégustation in situ.

 

15, route de Bergheim
68150 Ribeauvillé
03 89 73 60 30
Site Trimbach

A l’origine, un homme, désireux de propulser des vins de bonne tenue, respectant à merveille les messages de ses sols, aidé en cela par son microclimat spécifique, et des cépages charismatiques qu’il sait faire évoluer. Pour arriver à cela, une connaissance parfaite de ses terroirs, et un respect profond de ses sols, et une grande maitrise au niveau des élevages, sont necessaires. Petit décryptage…

 

LES CEPAGES

Si le riesling est un cépage immense, il faut avouer que ce sont nos voisins allemands qui ont su le mieux le hisser au plus haut niveau.
Néanmoins, le travail de certains très grands vignerons alsaciens est remarquable et permet de hisser très haut le niveau de nos vins, ici-même, en Alsace.

Le pinot gris trouve là un excellent terrain, propice à l’expression de ses atours patinés d’épices, de fruits gourmands, et de sa mineralité rendue ici si élégante dès lors, le vigneron sait se plier en quatre pour lui.

Quant au gewurztraminer, il dégage une sérénité et un équilibre rarement ressenti ailleurs…une belle performance, tant l’on connait sa faculté à se rendre si exubérant parfois.
 

DES VINS DE TERROIR

Le micro-climat, s’accomode dans cette petite partie d’Alsace d’un vent frais permettant une excellente ventilation propice à une lente maturation des baies. Cela a pour effet essentiel d’apporter aux vins, une réelle tension et un tonus bienvenu aux finales. Alors que les vins en ressortent plus complexes et expressifs, dans leur persistance grâce à cette minéralité si évidente.

Si on y ajoute un sol calcaire, à consonnance marno-calcaires, et des résidus de grès, alors, on comprend mieux, cette faculé qu’ont les vins à offrir des silhouettes élancées.

L’âge des vignes, évidemment, concourt à faire des vins du domaine Trimbach des références en matière d’expression minérale.
 

 

 

Pour plus d’informations sur le Domaine Trimbach, nous abordons l’aspect élevage et l’importance de la maturité des raisins, avec Anne Heydt Trimbach, la fille.
 

VISITE

 

La réserve personnelle recèle de petits trésors, notamment de vieux flacons de Clos St Hune.

Une extraordinaire organisation, à tous les niveaux permet à la propriété de proposer une gamme élargie de vins. Ici, sont entreposées des centaines de palettes, une logistique sans faille, nécessaire.

 

DEGUSTATION IN SITU DANS LE CAVEAU, EN COMPAGNIE DE MR WILHELM
 

Muscat 08

De la fraicheur, du jus, un beau fruit muscaté.
Bouche droite, alliant gras et tension. Belle persistance.

***(*)

Pinot blanc 07
70% klevner

Plus retenu, touche minérale, epices douces, fruits blancs mûr
Bouche rectiligne, au milieu oscillant entre maturité du fruit , et impression minérale. Finale retenue, malgré une jolie fraicheur.

***(*)

Riesling 08
-2 gr de résiduel (achat de raisins).

Nez plaisant et intense sur le minéral, fruits frais, et acidulés (rhubarbe).
Attaque fraiche, milieu relatant un beau fruit, finale tendue. Belle persistance

***(*)

RESERVE 07
Vignes autour de Ribeauville.

Nez plaisant, intense sur le minéral, Fruit retenu mais prometteur.
Bouche tendue sur une matière noble, soulignant en son milieu une jolie pureté du fruit, et du minéral. Vin persistant qui se cherche encore…mais quelle pureté.

*****

FREDERIC EMILE 04
4,4 gr de résiduel

Nez plus fin, et retenu, sur le fruit blanc flétri, fruit mur, (mangue, coing,),
Bouche déroutante, suave en son milieu, elle finit mal…, sensation de mirabelle blette…

**(*)


 
Je suis plus sceptique sur ce vin. Finale…très dérangeante pour ma part..J’ai très longuement hésité à éditer cette note…mais je pense qu’il faut jouer la transparence. Un incident de parcours, cela arrive même aux grands !

