Je sais aussi, que le consommateur lambda aime à se pavoiser en permanence concernant les grandes étiquettes, pourtant devenues pour le vrai connaisseur rien de plus que de simples parchemins. Oui, nous savons que décidément, le vin de Bordeaux déçoit le puriste, celui qui sait déguster, et décrypter les messages des vrais vins issus de vrais terroirs.
Des gens aigris, ennuyeux?
Que Nenni, juste des passionnés, capables de faire le distonguo entre les vrais vignerons capables d’extirper de leur terre un vin digne de ce nom relatant les messages d’un sol et d’un climat propulsé par ce même vigneron. Quel courage et quelle abnégation cela réclame !
Oui, je le sais, les vins de Bordeaux, les grandes étiquettes j’entends, déçoivent, ne correspondent plus à ce que le vrai amoureux du vin est en droit d’attendre. Oui, les vins de Bordeaux, maquillent le manque de terroir et de travail de fond, à la vigne par des élevages devenus outranciers.
Oui, je le sais, pardon, nous le savons, nombre de vins de Bordeaux sont certes au mieux, bons, voire même confortables mais nous emm….par leur ennui !
Je dis bien: » Comment les vins de Bordeaux ont ils (presque)…. » car il y a de l’espoir. Car il y a des vins, qui me font espérer qu’un chemin est tracé pour les vins de Bordeaux !
Bordeaux…j’en veux, oui, j’en veux à Bordeaux, de m’avoir fait croire, qu’il n’existait à Bordeaux que de grands vins. Alors, qu’il n’en existe plus beaucoup aujourd’hui. Oui, je leur en veux ! Mais encore, j’en veux bien moins à Bordeaux, qu’à la Champagne, qui, elle me rend triste ! Qui, elle, avait tout pour elle, et a tout gâché ! Pourtant, même là-bas (en Champagne, ii y a de l’espoir!).
Bordeaux, tout y est dit, tout y est grand, tout y est beau…..pardon, tout y était beau, tout y était grand.
Des sols devenus là aussi presque pourris, une viticulture délaissée, au profit d’une technicité hors normes. Du bois, de la planche, de l’ennui, voilà ce que le consommateur a droit aujourd’hui parmi les trop nombreux linéaires des grandes surfaces. Parmi les vins que le négoce veut bien offrir au pauvre consommateur bien naîf. Celui-là, ne comprend décidément pas ce qui lui arrive ! Il est tout autant perdu que le vrai vigneron est isolé, dans sa vigne lointaine et perdue.
Quelle lâcheté, quelle hypocrisie ! Lui qui a pourtant encensé les vins de Bordeaux, alors si magnifiques, presque profonds en cette année 82. Parker, par qui les vins de Bordeaux, ont rehaussé leur niveau. Pour qui, les vins de Bordeaux ont réussi à monté d’un cran. Par qui, le malheur est presque arrivé.
Presque…oui !
Messieurs les négociants, Messieurs les propriétaires, ouvrez les yeux, et vos oreilles, entendez les rumeurs lointaines, ce brouhaha d’indignation. Entendez-les…car si vous les comprenez, ils seront votre salut. Si vous ne voulez pas les entendre, ils causeront votre perte…
Cessez donc de prendre le consommateur lambda, pour ce qu’il n’est pas…cessez de prendre les journalistes et les sommeliers pour des moutons, pardon…des veaux. Ils le sont, pour certains. Cessez donc de pourrir vos sols, cessez donc d’être arrogants vis à vis de nous, pauvres français, et consommateurs même, nous, sommeliers.
Vos vins avaient tout pour plaire, et vous avez tout gâché. Vous avez osé cracher sur vos meilleurs éléments, vous avez lynché sur la place publique des novateurs, ces vins de garage qui ont ouvert une brêche dans laquelle vous vous êtes engagé dès que possible, alors que vos vins n’étaient pas au niveau.
Grands vins de Bordeaux, vous aviez tout pour vous, et vous avez perdu un peu de votre lustre…vos meilleurs vins d’aujourd’hui, devenus la proie de financiers avides de gloire, et d’image ont dépouillé votre propre histoire, et votre fond. Vos vins ont vendu leur âme au diable. Où sont passés finesse, notions de profondeur et de terroir de vos vins. Techniquement bien travaillés, tristement bons devenus, vos vins ont perdu quelque chose. Quelque chose cloche.
Je ne sais pas.
Rapprochez vous de vos consommateurs, répondez à leurs attentes. Soyez plus francs, plus honnêtes, revenez aux fondamentaux. Redevenez amoureux de votre vigne, traitez là comme il se doit. Epurez vos sols, labourez le terrain. Donnez, pardon, re-donnez vie à votre sous-sol. Laissez nous, re-pardon, laissez nous re-donnez le plaisir de respirer, votre sol.