FREDERIC EMILE 05

Nez fin et élégant, minéral, et floral (rose, tilleul). Fruit jaune acidulé (rhubarbe, mirabelle).
Bouche droite, sur une bonne matière, finale légèrement alcooleuse, soulignée par une eau de vie de rhubarbe et minérale. Finale tendue.

****(*)

FREDERIC EMILE 01
Vignes grosse maturité, 6g de résiduel.

Nez de fruits mûrs acidulés (rhubarbe, et mirabelle, quetshes). Citron vert. Aubépine (amandes,).
Bouche florale et élégante, aérienne. Finale plus aérienne que tendue. Sensation fine et florale offrant une élégance aérienne, pleine de subtilité, agrumes confits.

*****

CLOS ST HUNE 04
1ha 34, 50 ans d’âge.

Nez plaisant et intense de fruits acidulés, de belle maturité, zestes d’agrumes confits, ananas roti. Floral.
Bouche sublime, de fruits acidulés mûrs, milieu oscillant entre fruits, et fleurs, le minéral apporte sa touche racée, qui ne demande qu’à exploser. Grosse finesse et retenue pour ce vin qui est prêt à atteindre des sommets, en faisant preuve de patience, et …de retenue.

*****(*)

 

Tokay Pinot gris 04
Grand cru

Epices douces, champignons blancs, coing et peche et poire, et floral.
Bouche fraiche, vive, milieu de fruits frais. Finale tres tendue, tonique.

***(*)

Gewurztraminer 07

Jasmin, rose, litchi.
Bouche florale, élégante presque aérienne, reposant sur un socle d’ une jolie matière. Pure et florale, pleine de fraicheur.

****(*)

Gewurztraminer 04
Reserve

Végétal, coeur d artichaud, puis floral.
Opulent, belle fin de bouche, florale et fraiche.

***(*)

Gewurztraminer 04
Seigneurs de Ribeaupierre

Plus de retenue, mais fruits confits, et fleurs séchées.
Fin, élégant, très joli fruit, belle complexité, structure bien édifiée. La finale se prolonge en persistance.

****

Gewurztraminer VT 2003

Pêche au sirop. Violette, rose sucrée.
Suave et rectiligne, au milieu gourmand de pêche. Finale doucereuse sur la pêche au sirop, gourmand.

****

Gewurztraminer 01 SGN
100 g de residuel

Pêche confite, rotie, miel, the vert, zestes de citron vert confit.
Très belle elegance du fruit bien roti, soyeux, a la finale enlevée, aérienne, de laquelle la sucrosité sait s’ extirper, en laissant exprimer une certaine complexite.

*****

Gewurztraminer 89 SGN
80 g de residuel

Soupe de viande, truffes, cire, fleurs séchées, bouillon blanc
Bouche droite, pleine et soyeuse, longueur d’une grande finesse persistante.

*****
 

 

CONCLUSION

A la lumière de cette dégustation, les vins ont su me convaincre par leur belle qualité.Propres, tendus, raffinés, de vraies valeurs sûres. Exploit de haut vol, tout de même pour une propriété aussi importante. Rien n’est laissé au hasard.Il est à souligner le bon niveau des vins dits « génériques », révélant de belles expressions variétales, soulignées par des acidités maitrisées.Aucune fausse note, la partition est belle.
 
Petite réserve sur un vin, sur le millésime 2004, le « Frédéric Emile ».Seule fausse note, de la dégustation, avec une finale bien dérangeante. Dommage, cela peut arriver, rien de dramatique au demeurant.

Et si vous trempez vos lèvres un jour dans le Clos St Hune, vous comprendrez ce qu’est un vin de très haute volée ! De la Haute-Couture, de la profondeur, de la race, de la dimension. Et ça, on le doit à Trimbach. Bien joué !

 

 inscription gratuite

 

 

Emmanuel Delmas

 

 


//

 

 

 

Domaine Trimbach, Ribeauvillé

AGATHE BURSIN – Emmanuel Delmas, Sommelier & Consultant en vins, Paris

En plein coeur de la vallée noble, juste avant Soultzmatt, le village de Westhalten. Une jolie maison alsacienne, une plaque dorée, sur laquelle s’inscrit: Agathe Bursin, viticultrice. Une rencontre

https://www.sommelier-vins.com/2010/04/agathe-bursin

DOMAINE HEBINGER, EGUISHEIM – Emmanuel Delmas, Sommelier & Consultant en vins, Paris

Niché en plein coeur du vignoble alsacien, non loin de Rouffach, ce petit village accueille depuis 3 générations déjà un domaine artisanal, pointilleux et tout ce qu’il y a de plus simple. Hé…

https://www.sommelier-vins.com/2010/03/domaine-hebinger-eguisheim

PORTRAITS DE VIGNERONS – Emmanuel Delmas, Sommelier & Consultant en vins, Paris

Car les vignerons donnent naissance aux vins, relaient le message du sol, de leur terroir. Leur talent n’a d’égal que leur passion et leur courage. Je me rends en moyenne 40 jours chaque année chez

https://www.sommelier-vins.com/2008/03/portraits-de-vignerons

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    Classé sous :Conseils, Dégustations, Inclassable, Vignerons Balisé avec :Alsace, Degustations, Domaine Trimbach, Portraits de vignerons, Riesling, Trimbach

    Interactions du lecteur

    Commentaires

    1. laurentg

      29 mars 2010 à 5:48

      Un ami  bordelais généreux qui fêtait son anniversaire …

      Et Egon Müller faisait goûter ses vins dans un château pas loin de St-Emilion.

      Puis ce jour des 2009 chez Thunevin (merci à l’équipe pour son accueil).

      Répondre
    2. laurentg

      28 mars 2010 à 8:11

      Regoûté cet après-midi l’auslese Sharzhofberger 2006 d’Egon Müller.

      Loin du Goldkpasel, forcément, mais quelle belle alternative à l’interprétation du Riesling !

      Répondre
      • Emmanuel DELMAS

        28 mars 2010 à 8:31

        Mais comment fais tu pour boire tous ces beaux vins ?? Hier j’ai dégusté Milens 04 en St Emilion grand cru, Goubau 07 « la source » Cotes de Castillon, Pernand
        Vergelesses 06 Nicolas Rossignol, et Corton Grèves Lucien Muzard 06. Pour finir, today, St Chinian, Borie la Vitarèle 06…ce n’est pas la même cour…que toi 🙂

        Répondre
    3. laurentg

      28 mars 2010 à 12:56

      Pour ce Ste-Hune VT 83, il est possible que les rendements aient été un peu élevés.

      Souvenir d’un remarquable Ste-Hune VT 89.

      Répondre
    4. laurentg

      28 mars 2010 à 12:25

      Hier soir sur Bègles, un vin remarquable, que j’ai vraiment pour un diaphane vin mosellan …
      Ste-Hune VT 1983 : grand !

      A côté :
      Silex 96 de Dagueneau, bien, pas minéral pour un sou, sentant la truffe noire comme un ancestral Clos Joliette (Jurançon)
      magnifique Coulée de Serrant sélection de tris du grand clos 96, bien dans son style
      énorme déception sur un Perrières 93 des Comtes Lafon, sans terroir, affligé de bois.

      Répondre
    5. Antoine MANTZER

      25 mars 2010 à 6:22

      Bonjour Emmanuel

      J’ai eu la chance de goûter CSH04 avec son géniteur il y a 15 jours et je suis assez proche de votre commentaire et de votre appréciation…on est parti pour du costaud de nouveau !!
      Ce qui m’etonne et me fais plus « peur » c’est que j’ai goûté aussi FE04 ce soir là et que je n’ai pas souvenir de ces défauts, mais peut être n’ais-je pas fait attention, et ne voulant pas prendre
      de note je ne peux corroborer.

      Sinon voici ma vision du Domaine pour ceux que ça interresse.
      http://secretsepicure.blogspot.com/2009/10/fiche-conseil-le-domaine-trimbach.html

      In elsass veritas

      Répondre
      • Emmanuel DELMAS

        25 mars 2010 à 7:08

        Ecoute, le FE 04 en fin de bouche avait un souci. D’ailleurs, mon voisin de dégustation, Patrick a eu la même réaction que moi. A regouter à l’occasion.

        Répondre
    6. laurentg

      24 mars 2010 à 11:21

      Alsace Grand Cru Riesling : Maison Trimbach « Clos Saint Hune » 1997 – 8 aôut 2009

      (100% Riesling)

      DS17,5+ – PC17,5 – LG17,5 – MS17,5/18  – MF17,5 – VM17,5.