Ne laissez surtout pas l’amour du profit, la pression du lobbying vous étouffer. Laissez vous vivre, respirer. Offrez-vous du bon temps, laissez une chance, à la passion qui vous animait, de reprendre vie en vous ! Revenez ! Redevenez vrai beau vin de Bordeaux. Redevenez VIN !
Que les vrais bons cavistes aient envie de proposer vos vins, que les vrais amateurs aient du plaisir à regoûter vos jus. Que j’ai du plaisir à re-déguster vos vins, emplis d’un vrai beau jus !
(Je sais, vous vous en foutez !)
Des vins que j’adOOOre à Bordeaux !
Quel plaisir de recevoir, un vigneron comme Damien, empli de sincérité, et de bonhommie. Quelle bouffée de chaleur humaine il m’ a offert ! Damien Briard est un si bon bonhomme. Et un vrai bon vigneron ! Ses vins sont bons, juteux, sincères…SIN-CERES ! Il ne fait qu’être sincère ! Du jus, du fruit, de la longueur, de l’épuration ! P….que c’est bon ! Que cela fait du bien à respirer, à goûter !
Que dire d’Arnaud de Cassini, et son Château Cassini ?? Quel bonheur de croquer son vin ! Il est fou ? Oui, il est fou de sincérité, de naiveté, me direz-vous ?? Non, fou de justesse ! Il aime le vain ! Il aime sa vigne. J’aime son vin ! Du jus, ni plus, ni moins ! Il n’y a qu’à déguster…et on est réconcilié !
Et de 2 !
Et ce Fonroque…2005 ! Mais M…..! Que c’est bon, que c’est délicieux ! Du jus à plein nez et à pleine bouche ! De l’ambition, de la construction, aucune appréhension. Du vrai, du sincère là aussi ! Un tel vin offre tant de plaisir…que je lui dis: MERCI !
Tous bio, tous fous de leur terre, tous respectueux, de leur sol, de leur vigne, mais avant tout de leurs clients !
C‘est en goûtant ces superbes vins, des Pontet-Canet, des Mirabeau aussi, que je me dis, que rien, absolument rien n’est perdu à Bordeaux !
A condition, qu’enfin, tous les grands châteaux, à Bordeaux, ouvrent plus vite les yeux que les consommateurs…auquel cas, ils risqueront d’y laisser des plumes ! Et, ça, nous pros du vin et moi le 1er…je ne saurai accepter ! La France du Vin a besoin de vous ! Bordelais, prenez exemple sur les vrais bons vignerons qui vous entourent. Ils vous ont tracé une voie….royale !
Ne nous décevez pas…pas encore !
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CHATEAU FONROQUE, SAINT EMILION
Sans doute l’un de mes compte-rendus les plus difficiles à retranscrire. Je me dis toujours que les mots ne peuvent pas tout expliquer. Il va pourtant falloir s’y essayer. Château Fonroque, propu…
https://www.sommelier-vins.com/2010/11/chateau-fonroque-saint-emilion
Visite au domaine
Saint-Emilion fait partie des fleurons de la viticulture française, et des plus jolis villages de France. Quand en plus, vous arpentez les vignes de vignerons tels Alain Moueix, des frères …
https://www.sommelier-vins.com/2010/11/cassini-saint-emilion
Visite au domaine
DEGUST' EXPRESS # 78 (PATRICK POUVREAU)
Dégust'Express # 79, semaine du 20 Avril 2010, 2 vins de Bordeaux bios, rien que pour le plaisir ! Patrick Pouvreau, vigneron bordelais, château Barreau Lagrave. 2 vins « coups de …
https://www.sommelier-vins.com/2010/04/degust-express-78-patrick-pouvreau
Patrick Pouvreau, chez moi
artisan serrurier paris 7
Bonjour à tous
Je suis Dean Fears , et je suis Serrurier à Paris . J’habite dans le paris 18eme arrondissement , et je suis passionée de Radio – Journaux . Mon truc à moi , c’est que J’ai un Blog . j’ai besoin à avoir le plus d’dépêches sur ce sujet et je suis ouvert à toute nouvelle idée !
patrick DASTE
Emmanuel, tes contacts à Bordeaux sont des noms trés connus et je les respecte car il véhicule par le travail de leurs équipes, une excellente image de la région de bordeaux. je ne veux pas
faire de publicité pour les uns ou les autres, prend le temps d’y aller voir sors des sentiers battus tel la RN89 ou la D1089. Prends la D670 et la D936, suit la D18 et la D10. Prolonge
sur la D20, la D671 jusqu’au D672 et la D290. Ce sera un bon début et tu seras surpris de découvrir de trés belles choses qui sortent des stéréotypes de la GD ainsi que des cavistes,
restaurants ou bars hors région de production. Car la majorité de ces gens là se servent de produits franchisés. Seul une minorité de ces gens font l’effort de choisir leurs propres
produits.