      Olfaction de grande classe, qui mérite du temps : minéral, épices, bouquet d’herbes multiples (tilleul, verveine,
      menthe), poivre blanc. On imaginera l’Alsace, l’Allemagne (hors Moselle), l’Autriche …

      Bouche très légèrement chaleureuse, en style certes austère mais cohérente et surtout très longue. Densité, sapidité, que l’on
      retrouve jusque dans les toutes dernières lichettes de ce vin issu d’un terroir hors norme (le Rosacker). Une cuvée imposante, avec bien entendu moins d’aménité que dans l’originale approche
      complantée de Deiss.

       Rappel :
      Riesling Trimbach Ste-Hune 97 : mai 2005 – 17/20 (LG)Facilement identifié (cépage, domaine, cru) par ceux qui dégustent à l’aveugle. Grande classe minérale et sèche (sur un petit millésime ?).

      Répondre
      • Emmanuel DELMAS

        24 mars 2010 à 11:40

        Belle précision, messieurs !

        Répondre
    7. Bruno Besson

      24 mars 2010 à 11:19

      Désolé, j’ai du faire ce stage avec un bandeau sur les yeux comme ceux que l’on a dans les avions pour dormir, et est bien sur tout inventé!!!
      Je n’ai même pas parlé des tannins en poudre pour le rouge.j’ai été client chez vous par la suite quand même, par le biais de D.M.S. donc je ne suis pas si « méchant » que ca.De plus Mrs Bettane et
      Parker sont pour moi des usurpateurs .J’espère que vous avez fait des progrès, car vos térroirs le mérite.

      Répondre
    8. laurentg

      24 mars 2010 à 11:05

      Ca c’est dit !

      Hors polémique : un beau Rosacker sans SR récemment :
      Alsace Grand Cru Riesling Rosacker : Domaine Sipp Mack 2005

      Répondre
    9. Anne Heydt Trimbach

      24 mars 2010 à 10:49

      Cher Monsieur Besson,

      Après lecture de vos propos, j’ai longuement hésité à vous répondre pour ne pas soulever de polémique.

      Je suis Anne, la fille de Pierre Trimbach; je n’ai en aucun cas la prétention de tout connaître sur les vins puisque je suis arrivée au domaine il y a à peine deux ans, mais je sais affirmer haut
      et fort que tout ce que vous affirmez n’est pas juste….
      J’aimerai juste revenir sur quelques points en particulier qu’il me semble important de mettre à plat.

      Le processus d’osmose inverse dont vous parlez avec tant de hargne est totalement interdit en Alsace et a été testé avec l’ITV sous contrôle de l’INAO en 1997 dans notre domaine durant les
      vendanges et donc pendant votre semaine de stage du 13 au 19 octobre 1997.

      L’acidification est interdite en Alsace, sauf dérogation exceptionnelle comme en 2003 par exemple.
      La chaptalisation n’est plus pratiquée chez nous car plus nécessaire depuis quelques années (sûrement en lien avec le réchauffement climatique). Quand c’était le cas, ça ne concernait jamais les
      grands vins.

      Je finirai par vos propres mots à propose du domaine: « ni le terroir, ni les raisins ne sont pour 5% responsables du goût final du produit, c’est de la vinification interventionniste
      intégrale ».

      Michel Bettane, Robert Parker, Jancis Robinson, Serena Sutcliffe et j’en passe… se seraient alors tous faits berner ?

      En une seule semaine de stage il y a 13 ans, vous avez acquis une vision très réductrice de notre Maison et c’est ce point que je voulais souligner.
      13 années après, vous imaginez bien qu’on n’a pas attendu votre commentaire pour évoluer !

      A bon entendeur,
      Anne

      Répondre
    10. laurentg

      23 mars 2010 à 10:56

      Ste-Hune 97 est superbe et de plus très facilement identifiable à l’aveugle (mes 3 amis présents à la maison ce jour-là avaient tous identifié la cuvée). 

      Répondre
      • Emmanuel DELMAS

        24 mars 2010 à 10:51

        J’imagine en effet, que ce vin est identifiable, surtout pour ceux qui y sont habitués. Le riesling offre une empreinte très lisible sur
        ce genre de terroir. Et une telle définition ne peut provenir que de certains grands vins…et Ste Hune, dans sa catégorie est unique ! Mais que vous tous arriviez à le reconnaitre à l’aveugle en
        est une excellente preuve

        Répondre
    11. Bruno Besson

      23 mars 2010 à 6:56

      Compte-rendu de vinif/vendanges 1997:

      Les raisins sont mesurés en maturité à réception et payé aux fournisseur au dégrées (gage d’1 recherche d’approvisionnement en raisin murs), il sont mis dans un des 3 ou 4 pressoirs pneumatiques,
      avec sulfitage adéquat et enzime (l’un tue les levures, le 2eme facilite le nétoyage du vin afin d’obtenir un jus clair rapidement).

      .Le jus s’écoule lentement dans des cuves entérrées afin de se débourbé.puis il est pompé pour rejoindre la cuve de fermentation, ou l’on re mesure le taux de sucre.Là l’œnologue décide du mode
      opératoire, Chaptalisation (ajout de sucre), acidification, type de levures sélectionné, bentonite (une poudre d’argile du Kentuky associé à de l’eau dans une énorme bassine que l’on ajoute au vins
      par pompage).Les jus top faible passe au concentrateur a membrane qui évacue l’eau du vin, et concentre son taux de sucre.C’est une machine hyper violente et qui fatigue (tue?)beaucoup les jus.Le
      but de toutes ses interventions?Obtenir le jus le plus limpide possible et donner une sensation de pureté en bouche, l’équilibre est savamment dosé suivant un style maison reproductible.

      Répondre
      • Emmanuel DELMAS

        23 mars 2010 à 6:57

        Bruno, ce qui m’intéresse surtout, seraient tes notes de dégustation !

        Répondre
    12. laurentg

      23 mars 2010 à 11:18

      Philippe Padié : extrait de l’interview de Philippe Ricard, dans le cadre de la dégustation des blancs du Languedoc/Roussillon :

      On n’a qu’une vendange par an. Tout reste à découvrir. Et puis il faut du temps pour atteindre un certain équilibre. On va au rythme des racines dans le sol, du retour de la vie dans le sol.
      Lentement mais sûrement. Alors, il y a encore un gros travail d’observation à fournir et d’assimilation. Chaque terroir est singulier, a sa propre réaction. Les moines cisterciens ont passé des
      siècles avant d’identifier les terroirs bourguignons, champenois… On n’a pas eu cette histoire dans le LR. A nous de le faire.

      Préféré un peu Fleur de Cailloux 2008 à Milouise 2006
      « … Nez lactique, oxydé, donnant au vin une apparence de savagnin (ou de Jerez) … on observe un vieillissement précoce, anormal (vin peu protégé ?). Malgré ses explications, je ne comprends
      pas bien la démarche de ce producteur. »

      Répondre
    13. laurentg

      22 mars 2010 à 11:27

      Mince, les liens Web ne s’activent pas ?!
      Il faudra me croire sur parole …

      Répondre
      • Emmanuel DELMAS

        23 mars 2010 à 9:32

        Nous te croyons sur parole ! J’essaie de les mettre ci-contre, en espérant que les liens fonctionnent !

        Je ne suis pas un grand fan de Madiran mais La Tyre 2001 se goûtait bien parmi ses pairs il y a qq années : http://www.invinoveritastoulouse.fr/index.php/Thematique-Millesime/20040419-madiran-2001.html

        Tyre 2000 :
        http://www.invinoveritastoulouse.fr/index.php/Thematique-Domaine/20010428-alain-brumont.html

        Répondre
    14. laurentg

      22 mars 2010 à 9:27

      Le Madiran donne souvent des vins massifs, tanniques, alcoolisés même.
      Des vins costauds, de repas (ex Montus Prestige 2001 : bof !).

      Pas trop fan, pas plus que du Bandol (ou de certains vins de Patrimonio).

      Mais il y a des exceptions.