Pendant longtemps, j’avais le même discours pour les Bourgognes. Rapport qualité prix trés mauvais, je m’ennuiyais avec ces vins trop féminin, sans vice ni vertu. Jusqu’au jour ou mon
emploi, ma conduit dans cette région en tant que acheteur. Quand j’ai eu cette mission, j’ai pris une semaine de vacance pour me permettre découvrir la région et ses vins. Je n’ai
pas de plaisir avec ces vins. Mais j’ai découvert sur plusieurs appellations, en particulier la générique, une multitude de produits différents en fonction des terroirs. J’ai aussi
trouvé des produits « gommés », « verts », « court », « oxydés » et là ce n’est pas le paradis crois moi!!!! mais dans les 520 produits dégustés, sur l’ensemble de la région, j’ai découvert une minorité
de produit pour lesquels, j’ai prit du plaisir, et pour lesquels j’avais une clientèle. Donc , ton article, est injuste pour Bordeaux. Il n’existe pas de région plus médiocre que
l’autre. Dans toute les régions de france et du monde, il y a de vrais vitculteurs, et à côté des personnes qui font n’importe quoi. Ce stéréotype, est présent partout. Même en
bourgogne!!!!! Fais attention à tes propos car à ton niveau, tu fabriques une image qui n’est pas celle de bordeaux. Tu sais, si tu veux une véritable région arrogante dans ce
domaine, la Champagne a le palmarès. Pour trouver de bon produits, il faut te lever de bonne heure!!! mais même si ils ne sont pas nombreux il y a aussi de bon produits en champagne!!! comme
toujours il faut les chercher!!!! j’espère que tu comprends ton erreur en fustigeant les Bordeaux de cette sorte. ton sujet concerne l’ensemble des appellations dans le monde, et pas
seulement les bordeaux.
Cordialement un passionné de ce produit de terroir!!!
Emmanuel DELMAS
Pourtant Patrick, je tape simplement sur les grands crus classés, les crus bourgeois, les vins qui ennuient.
La Champagne, est effectivement et d’ailleurs je le « stipule » sur l’article une région assez arrogante, il est vrai. Quelques bons vignerons mais alors là, il faut
bien chercher.
Le problème de Bordeaux reste qu’une fois de plus, il faut chercher. Il m’arrive de tomber sur des petite merveilles, des vignerons qui ont de vraies valeurs et
vertus de travail des sols, élaborent des vins d’une grande finesse. Mais ils me disent tous qu’ils souffrent du travail souvent laxiste de leurs voisins, d’une mauvaise réputation
globale.
L’article que j’ai rédigé fut écrit avec mes tripes et surtout mon coeur. En le relisant, tous mes amis ou contacts ont souligné le fait que je ne tape pas
gratuitement pour taper. Il y a de l’espoir. Et ce n’est pas non plus pour rien que je me déplace à St Emilion.
Un vigneron m’a avoué avoir été chamboulé par mon article. Puis un autre, j’ai compris qu’il pouvait y avoir une portée. Je me suis longuement entretenu avec eux, et
ils ont compris ma démarche. Je ne casse jamais pour le plaisir de casser, mais parfois, il est nécessaire d’oser révéler nos ressentis.
En Bourgogne, de prime abord, la problématique est la même. Comme partout ailleurs. Mais il y a sur chaque appellation de vrais talents, qui savent extraire de beaux
et même d’immenses terroirs des grandes définitions, de la profondeur et si peu de tonalités boisées.Et surtout un cépage, qui supporte moins encore que les autres l’approximation.
En somme, il faudrait que les grands crus bordelais cessent d’accaparer le marché, de relever autant leurs prix (comme en Champagne), alors que la qualité de leurs
vins stagne sérieusement. Cette forme d’arrogance rejaillit sur les petits qui parfois font du très bon.
Mais que fait, en fait le CIVB, ou les interprofessions ? Ils ne communiquent pas sur les fers de lance ? Pas de découvertes, ou de visites, de dégustations
uniquement accès sur les vignerons vraiment méritants ?
N’y a t’il pas de blogueurs amoureux de cette région qui pourrait nous éclairer, également ? Ou même de sommelier suffisamment éclairé dans la région pour crier haut
et fort que chez les petits ça bouge ? Je ne comprends pas…car oui, je me sens bien seul moi, sommelier parisien qui va aux vignes…en gros, c’est chacun reste dans son coin ?
Il y a toute une image à réhabiliter, et celle-ci doit se faire collectivement. Il serait quand même temps que tous, interpro, CIVB, et pros du vin de la région se
bougent tous ensemble pour rétablir les vignerons qui le mériteraient amplement. Car, pour communiquer sur les GCC, là ils sont forts…et c’est presque suicidaire. Alors, qu’ils changent leur
fusil d’épaule et révèlent un peu les vignerons vraiment méritants de vins à moins de 10 euros.
Bon, sinon, Patrick moi je te suis ! On file quelques jours, on fait la tournée et je filme les vignerons, et tu nous expliqueras pourquoi tu as voulu qu’on aille
chez lui. Comme el fait superbement bien mon autre Patrick, Maclart. Pour cela, je dois simplement bloquer des dates quelques semaines en avance, et je fonce. Si tu es OK, alors, tu sais où
trouver mon mail 😉
Patrick Pouvreau qui a réagi (encore un Patrick, tiens!) a fait de même et 3 semaines après, il était chez moi…
patrick DASTE
Bonjour, Emmanuel,
je suis une personne qui a eu l’occasion de travailler avec les vins de la plupart des appellations françaises. A bordeaux, c’est vrai qu’il y a du travail à faire, mais beaucoup a été fait
depuis la fin des années 90. Ce qui me géne le plus, c’est d’entendre que tu t’en ennuies à bordeaux. Quand je vois les vins que tu références sur ton site, j’ai l’impression que tu ne connais
pas trés bien les vins de bordeaux. Bordeaux, s’est des grands crus dans de grandes appellations. Ceux sont eux qui présentent la vitrine du nom de Bordeaux. Mais la richesse de
Bordeaux se situe dans les appellations génériques. C’est dans ces appellations que le plus grand travail a été réalisé. Certe en 1997 le marché c’est affolé sur un millésime difficile. Mais
depuis, bordeaux a connu une crise importante. La chose essentielle, est que dans ces appellations génériques, des vignerons ont compris depuis longtemps ou se trouvait la porte de sortie pour
vendre ce type de produit. Il existe, des vignerons dans ces appellations, qui se remettent en question, et qui innovent dans le but de transmettre au mieux, ce produit de terroir. Alors quand tu
dis que tu t’ennuies, je trouve cela dommage, car à mon avis tu n’es pas allé sur les petites routes qui sillonnent le blayais et l’entre deux mers. Je ne vais pas t’apprendre ton métier, je
n’ai pas cette prétention, chacun à sa façon de travailler. En ce qui me concerne, pour connaitre un vin, je ne l’attend pas, je vais à sa recherche sur le terrain. C’est un travail énorme, cela
coute de l’argent, et cela prend beaucoup de temps. mais moi je le considère comme un investissement. Essaye de faire cela, et tu verras que tu ne seras pas déçu, tu ne t’ennuiras
pas!!!!.j’espère à bientot avec un article objectif!!!! cordialement, Un passionné de ce sang de la terre!!!
Emmanuel DELMAS
Bonjour Patrick,
Je m’ennuie avec les vins de Bordeaux, en général. Je suis malgré tout bien placé pour savoir qu’il existe de bons vignerons là-bas, mais ils sont si rares. Les vins
blancs d’Entre 2 mers sont étonnants, et surprennent parfois. J’ai dégusté de bien jolis vins, mais leur prix restaient conséquents. Je vais me rendre à St Emilion, où je vais rencontrer Alain
Moueix, Pierre Bernault, Arnaud Cassini et Paul Barré et quelques autres à la fin du mois.
Patrick Pouvreau, Dominique Bertram, Damien Briard, et les Comme, le Clos Puy Arnaud et d’autres sont délicieux, j’essaierai de prendre du temps pour m’y rendre
également, mais cela prend du temps à organiser. Malheureusement, il est scandaleux de payer si chers des vins aussi médiocres, car d’une rare vulgarité tels les Angélus, Mouton, Pavie et Figeac
et tant d’autres…il y a un moment, où il va falloir que ces domaines se remettent très sérieusementen questions, car ce sont bien eux qui véhiculent l’image des vins bordelais. Catastrophique
donc…
Et que dire de ces vins affreux trop souvent goutés à des prix oscillant entre 5 et 11 euros, marqués par des vendanges pas mûres, des copeaux de bois maquillants ?
D’un côté des vins chers et vulgaires, de l’autres des vins à prix accessibles et médiocres, et au milieu quelques vins de vignerons talentueux noyés dans cet océan de flots approximatifs.
La Grande Distribution, et le négoce tuent le vin de Bordeaux, en retirant le droit élémentaire et vital pour le vigneron d’avoir accès aux retours de ses clients.
Mais qui sont ils, le chatelain, maitre de chais, ou le vigneron n’ont pas accès à ceux-ci. Ils vivent dans leur univers empli souvent de certitudes. Globalement, Bordeaux doit se remettre
sérieusement au travail.
Si, à force de contacts et de recherches j’ai accès à des vignerons bordelais talentueux, le consommateur lambda, lui se retrouve littéralement perdu, et noyé. Et
tant de professionnels dignes d’intérêt ont eux aussi bien du mal à s’éclater dans cette région. Rendez-vous simplement chez les cavistes « pointus », ceux qui proposent une véritable sélection de
vins de vignerons, et vous constaterez à quel point les vins de Bordeaux sont écartés des sélections.
Nous n’avons pas le droit d’occulter cette évidence. Oui, il y a du bon, mais…ceux-ci souffrent trop du laisser-aller de la majorité. Et croyez-le, cela m’ennuie
vraiment de le constater.
Claude Thiry
Ah! enfin quelqu’un qui « ose » dire que bien des Bordeaux sont devenus « ennuyeux »..