      Répondre
      • Emmanuel DELMAS

        23 mars 2010 à 9:41

        C’est aussi ce que je reproche à ce cépage. Je dirais qu’ils sont avant tout très tendus, et emplis d’acidité. Le cépage tannat a un support acide parmi les plus
        importants de tous les cépages rouges. C’est pourquoi les finales sont souvent pleines de rectitude, anguleuses. Le tanin marqué accompagné de cette nervosité donnent des vins souvent durs.
        Seulement, il faut chercher la vraie bonne maturité, qui par conséquence offre des ossatures très larges.
        Il y a eu une mode des vins extraits, bodybuildés, par le biais de diverses techniques. Un peu comme le micro-bullage, de Ducourneau, je crois qui en était à l’origine. Lisser les tanins était une
        idée intéressante, toutefois.

        Enfin…Montus 99, fut par exemple raté. Gouté récemment…je n’ai pas apprécié. Montus n’est pas, dans l’ensemble le vin que je préfère. En revanche, les Menhirs, argile rouge, sont très
        intéressants.

        A Bandol, cela  a l’air de bien bouger !! Des valeurs sûres (Tempier, Terrebrune, Pibarnon…), des déceptions (Pradeaux…), des vins sympas (Souviou, Cagueloup, notamment…), des surprises
        (Tour du Bon, Bastide blanche, Gros Noré, et tant d’autres vignerons qui offrent des vins sublimes.) Cela devrait faire l’objet d’un prochain périple là-bas. En tout cas, au même titre que
        Montlouis, ou Châteauneuf du Pape, ça bouge là-bas ! 🙂

        Répondre
    15. laurentg

      22 mars 2010 à 8:10

      Je ne suis pas un grand fan de Madiran mais La Tyre 2001 se goûtait bien parmi ses pairs il y a qq années : http://www.invinoveritastoulouse.fr/index.php/Thematique-Millesime/20040419-madiran-2001.html

      Tyre 2000 :
      http://www.invinoveritastoulouse.fr/index.php/Thematique-Domaine/20010428-alain-brumont.html

      Répondre
      • Emmanuel DELMAS

        22 mars 2010 à 8:55

        La Tyre, je trouve cela remarquable d’expression, de profndeur, et surtout de finesse, et quels beaux tanins. Sinon, Madiran…cela n’est pas facile à
        appréhender…l’acidité de ce cépage étant extrêmement importante, j’avoue que je n’ai pas aisément énormément de plaisir. Bouscassé VV 1995, superbe actuellement.

        Répondre
    16. laurentg

      22 mars 2010 à 5:37

      Tant qu’on y est :

      Pas du tout aimé Milouise 2006 (dans une longue série de blancs du LR – cr à suivre).

      Boisson-Vadot Genevrières 2006 : grand vin.

      Répondre
      • Emmanuel DELMAS

        22 mars 2010 à 5:47

        Milouise, j’en ai gardé un grand souvenir ! Très récemment, gouté par 3 fois, domaine de l’Horizon, superbe aussi ! J’aime sa profondeur, sa puissance, et son
        tonus.
        Un autre grand vin que j’aime, mais en rouge…la Tyre ! Que c’est beau ! Mais pas donné…dommage ! 🙂

        Boisson-Vadot, je confirme ! Déjà, avec leur Aligoté, on comprend qu’on est chez un vrai bon producteur !

        Répondre
    17. laurentg

      22 mars 2010 à 3:27

      Breuer, à Rüdesheim, c’est encore autre chose avec un taux d’alcool plus alsacien (plus autrichien, également) en Rheingau.

      Et puis Keller, aussi, en Rheinhessen (et son fameux G-Max et plus …).

      Répondre
      • Emmanuel DELMAS

        22 mars 2010 à 5:34

        Tiens, je ne connais pas ce vin, enfin, jamais dégusté le G-Max…

        Répondre
    18. Laurent Baraou

      22 mars 2010 à 1:45

      Et Clos Ste Hune (c’était une sainte pas un saint) c’est magique !

      Répondre
      • Emmanuel DELMAS

        22 mars 2010 à 1:46

        A qui le dis-tu, Laurent ? 🙂

        Répondre
    19. laurentg

      22 mars 2010 à 2:33

      Emmanuel,

      J’ai bu en 2009 6 vins immenses :
      Egon Müller Scharzhobergerger auslese 2005 (lot 6)
      Egon Müller Scharzhobergerger auslese 2004 (lot 14)
      Egon Müller Scharzhobergerger auslese 2003 (lot 11)
      Egon Müller Scharzhobergerger auslese 1999 (lot 5) – lot 22 du même niveau, lot 28 un cran en dessous, en instantané

      et en sa présence sur Toulouse :
      Auslese Goldkapsel 2006
      Beerenauslese 1994 (il fallait cela pour rivaliser avec l’yquem 2001 proposé par Sandrine Garbay).