C’est exactement la réflexion que nous nous sommes fait la semaine dernière en dégustant quelques vins de la rive droite.
Je ne ferai pas l’affront de tous les citer, je dirai simplement que seul, Troplong-Mondot semblait un peu nous réveiller…
peut-être, étant du languedoc, sommes nous plus habitués à d’autres vins…je ne pense pas vraiment, après 18 ans de dégustations « tout azimuth ».
Claude
Emmanuel DELMAS
Cela n’est jamais un plaisir de devoir « oser » révéler ce que l’on a sur le coeur, depuis déjà un certain temps. Et c’est justement à force de déguster tant de vins, de
diverses régions et pays que l’on peut se rendre compte de certaines choses.
Mais oser juste pour oser, non, en revanche souligner les bonnes surprises de Bordeaux, oui ! Car il y en a, même si cela n’est pas encore la panacée j’en conviens.
jPaul Pozzo di Bprgo
Si croquer le fruit doit être le plaisir ultime du vin, autant boire du jus de raisin.
Emmanuel DELMAS
Bonjour,
N’éxagérons rien non plus. Le vin est avant tout issu du fruit. Le fruit pulpeux, bien mûr, offre de belles fraicheurs et de grands tanins. L’élevage ne peut (ne doit) être qu’un « peaufinage », rien
de plus, qui permet de « cadrer » le vin.
Maintenant, il y a des personnes qui aiment croquer dans le bois. Elles sont devenues rares, mais elles existent. Nous autres, nous préférons croquer un beau fruit. Les vins (sur)boisés, sont
définitivement passés de mode. Cela est rassurant pour tout le monde. Cela n’est pas le fruit (facile, celle-là !) de mon imagination, mais un constat.
DomDom
un peu a la bourre pour commenter votre billet, mais cela le mérite….
Bref, il ne faut je pense pas généraliser, Bordeaux pour un petit rappel, c’est 70 % de vins de négoce……(que l’on trouve quasi 100% en fucking GD), on peut parler de cela, mais il n’y a rien a
dire sur ces vins moyens douteux et dénuées d’interets, malheureusement, si 70% des vins sont produit pas le négoce en Bordelais, 70 % sont bu par le consommateur….je ne crois pas que cela vaille
la peine de s’épancher sur cela, même si ils donnent une très mauvaise image de la région sur le très grand public.
Sur les 30% autres, nous trouvons 5 % de Grand crus….. vous en avez très bien parler, et tout a était dit, quoi que le frein a main a été mis sur le boisé a outrance et l’extraction
musclée.(très bon souvenir tout neuf du Fonbel 2004 de chez Vauthier)
je pense que pour l’amateur de vins, les 25 % restants sont les émotions de de demain.
25 % c’est 2500 domaines, et il y a de vrai pépites, pour moi environ une centaine.Avec de superbes rapport qualité prix sur des terroirs moins prestigieux mais tout aussi interessant,
Oui de jeunes vignerons talentueux se lancent dans le bain, mais Bordeaux a des ‘impératifs » économiques que n’ont pas forcément les autres régions(hors is la Bourgogne) je parle du prix du
foncier, énorme comparé a la loire, le Languedoc ( ou du moins ce qu’il reste d’accessible), du bergeracois…………
Je connais un vigneron passionné par son métier, plus que convaincu par la démarche de la biodynamie, mais qui ne peut pas se permettre avec le prix de l’hectare, des perdre ne serait ce que 20% de
sa production, 2008 pour les petits vignerons a était dramatique en terme de rendement.
Je ne parlerais pas de 2007 ou même le très respectable Pontet Canet , a été obligé de traiter (et donc de perdre leur certification), car le proprio Tesseron , aussi fortuné qu’il est , il a 50
personnes a payer et des impératifs.
Comme tous ils ont des crédits, et des traites , beaucoup plus importantes qu’ailleurs. Et cela dans le verre on ne le sait pas forcément.
A mes yeux, Bordeaux en rapport qualité prix est quasi imbattable, certains vont etre fou de lire cela, un bon loire mainetant c’est combien ???10 € grand
minimum; un bon Côte du rhône ???15 € grand minimum, un LR ? idem et je peux continuer.
Un beau Bordeaux (je parle des vins de vignerons ) c’est 10-15 € , certes ils ne sont pas nombreux ( pas plus qu’ailleurs ), mais il en existe ..
Ok Bordeaux est arrogant, fier et droit dans ces bottes, mais comme beaucoup de régions viticoles .
Après a chacun ces gouts.
Il est vrai que tout amateur se plait a flageler le Bordelais, car il a souvent été déçu par un ou plusieurs achats sur de belles bouteilles en FAV (a les FAV un autres fucking problèmes, car
cela est un problème pour le Bordelais et pour la filière en général), mais aussi Bordeaux je pense a un côté Sado-maso et aime se faire flageler
Bon je stoppe la, merci pour votre blog, et votre prix a Angers.