      Apéritif de samedi dernier, avant la verticale de Rayas (dont je reparlerai) au « simple » Kabinett 2003 : un régal de pureté et de typicité.

      Noter que contrairement aux Trimbach, Egon Müller ne jure lui que par le sucre !

      Vive la diversité et vive la plasticité de ce plus grand cépage du monde (avec le pinot noir).

      Répondre
      • Emmanuel DELMAS

        22 mars 2010 à 2:45

        Le riesling est bien un cépage majestueux ! Egon Muller offre des vins d’une rare intensité, d’une profondeur incroyable, et pourtant quelle finesse ! Je me suis rendu
        l’année derniière chez Breuer, ce fut grandiose ! En tout cas, tu as eu une chance fabuleuse de déguster tous ces vins !

        Répondre
    20. laurentg

      22 mars 2010 à 2:20

      Il y a heureusement en Alsace, région nantie, plusieurs grands crus de Rieslings prêts à rivaliser avec le Rosacker.
      Sans sucre résiduel, et avec sucre résiduel.

      J’ajoute que les versions sucrées de Ste-Hune peuvent être magistrales (il faut alors aligner à côté un Scharzhofberger d’Egon Müller).

      Répondre
      • Emmanuel DELMAS

        22 mars 2010 à 2:24

        Cela me donne bien envie, Laurent ! Les vins d’Egon Muller…on touche le Graal…

        Répondre
    21. Alex St Antoine

      22 mars 2010 à 1:44

      Seigneurs de Ribeaupierre superbe même après 20 ans !

      Répondre
    22. Emilie Jacquet

      22 mars 2010 à 11:11

      Infanticide oui je sais. Ben oui mais faut bien en gouter une bouteille pour de faire une opinion…

      Répondre
    23. Bruno Besson

      22 mars 2010 à 11:09

      c’est des bb ca!!Faut les laisser vieillir ses vins sinon y a pas d’effet terroir…Alaala Emilie ca va pas ca

      Répondre
    24. Emilie Jacquet

      22 mars 2010 à 11:05

      90 une tuerie. 96, 98, et 2002 the must!

      Répondre
    25. laurentg

      22 mars 2010 à 11:04

      Bon goût, Emilie

      Ste-Hune 1981, rencontré 2 fois, est un vin prodigieux !

      Répondre
    26. Bruno Besson

      22 mars 2010 à 11:02

      j’ai gouté 1976 / 1979 / 82 / 83 ENORME / 90 /92 et 97, et j’ai encore des90 et 92

      Répondre
      • Emmanuel DELMAS

        22 mars 2010 à 11:03

        Privilégié ! 🙂

        Répondre
    27. Emilie Jacquet

      22 mars 2010 à 10:13

      Pureté, tension, mineralité, tranchant, puissance. Tout pour faire un grand vin.

      Répondre
    28. Bruno Besson

      22 mars 2010 à 9:57

      St hune c très beau

      Répondre
      • Emmanuel DELMAS

        22 mars 2010 à 9:58

        Ah ! Quand même, là, tu me rassure, Bruno !

        Répondre
    29. E Jacquet

      22 mars 2010 à 9:56

      Moi je ne bois que St Hune….

      Répondre
    30. Bruno Besson

      22 mars 2010 à 9:56

      J’ai bosser au domaine durant l’automne 97, et hormis « seigneurs de Ribeaupierre » et « Clos st Hune », tout le reste étais sulfité a hautes doses au pressoir et enzimé, levuré, bentonite, à la
      cuverie et chaptalisation et/ou osmose inverse pour concentrer les mout + acide tartrique .Donc merci, mais sans moi!!

      Répondre
    31. H de Jacquelot

      22 mars 2010 à 9:55

      Trimbach 😉
      des vins superbement bouches par votre serviteur
      Travet liege : la fleur du liege pour les meilleurs breuvages

      Répondre

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