PS tout le côté paradoxal de Bordeaux, au hasard , Fonroque propriétaire, Moueix Family, ( on retiens les grands chateaux de c’est empire) mais c’est aussi du vin de négoce….produit sous
différentes marques, de qualité moyenne.
Chez Moueix, Ok Fonroque est Biodyanamie, tout le monde applaudit, mais le reste …….tout le monde oublie.
PAradoxe, paradoxe
edern philippe
patrick pouvreau super ce commentaire, véritable témoignage, je vais dés aujourd’hui m’intéresser à ce que tu fais…par contre pour, comme tu dis, « les vignerons qui
rament commercialement », si j’ai un modeste et humble conseil à apporter ce serait d’abord et surtout ne pas se retrouver dans un rayon de grande surface, pour eux et pour leurs
vins!!!
Travailler avec des vrais cavistes qui seront parler de leurs vins me semble être un bon début…ou à l’évidence faire partie de la carte de restaurants où les sommeliers savent parler du vin
comme le fait emmanuel mais il n’y en pas à tous les coins de rue!
PATRICK POUVREAU
merci pour ton invitation, je l’honorerai avec plaisir. je te recevrai au chai avec le même plaisir.
Un point encore en réponse à la personne qui parle des Bordeaux trops chers.
bordeaux profite mais souffre de la notoriété des grands crus, objet de spéculation. Pourtant il ne représentent que 3% de la production bordelaise. Le gros de la troupe se situe à moins de 10 €.
est ce cher? Dans le lot on trouve des vins agro-alimentaire de production industrialisée et sans intérét.On les trouve souvent en supermarché, référencés pour leurs prix(entre 2 et 6€) et
leur neutralité gustative, ils ne sont jamais en rupture de stock. Comme le COCA COLA. A coté il y a des vins de vignerons qui rament commercialement mais digne d’intérét et de respect. Faire du
bon vin coûte cher,quelque soit l’appellation.
Patrick POUVREAU
Emmanuel DELMAS
Complètement OK avec toi, concernant les vins de Bordeaux vendus en grande surface, dénués d’intérêt et de caractère, au mieux consensuels. C’est d’ailleurs ainsi que
les apprécie les « acheteurs », incompétents en matière de dégustation; Un peu, d’ailleurs, comme nombre de « dégustateurs » déploys à travers les grands salons et foires, pour l’attribution de
médailles.
Néanmoins, certains vignerons se donnent du mal (à la vigne), et valent le détour. C’est pour eux, que nous nous battons.
A bientôt !
Emmanuel
PATRICK POUVREAU
je suis alerté par A CASSINI, trop heureux d’obtenir un bon commentaire sur ce blog que je visite à mon tour. En tant que vigneron Bordelais, je me ravi d’entendre de vrais professionnels tirer la
sonette d’alarme sur la dérive de la normalisation-standardisation des vins de Bordeaux.Je ne peux malheureusement que cautionner tout ce qui est dit par Emanuel et je tente une explication à la
situation actuelle de cette appelation que j’aime.
Bordeaux à longtemp été à la pointe de la technicité, de la recherche et de l’expérimentation en viticulture et oenologie (merci sincérement à Mr peynaud).Aujourd’hui cette domination de la
technicité standardise les vins.
Victime des selections clonales poussées des années 70-80, des recherches sur la sélections des levures, des pratiques agricoles (desherbants) coupées des régles agronomiques; les raisins sont
produits sur des terroirs neutralisés,les moûts sont fermentés par 3 souches de levures soigneusement génétiquement modifiés, les vinifs sont (presque)toutes suivies par des oenoloques
(conseillés-commerçants) rompus aux pratiques standardisées, sécurisée, homologuées.
A ce jeu, il devient nécessaire de donner du gout au vin. Elevage en barrique, adjonction de tannins, de gomme arabique.
Patinnage, polissage, camouflage sont devenus les maitre-mots de l’oenologie bordelaise.
Quand je dit à Bordeaux que je suis suffisament fier de mon vin pour ne pas le camoufler derriere des gouts de barriques, je crée un tolé auprés de vignerons pourtant sincéres et
soucieux de bien faire. Ils sont surtout prisonniers des conseillers-commerciaux et du poid du jugement de la profession. Aujourd’hui, j’ai déja une cuvée commercialisée en vin de table et je crois
que l’avenir de ma cuvée FOSSILE, pure expression de fruit et de terroir et vouée à le devenir tant ces caractéristiques s éloignent des standarts. Non je ne ressemble pas à un vignerons Bordelais,
je ne porte pas de cravate et je ne regarde pas les gens de haut.Nous sommes peu nombreux à Bordeaux pour tenir ce camp de gaulois retranché.
j’arrete là, on en reparlera peut etre autour d’un verre.
cordialement
patrick POUVREAU
Emmanuel DELMAS
Superbe, ce commentaire, Patrick. Je vais re-re-re gouter prochainement les vins d’Arnaud D de Cassini.
Mais avec plaisir, je gouterai les tiens. Je passerai dans le vignoble bordelais, sans doute Juillet/Août, chez de vrais vignerons. Mais avant, si tu passes sur Paris, alors, je te proposerai de
déguster tes vins, directement à la maison. J’inviterai une personne au hasard, qui aura aussi plaisir à partager.
A très bientôt,
Emmanuel
marsha
Bonjour, Emmanuel. Quelle note ! On a tous besoin des vignerons bordelais et des vins de caractère qui ne peuvent pas être produits ailleurs dans le monde.
Je sais que tu es un pro mais il se peut que tu aies goûté trop de bordeaux dans ta carrière et tes papilles s’y ont adapté à un tel point que ni le cabernet sauvignon ni le merlot provoquent la
même sensation qu’auparavant. Je te conseille 4 semaines sans bordeaux 😉
Emmanuel DELMAS
Salut Marsha,
Non, non, je ne pense pas m’être lassé. J’en déguste assez régulièrement mais plus autant qu’autrefois. Je pense que j’ai passé un nouveau cap. Je n’ai rien contre les
beaux vins, mais je dois avouer que les élevages en fûts neufs proposés à Bordeaux, masquent l’élégance, et l’empreinte du terroir. Mais comme je l’ai écrit, il y a de l’espoir ! De beaux vins, de
vrais vignerons ramènent un peu de jus, de tonus, et de fraicheur…
Mickael
L’amour de l’argent a remplacé l’amour de la terre, la fierté de son terroir. Hubert de Montille avait cet amour de sa terre! Vous avez raison d’être faché Emmanuel.
Je me tourne de plus en plus vers d’autres régions, ou appellations qui me surprennent: Un Corbières, le Durbanum et un Fitou Montmal dégustés récemment sont excellents ! Pourtant le Fitou
ne m’attirait pas trop et reste avec une réputation de « vin de table ».
Parker est une grave erreur. On ne laisse pas un seul homme faire la pluie et le beau temps. il a trop de pouvoir et met la pression. Les vins de Bordeaux étaient appréciés du public, et les
autres régions ont copiés. Trop de vins se ressemblent. Je tiens à dire qu’il faut cesser de taper sur les négociants. Négociants ou récoltants, c’est pas çà le soucis. Il y a des mauvais vins
faits par des vignerons, de bons vins de négoces et inversement. Il faut que l’on en vienne tous à la biodynamie pour laisser respirer la nature, dotée naturellement de forces actives. Trop de
produits chimiques épuisent la terre, c’est comme fumer et se maquiller. A mon avis, le vin se vends mal, la crise est une bonne chose. Le Bordeaux et le Bourgogne sont devenus trop cher. La
course au profit doit cesser. Je n’ai pas raison sur tout mais c’est surtout mon avis, l’avis d’un petit caviste.
Emmanuel DELMAS
Eh bien, ton avis de « petit » caviste, comme tu nous l’écrit, Mickael, nous intéresse ! Et tu n’as ni tort, ni tout à fait raison, et c’est très bien ainsi ! Merci à
toi !
laurentp
aïe, la modération… on m’avait proposé un « poste » en ce sens sur un très grand forum bourgui …francophone il y a quelques années. C’était de la pommade, un lubrifiant, une huile non
essentielle quoi !
Depuis, je blogue, avec heurts et plaisirs. Faut de tout pour avancer.
Pas facile de dire que l’on est curieux, ni ce que l’on pense sans chercher à vouloir tirer la couverture à soi, faire de vrais-faux procès d’intention, ou louanges, bref, c’est un sacré défi que
de parler ou d’écrire avec simplicité sur les choses que l’on a aimé et celles qui vous ont moins touchées.
Laurent
Catherine Agelasto
De l’ennui souvent et de l’émotion rarement. Peut on faire vibrer avec des vignes
ressemblant à des open field ?
Très peu de vins « bio » à Bordeaux, mais cela ne suffit pas, nous le savons bien, comme dans toute profession , un investissement personnel est indispensable et du travail. Qui a le temps et les
moyens dans les petites exploitations qui se soucient vraiment du sol et sous sol, d’aller à NEW YORK, PEKIN… Qui peut acheter des 4èmes de couverture en couleur dans les grands magasines ,
LE vin de Bordeaux est un business pas une passion !
Emmanuel DELMAS
@ Bruno : tu defends bec et ongles tes idees.il y a peu de place pour un debat constructif, parfois. Mais c’est aussi le
signe de la passion, qui a parfois du mal a laisser de la place a la raison. @ Emilie: je ne supporte pas non plus les extremistes en tous genres, mais il faut savoir les accepter.
@ Catherine: plaisir de voir qu’on se rejoint sur ce terrain ! Cela ne fait que confirmer ce que
nous autres, pros ressentons. Heureusement, les choses commencent petit a petit a avancer.@ Laurent: Tu devrai etre moderateur ! ,-)
Bruno Besson
Ok, mais alors ce COS 86, il est bon parce que son terroir et son millésime l’on
rendu bon??Ou parce que l’oenologue et le maitre de chai on fait la bonne association Levure, enzimes, vinif a froid, écoulage a chaud dans des barrique bien grillé?
Christophe Bardeau (Roses Camille)
Il faut promouvoir la jeune génération bordelaise !!!!!!
pour ma part le travail des sols la taille et la vinification c’est comme à l’ancienne aucune « chimie »dans mes vins et ceux de beaucoup de mes voisins …le soucis c’est que ceux qui le font mal
dans certaines apellations sont beaucoup representées et les passionés attentifs au terroir sont discrets et peu mis en avant…..mais bon c’est un long sujet…
Christophe Bardeau (Roses Camille)
Il faut promouvoir la jeune génération bordelaise !!!!!!
pour ma part le travail des sols la taille et la vinification c’est comme à l’ancienne aucune « chimie »dans mes vins et ceux de beaucoup de mes voisins …le soucis c’est que ceux qui le font
mal dans certaines apellations sont beaucoup representées et les passionés attentifs au terroir sont discrets et peu mis en avant…..mais bon c’est un long sujet…
Il y a 13
minutes ·
Bruno Besson
Moi aussi j’aime le bordeaux, mais le VRAI, pas le galvaudé, le non-vivant, ni
l’étiquette usurpé depuis 1855, J’aime Mirebeau, dArdennes, Pey-Labrie, Naudy, Falfas, et 5/6 autres
Alex St Antoine
Un bon vin c’est un bon vin, et puis c’est tout. Après il y a l’aspect durable et
sanitaire, là c’est moins une affaire de palais (ni de Palais).
Emmanuel DELMAS
Simplement bien dit, pardon, bien écrit !
Solenn Mingam
Je débute dans le métier (caviste), j’ai peut être un avantage par rapport aux
« anciens »: avoir commencé les dégustations par des Côtes du Rhône et des Languedoc… J’arrive aujourd’hui aux Bordeaux, je m’ennuie beaucoup pour l’instant… mais je ne désespère pas de découvrir
un Bordeaux vibrant et attachant!
Emilie Jacquet
Arrêtez de casser du Grand Bordeaux.
Moi je les aime vieux, très vieux.
Et pourtant goûté une belle série de 04, p….n que c’est bon. Pontet-Canet très joli, Ducru à tomber. Cheval 01, une tuerie. Tu aimes le jus? T’es servi.
Je parle pas de confiture de bois, j’ai quelques noms en tête que je hais, mais il ne faut pas en faire une généralité.
vanloo
Le commissaire Vanloo adore les grands vins de bordeaux
Emmanuel DELMAS
Et c’est un choix que je sais respecter, Commissaire. Et c’est bien, que vous puissiez aimer les vins bordelais.
casimir
ce ne sont pas les derniers millésimes de Clerc Millon, Siran et cie qui me feront dire le contraire, hélas. Des vins juste bons mais profondément ennuyeux en effet; loin des excellents CF
d’Amirault et du Clos Rougeard et des si belles syrah de Pichat. Et c’est pour cette diversité que je dis vive la France : p
laurentp
ben mon garçon, c’est très bien dit tout cela.
Oui, BDX c’est trop de génuflexion et plus assez d’émotion. Cela dit, le problème du bio en France ne tient pas qu’à BDX. Les bourguignons parlent beacoup de leur terroir, mais font-ils réellement
mieux question entretien de leurs sols ?
Le problème n’est-il pas général ? Comment et pourquoi la chimie a-elle envahie nos vies, en multipliants ses molécules de synthèse partout et en tout lieux ? Etonnant tout de même le nombre
d’allergies et leur diversité aujourd’hui, non ?
Laurent
Emmanuel DELMAS
Merci Laurent !
En effet, il y a quelques problèmes, sur différents aspects. Traiter, faire appel à la chimie, n’est pas la solution. Tout le monde le sait. C’est pkoi il serait temps de faire quelque chose. Mais
cela bouge dans le bon se,s. Lentement, très lentement, mais il y a de l’espoir !
Roses Camille, Pomerol
ohh que se passa… ils ont une facilité à se boire ça devient moins technique peut
etre pour toi …non ?
Emmanuel DELMAS
Je pense que je ne suis pas le seul à reprocher cela. Je rends souvent visite aux cavistes, et des bons. Eux aussi ont du mal à proposer
des vins de Bordeaux, à les aimer. Un beau vin bordelais, à maturité (souvent passé 10 années), c’est beau, ça commence à s’ouvrir. Surtout je pense que l’état sanitaire des vignes n’est pas…très
sain. J’aime certains beau Bordeaux, jeunes, tu le sais. Mais…
Anonyme
Vous n’avez pas tort…
lesvendredisdeDyonisos
bravo pour cet article criant de vérité
3% du vignoble Bordelais en en Bio c’est tout dire…